Stéphane Bern, le Ministre Emmanuel Macron et le Prince Jean de France
Le 10 juin dernier, S.A.R. Le prince Jean de France à répondu présent à l’invitation de Stéphane Bern pour l’inauguration de son Musée dédié aux Collèges royaux et militaires au sein du Domaine du Collège militaire royal de l’Abbaye de Thiron-Gardais. (le Prince avait assuré la présidence du comité d’honneur lors du 900e anniversaire de la fondation de l’Abbaye de Thiron-Gardais en 2014).
Pour cette inauguration, étaient également présents : la princesse Constance et le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, ainsi que deux ministres du gouvernement, la ministre de la Culture, Audrey Azoulay, et le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, accompagné de son épouse.
En décembre 2012 Stéphane Bern, dont nous connaissons tous la passion pour l’histoire, a acheté ce qui restait de l’ancien Collège royal et militaire, lui-même issu de certaines dépendances de l’abbaye de Thiron-Gardais au conseil départemental d’Eure-et-Loir qui n’avait pas les moyen de le restaurer. Après presque 4 ans de travaux de restauration, le domaine composé d’une ancienne abbaye du XIIe siècle, d’un collège bénédictin devenu plus tard, en 1776, l’un des douze collèges royaux de France sous Louis XVI, ainsi que des jardins, sublimes, signés par le paysagiste Louis Benech, à qui l’on doit entre autre les jardins des Tuileries, reprend peu à peu vie grâce au dynamisme de son nouveau propriétaire. Le musée et les jardins ouvriront au public dès le 6 juillet prochain •
Le prince Jean de France, la princesse Constance et le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme
Source : La Couronne
Et si Monsieur Emmanuel MACRON « sortait du placard ».! S’il confirmait ce qu’il a écrit dans un périodique l’an dernier sur le manque de Roi en France, s’il mettait son mouvement politique « En marche »…vers la recréation du Royaume de France?
Chiche!
Bien vu. Chiche !
Le retour du royaume de France est une grande et belle idée. Mais il convient d’être prudent et ne rien vouloir précipiter, au risque d’abîmer cette idée face à ceux qui ne manqueront pas de s’y opposer avec la plus grande hargne. Elle doit d’abord cheminer dans la tête de tous les français (si possible) afin qu’ils la retrouvent en la sortant de son enfouissement, jusqu’au moment où le pays sera prêt à s’avouer qu’il la désire vraiment.
Le souci de « ne pas abîmer » par des actions inconsidérées la ‘grande et belle » idée royale a toujours dominé et inspiré l’action des Princes, au risque que des royalistes intempestifs leur fassent un reproche de pusillanimité. Primum non nocere : c’est l’impératif élémentaire.
Quant au désir de monarchie, il naîtra plus vraisemblablement de circonstances graves et impératives que d’un « lent cheminement dans la tête des Français » Ce n’est, hélas, pas par ce biais improbable que se font les changements de régime, mais par la pression des circonstances et des nécessités..
Je suis tout à fait d’accord avec Benoît.