Nous avons rappelé lundi dernier, 18 juillet, le 80ème anniversaire du Soulèvement National du 18 juillet 1936 qui marque le début de la guerre d’Espagne.
Nous complétons aujourd’hui cette évocation par la mise en ligne suivante :
Un discours de guerre du général Franco (1892-1975) prononcé en avril 1937 à Salamanque qui a été dans les premiers temps des combats capitale de l’Espagne nationaliste. Nous avons trouvé préférable d’en donner le texte espagnol, plutôt qu’une traduction qui l’aurait affadi. Comprenne qui pourra !
Et les deux grands hymnes de la guerre dans le camp nationaliste : Le Cara al Sol, chant de la phalange de José Antonio Primo de Rivera (1903-1936), et l’Oriamendi, hymne traditionnel des requetes, remontant aux guerres carlistes. •
Franco à Salamanca, le 19 avril 1937
Los hombres más heroicos del mundo, los más grandes de Europa, son los hijos de España.
Cuando se lucha en las trincheras, como se lucha, cuando se muere en el frente como se muere, cuando se defiende a España como la defienden Falangistas, requetés y soldados, hay una raza y hay un pueblo.
A esta lucha, a esta sangre generosa, a este heroísmo, tiene que corresponder la retaguardia vibrando, animando al centinela, animando al comhatiente, llevándoles ánimos de España para acabar pronto con la paz y con el triunfo de la justicia en nuestro pueblo, con los ideales que están grabados en el corazón de todos los Españoles de justicia, fraternidad, de amor a España, de grandeza de la Patria; qué este Movimiento ? Todo grandeza y por ello la unión ha de ser sagrada, un abrazo de todos, porque hemos de recorrer juntos un glorioso camino, llevando sobre hombros españoles el Imperio legendario y tradicional que la juventud española forjará, y la forjarà porque lo está fraguando con su sangre pródiga que está vertiendo en los campos de España y porque está en el corazón de todos los españoles que gritan :
¡ ARRIBA ESPAÑA ! ¡ VIVA ESPAÑA !
Cara al Sol, l’hymne de la Phalange
Oriamendi, hymne carliste traditionnel
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Malheureusement Franco a étouffé les mouvements nationalistes
Franco était plus tôt un conservateur
Je ne suis pas sûr que cette remarque – qui me semble en partie juste – ne soit pas déconnectée des réalités de l’Espagne de ce temps-là et de l’Espagne pérenne.
Pouvez-vous recommander une biographie de Franco qui soit fiable et impartiale (exempte de partis pris)? Merci par avance.
Sur ce sujet, voici quelques livres, de tendances différentes, tous intéressants :
Bartolomé Bennassar, Franco, Paris, Perrin, coll. « Tempus », 2002
Michel del Castillo, Le Temps de Franco, éditions Fayard, 2008
Claude Martin. Franco : Soldat et chef d’État 1959
Hugh Thomas, La Guerre d’Espagne
Vous savez, Secotin, il faut relativiser la pertinince des étiquettes qu’on colle sur les uns et les autres, longtemps après.
C’est sûr que Franco n’était pas un révolutionnaire
En 1936, il s’agissait surtout de gagner la guerre, ce qui n’était pas joué d’avance.
Or, elle avait de grandes chances d’être perdue, si on avait laissé jouer chacun pour soi les idéalismes brouillons qui s’étaient levés le 18 juillet.
¡Muchas gracias!
A l’occasion, en profiter pour lire le passionnant
Les Brigades internationales de Franco ;
de Sylvain Roussillon, chez Via Romana.
On y découvrira tout ce qu’on a toujours révé de savoir sur les français engagés du coté nationaliste.
On y découvrira également que Sylvain Roussillon à beaucoup progressé en recherche historique depuis l’époque militante ou il reconstituait la bataille de Cholet à l’aide des capsules des bières qu’il se faisait offrir au Camp Maxime Réal Del Sarte. Et croyez moi, ses reconstitutions étaient grandioses !
A bob
Je parlais après guerre