Par Ran Halevi
L’élection de Donald Trump comme candidat du Parti Républicain à l’élection présidentielle américaine est un événement politique de première importance. Par ce qu’elle révèle de l’actuelle aspiration politique des peuples. Laquelle ? Ce que Régis Debray appelle « un ressourcement identitaire »*. Nous ne disons pas, ici, autre chose. [Cet article est paru sur Figarovox le 24.07] LFAR
C’est une première dans l’histoire de la démocratie américaine. Le Parti républicain vient d’introniser comme candidat à l’élection présidentielle de novembre un homme dépourvu de toute expérience politique, qui n’avait jamais figuré dans ses rangs, ne partageait pas son credo conservateur, le désavouait même publiquement pour en faire le ressort de son succès : il a tourné les électeurs républicains contre leurs élus, emporté 37 primaires et rallié 14 millions de voix, un record, en dégommant ses 16 concurrents et en ébranlant au passage les fondations du parti qui aujourd’hui le couronne.
La nomination de Donald Trump est un événement politique de première importance, par ce qu’elle révèle des procédés, des passions, mais aussi des défaillances qui affectent aujourd’hui la marche de nos démocraties. Elle consacre le populisme d’un type nouveau, très mobilisateur et… passablement dépolitisé, où l’ignorance politique semble constituer un atout électoral. Voici un cas d’école sur l’efficacité des rhétoriques incendiaires, de l’aplomb démagogique, des outrances verbales, des mystifications et des promesses extravagantes, acclamées non parce qu’on les croit réalisables mais parce qu’on se plaît à les entendre exprimer.
M. Trump ne s’embarrasse pas d’exhiber son ignorance encyclopédique, y compris de la Constitution des États-Unis, que, dans l’hypothèse de sa victoire, il prêtera serment de « préserver, protéger et défendre ». Le rapport très libre qu’il entretient avec la vérité, désormais abondamment documenté, est facilité par son indifférence assumée aux frontières qui séparent le vrai du faux – on ne compte plus les entreprises, au cours de sa longue carrière, qui n’aient entraîné des inculpations en raison d’engagements piétinés, de combinaisons frauduleuses, de manquements et de dérobades.
La convention qui vient de s’achever à Cleveland aura été bien à son image. Improvisations, chahuts, fronde d’une minorité de délégués vite étouffée, huées à l’adresse des orateurs rétifs à clamer publiquement leur soutien, dissentiments sur des questions essentielles entre le candidatet son colistier… – le tout rythmé par une parade continue de narcissisme. Cette kermesse, boudée par deux anciens présidents, des ex-candidats à la Maison-Blanche et une brochette de gouverneurs, de sénateurs, de représentants, a vu, faute de mieux, défiler à la tribune ceux de la tribu Trump susceptibles de prononcer un discours. Celui de l’épouse ayant révélé quelques surprenantes similitudes avec l’allocution de Mme Obama à la convention démocrate de 2008, le conseiller en chef de M. Trump criait au complot, aussitôt attribué à… Hillary Clinton.
Le prodigieux exploit de Donald Trump représente un défi vivant à la science politique. À sa devise conquérante – « rétablir la grandeur de l’Amérique » – répond en écho le tableau apocalyptique d’un pays cassé, sapé par l’immigration, rongé par le crime et assiégé de périls. L’Amérique d’aujourd’hui est plus prospère et paisible qu’elle n’a jamais été : la Bourse bat des records, le chômage baisse, les violences urbaines reculent même si elles restent spectaculaires, les salaires modestes commencent à décoller… Pourtant, les Américains sont comme happés par une morosité nationale – le pressentiment d’une perte de repères, d’une dérive des institutions, de menaces imminentes, qu’entretient et aggrave une polarisation politique endémique.
Ce malaise, qui ne se limite pas à la seule Amérique, renvoie, on le sait, aux sentiments de précarité économique et de dépossession identitaire produits par la mondialisation et les mouvements migratoires incontrôlés. Mais il s’alimente à d’autres sources encore. Nos démocraties sont devenues le théâtre d’un vent insurrectionnel, démultiplié par les réseaux sociaux, contre les autorités traditionnelles. L’usure et le discrédit des « élites » tendent à exacerber une forme de nihilisme politique, fait de rage, de frustrations, de peurs, dont M. Trump est à la fois le symptôme et le bénéficiaire.
