Le scandale Barroso – ex-président de la Commission Européenne qui vient d’être engagé par Goldman Sachs, sans-doute parce qu’on le lui avait promis en échange de ses services – dit toute la vérité des institutions de Bruxelles. Cette vérité est résumée en titre.
Sur ce scandale fait d’arrogance, de désinvolture, d’inconscience et de mépris, à un degré difficilement croyable, Patrice de Plunkett a fait paraître sur son blog une note où l’essentiel est dit, en termes exacts. Nous la reprenons plus loin.
Sur la vraie nature des Institutions européennes en exercice et leur devenir à la suite du Brexit, mais aussi dans un contexte où les peuples les rejettent massivement, nous reprenons les deux analyses que nous avons publiées dans la foulée de l’événement considérable qu’a été le vote britannique. Nous y avons exprimé, assez clairement nous semble-t-il, notre position en matière européenne.
Rappelons que nous ne sommes nullement opposés à tout effort de construction d’un grand ensemble européen, auquel, d’ailleurs, selon nous, la Russie ne devrait pas manquer d’être associée. Les notes qui suivent disent nos raisons de combattre l’entreprise européenne sous sa détestable forme actuelle.
Nous sommes même d’avis que les royalistes – comme d’ailleurs d’autres patriotes français – devraient travailler à mettre en forme un ensemble de propositions positives et concrètes pour une Europe nouvelle, dont nous avons souvent esquissé ici au moins les principes. La mise en forme reste à faire. Lafautearousseau •
Lire aussi dans Lafautearousseau …
Cameron, Farage, Johnson, des lâches ? Quand la critique française tourne à la schizophrénie
Phillip Blond : « Jamais la mondialisation n’avait connu un tel rejet dans les urnes »
Roger Scruton : « Le Brexit est un choix éminemment culturel »
Encore un coup des xénophobes !
Cela saute aux yeux nous sommes manipulés !il est grand temps de réagir .
Il y a déjà quelques années que les Français en particulier, mais aussi tous les peuples d’Europe ont compris que les fonctionnaires rentiers de l’association Européenne, désignée l’U.E. n’apporte que du négatif aux dits peuples. Le social est oublié. Alors tout à fait en accord avec l’avant dernier paragraphe. Pour la majorité des gens, nous sommes attachés au pays, mais faire parti d’un ensemble de pays qui s’appelle l’Europe, c’est construire l’avenir de nos enfants. Tout seul une reine ou un roi, un président ne suffit pas, il faut que l’ensemble des pays raisonnent sur les vérités qui font jour pour trouver l’intelligence collective. Et je rejoins LFR c’est à la France de par sa grande histoire de guider sereinement la construction de cet avenir.
L’épisode Barroso est intéressant au sens où nos « élites » ne dissimulent plus leurs turpitudes. Je crois que cela témoigne de l’efficacité des réseaux sociaux dans son rôle de ré-information. Dans l’optique des puissants, dissimuler serait pire que de le dire ouvertement puisqu’on finirait par le savoir un jour ou l’autre et ce, très rapidement.
A mon avis, ce système vérolé compte sur la banalisation pour échapper à la détestation populaire car, il y eut déjà des exemples avant Barroso et on peut être certain qu’il y en aura après. La multiplication des exemples va dans le sens de l’absence d’étonnement ou de colère voulue à terme du fait que ce type d’information n’en serait plus une.
C’est le même principe qui est utilisé pour l’immigration ou la délinquance. Il faut d’une certaine façon saturer l’espace médiatique pour faire disparaître le phénomène qui , isolé, est scandaleux ou simplement étonnant.
Le cas Barroso est aussi significatif du « deux poids, deux mesures ». Alors que nos pouvoirs publics mettent un soin particulier à éviter tout lien suspect entre le public et le privé, on s’aperçoit qu’un homme qui avait le rang de chef d’État, lui, peut tout se permettre en toute liberté et en toute impunité.
Or, Barroso est peut être sorti de la Commission européenne les poches remplies de clés USB… Récemment encore, on a eu le cas du directeur du Trésor parti se faire un peu de sous dans un fond d’investissement chinois.
Bref, le vers de La Fontaine devenu adage « que vous soyez puissant ou misérable… » s’applique toujours.
Oui, d’accord avec le cosquer et LFAR. Mais ne nous leurrons pas : les divergences – de culture et d’intérêts – entre Etats ou peuples européens restent considérables. Seront-elles détrrminantes ? C’est possible. Il faudrait de grands dirigeants, lucides et courageux, pour associer tout ce monde.
Bien vu, Ribus !