par Éric Zemmour, Loïc Farge,
Zemmour prononce ici les mots essentiels : « Une révolution … mais une contre-révolution. » Une analyse qui, ainsi entendue, devrait intéresser directement les royalistes, notamment l’Action française, et, plus largement, ceux qui oeuvrent à la pérennité de la nation française et prônent une contre-révolution sociale et politique. LFAR
Le vote anglais en faveur de la sortie de l’Union européenne continue de faire grand bruit et de susciter de nombreuses réactions.
« Il faut sans doute remonter aux guerres de Napoléon ou à la bataille de Mers-El Kebir en 1940, pour retrouver en France un tel déferlement de haine anglophobe », explique Éric Zemmour après le vote des Anglais en faveur du Brexit. Il note que « les élites françaises, politiques, médiatiques, économiques, artistiques, intellectuelles, sont tombées sur le prolo anglais avec une hargne inédite ». Mais pour le journaliste, ce Brexit « doit être ajouté au triomphe de Donald Trump aux primaires américaines, lorsqu’il a imposé à l’établissement du parti Républicain et aux médias un discours hostile au libre-échange, à Wall Street et à l’immigration ».
Selon lui, nous vivons « une nouvelle Révolution poussée par les vents d’Ouest. Mais une contre-révolution« . À ses yeux, « cette insurrection venue des peuples menace les élites occidentales, leurs privilèges, leurs certitudes, leurs idéaux aussi. Leur hargne face au Brexit indique qu’elles sont décidés à vendre chèrement leur peau« . •
Lire aussi dans Lafautearousseau …
Roger Scruton : « Le Brexit est un choix éminemment culturel »
Encore un coup des xénophobes !
Brexit : la seule panique est dans les médias
Brexit : Il se pourrait que l’Europe de Bruxelles soit déjà morte sans le savoir …
Yes we can ! Peuple 1- Élites 0
Après le Brexit, l’invalidation de l’élection présidentielle en Autriche. Le réveil des peuples?
Avant le Brexiit, soit en février 2016, Cameron avait imposé à l’UE les dérogations qui garantissaient l’essentiel de la souveraineté de la Grande-Bretagne. Cette politique a été approuvée par 48% des citoyens britanniques. Malgré ce, 52% d’autres ont préféré le Brexit, solution encore plus radicale.