Le vrai ressort de cette insurrection est un puissant besoin de nation, si obstinément nié, tenu en suspicion, ringardisé – cette idée, pourtant triviale, longtemps abandonnée aux tribuns populistes, qu’une communauté nationale a le droit, et le devoir,de mettre en avant les intérêts et les valeurs des siens et de préserver l’intégrité culturelle de son être ensemble.
Donald Trump l’avait compris avec un instinct infaillible. « Les gens veulent apercevoir des frontières », a-t-il récemment déclaré. Toute sa campagne, aussi incohérente qu’elle ait été par ailleurs, exploitait sans vergogne la question nationale, pendant que les caciques du Parti républicain continuaient à dénoncer l’« obamacare », le trop d’État, la protection sociale, en voyant les primaires leur échapper régulièrement. Ils paient aujourd’hui le prix des chimères idéologiques que leur propre électorat a congédié dans les urnes. Les voici contraints soit à soutenir cet encombrant intrus soit à le désavouer, deux manières d’attester le naufrage d’un parti aujourd’hui fracturé et exsangue.
La seule chose qui lie M. Trump à l’establishment républicain est une hostilité partagée envers Hillary Clinton. Ce n’est pas, certes, un programme électoral, mais les sondages les plus récents les portent, à défaut de s’entendre, à tout miser sur cette cible : la cote de Mme Clinton continue de baisser et l’avance qu’elle conserve sur son adversaire républicain est trop ténue pour autoriser un pronostic.
Quant à savoir ce que peut donner l’accession d’un Donald Trumpà la magistrature suprême du plus puissant État de la planète, personne ne peut prétendre en avoir une idée claire, à commencer par l’intéressé. •
Ran Halevi est directeur de recherche au CNRS et professeur au Centre de recherches politiques Raymond-Aron.
* A voir dans Lafautearousseau …
Régis Debray est il réactionnaire ? Débat avec Alain Finkielkraut
Et pour compléter si besoin cet excellent papier de Ran Halévi
Lu dans le Point
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/bertrand-chokrane/chokrane-donald-trump-lucide-ca-va-mal-25-07-2016-2056724_2466.php
Donald Trump rompt avec le triomphalisme exubérant des campagnes électorales et fait le portrait lucide et sombre de l’Amérique d’aujourd’hui.
PAR BERTRAND CHOKRANE
Donald Trump fait un constat lucide sur l’économie de son pays : elle est en panne et sujette à de graves incertitudes
Dans son discours d’investiture, le candidat républicain déclare que 40 % des enfants afro-américains vivent dans la pauvreté, 58 % de la jeunesse afro-américaine se trouve sans emploi. En 8 ans, 2 millions de latino-américains sont tombés dans la pauvreté et 14 millions de personnes, toutes communautés confondues, ont quitté la population active, c’est-à-dire qu’elles n’entrent plus dans les statistiques du chômage. Depuis 2000, le revenu des ménages américains a diminué de 4 000 dollars. Ce constat est d’ailleurs partagé, comme l’explique Laurence Haim, par 79 % des Américains qui considèrent que le pays traverse une crise terrible et va très mal.
La pauvreté et le chômage
Le candidat à la présidence américaine mentionne aussi le gigantesque déficit commercial des États-Unis (800 milliards de dollars pour les biens) et la dette nationale qui a doublé en 8 ans, alors que les infrastructures routières et aéroportuaires sont dans un piteux état. Et pour couronner le tout, 43 millions d’Américains ne mangeraient pas à leur faim sans les Food Stamps, l’équivalent de nos Restos du cœur…
L’accent sur les réalités
Pour un candidat de l’opposition, il est de règle de présenter un bilan très critique de l’action gouvernementale en cours, mais on n’avait jamais entendu un discours aussi sombre depuis Nixon en 1968 ou Reagan en 1980. Après une campagne tonitruante et provocatrice qui lui a permis de rester sur le devant de la scène médiatique, le trublion républicain change de ton et fait preuve de lucidité.
Le rêve américain en panne
Même si les solutions proposées sont trop vagues pour être étudiées de manière sérieuse, ce constat réaliste a le mérite d’exister et constitue la base d’un édifice à bâtir. L’homme d’affaires promet au peuple américain la vérité et rien d’autre, fustigeant les médias et les mensonges soigneusement confectionnés. L’humeur collective a changé et Donald Trump reconnaît explicitement que l’Amérique n’est plus ce qu’elle a été et qu’elle a besoin de se renfermer sur elle-même pour retrouver des forces.
La doxa dominatrice n’est plus
Le candidat républicain ne fait pas autre chose que de dénoncer l’état de faiblesse des États-Unis, tant au plan économique que géostratégique. Quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir de Donald Trump, force est de constater que, pour lui, la présidence des États-Unis n’est pas un but en soi, ou l’aboutissement d’une carrière politique, mais le moyen d’accomplir un programme.
Son discours de Cleveland est concentré sur les États-Unis, ce qui est naturel, mais toutes ses constatations peuvent s’appliquer à tous les pays du monde. Partout, les inégalités explosent, la pauvreté progresse, le chômage reste élevé, même enEurope où dans de nombreux pays le sous-emploi est masqué par un recours important au travail à temps partiel. Au sein de l’Union européenne, on compte plus de 120 millions de pauvres. La Russie en décompte près de 20 millions. Les observations sur l’économie américaine ou sur les inégalités au Royaume-Unirejoignent les constats faits par Donald Trump.
La sécurité, la prospérité et la paix pour tous !
Partout dans le monde, le terrorisme et la guerre font des ravages. Y a-t-il un seul pays épargné ? Les mutations économiques et géopolitiques que nous traversons ont des conséquences dramatiques. Le candidat à la présidence des États-Unis promet le retour de la sécurité, de la prospérité et de la paix. Le monde entier en rêve, tout comme le peuple américain.
L’Oncle Sam est devenu un pays désindustrialisé et donc vulnérable. La réindustrialisation représente un défi considérable et les États-Unis ne peuvent pas l’atteindre sans le reste du monde. Tout au plus pourraient-ils relancer des investissements dans leurs infrastructures vieillies et dans des programmes de recherche et développement technologiques. Tant que le dollar reste une monnaie internationalement reconnue, l’État fédéral américain peut s’endetter auprès de sa banque centrale (rachats par la FED de Bons du Trésor) à bon compte. Ce serait pour une fois l’occasion d’une véritable injection de liquidités dans l’économie réelle et cela marquerait un changement notable par rapport à la politique d’injection monétaire via les banques (les fameux assouplissements monétaires) qui n’ont fait qu’enrichir les riches et appauvrir les pauvres. Mais n’est-ce pas trop tard ou un simple vœu pieu ?
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On ne peut pas reprocher à Donald Trump de mentir à ses concitoyens et au Monde. Très loin du rêve américain idyllique que le Système financier international cherche à nous vendre. Peut on ajouter que la crise est devant nous ? Au fait où en sont les négociations TAFTA ? Enfumage garanti ? Nous avons de grands spécialistes en France pour nous demander de nous enthousiasmer; je ne citerai que Philippe Dessertine, intarissable sur ce nouvel eldorado …
Pour Ran Halevy » L’Amérique d’aujourd’hui est plus prospère et paisible qu’elle n’a jamais été : la Bourse bat des records, le chômage baisse, les violences urbaines reculent même si elles restent spectaculaires, les salaires modestes commencent à décoller… »
Curieuse conception de la vraie prospérité L’état d’un pays ne se mesure ni à la corbeille d’une bourse basée sur la spéculation financière, ni sur une baisse du chômage qui ne masque pas la précarité. et la pauvreté.
Il semble oublier les émeutes raciales, de plus en plus sourdes , les polémiques absurdes sur les toilettes transgenres,-on pense à Byzance,- une politique étrangère chaotique en général, pour ne pas dire sulfureuse avec la Russie. . les bribes de prospérité de la mondialisation ne peuvent masquer un pays profondément atteint en son cœur, . Ran Halevy doit reconnaitre qu’un pays a besoin de croire en son destin et qu’il y a derrière cette sourde recherche d’identité quelque chose d’indéracinable. . Oui il faut aussi savoir fonder en durée pour continuer l’aventure et non l’inverse au seul profit d’une vision de calcul économique. Il serait temps d’élargir le champ de son analyse. .
Nous avons les idoles qui nous ressemble .
A un Obama intellectuel et plutôt êlégant le peuple préférera un faux homme du peuple aux capacités limités mais à la réussite financière éclatante qui le fera rêver , et surtout un homme qui parle son langage. Les américains se tournent vers celui qui leur ressemble et qui utilise les vieilles ficelles des tribuns avec bouc émissaire à la clé. Déçu par une frange politique appartenant a une élite intellectuelle, le peuple a soif de ( faux) gens simples qui le conforte dans ses idéaux.
« Il est à propos que le peuple soit guidé et non instruit, quand la populace se mêle de raisonner tout est perdu »
Voltaire , ce vieux royaliste frustré avait un côté visionnaire.
On dirait que vous n’avez lu qu’une partie de son article; ou que vous l’avez lu en diagonale. Dommage !
Alain Cotta nous a offert en Janvier 2011 un opuscule de 200 p. sur « le règne des oligarchies ». Ce travail n’a évidemment pas pris une ride. Il nous dit que sur la grande ile, 50.000 décideurs conduisent 350 mios d’américains. Avec la circonstance aggravante que cette oligarchie commande aussi au système financier international (pour l’instant …), ce que le professeur Cotta appelle une hégémonie mondiale. Le choix du Président ne se fait pas dans les urnes. Et n’a que peu d’importance. La liste depuis la Grande Guerre aligne plusieurs vraies calamités, ou falots. La propagande anti Trump n’est pas moins pusillanime que l’acharnement contre Poutine. En France, dans les mêmes cénacles. Mais le papier de Ran Halévi est une synthèse de qualité.
L’élection de Trump serait incontestablement un événement politique majeur et marquerait une vraie rupture consistant en une tentative de retour de « l ‘Amérique d’avant », l’Amérique de la splendeur.
Beaucoup de Français pensent la même chose à propos de la « France d’avant » qu’ils veulent retrouver et je suis de cet avis. Au surplus, on n’ose pas le dire, mais c’est aussi la rébellion de la race blanche.
On n’a plus confiance dans cette politique du « progrès et de la modernité» qui ne génère qu’une société pourrie et violente. Cette modernité a disloqué les pays, abîmé les institutions, détruit la famille, effacé les identité et les culture nationales. C’est une modernité du « Veau d’or » et de la « pyramide surmontée d’un oeil »
Ceci étant, je pense que nous pouvons avoir notre avis sur l’élection américaine mais il me semble qu’il faut quand même rappeler que nous n’avons pas à juger les candidats. Le choix appartient au peuple américain et à lui seul ; c’est sa souveraineté.
En 1981, la presse du Sud des USA se moquait férocement des WET BACK ( dos mouillés) car traversant le RIO GRANDE, pour venir dans la riche Amérique. Aujourd’hui le phénomène migratoire s’est amplifié d’une manière dramatique, mettant en danger les descendants des fondateurs: les WASP ( White Anglo Sxon Protestant). CLINTON mari et OBAMA ont naturalisé massivement les clandestins pour en faire de bons électeurs démocrates. Toute ressemblance avec la situation en France est voulue
Nous sommes comme toutes les fins de civilisation , responsables de ce qui nous arrive et conscients de ce que nous perdons.
Nous faisons tous à peu prës le même diagnostic mais nous n’avons aucune médecine sérieuse pour arrêter le processus et soigner le malade. La démographie galopante est notre énnemie.
Ce qui vient de se passer près de Rouen illustre assez bien notre désarroi en face d’une idéologie que nous ne comprenons pas et que pour simplifier nous qualifions de « folie » tant ces actes horribles sont loin de nos aspirations.
Répondre par la force ou la contrainte fabrique des « martyrs » On va vers l’escalade sans anéantir le fond du problème qui est une doctrine une croyance une religion qui ne peut se combattre que par l’exemple , une philosophie et des arguments solides . C’est une religion qui cherche à prendre le pouvoir , pas un peuple ni un dictateur.
Essayons de rétablir nos valeurs et une morale en perte de vitesse , c’est bien plus difficile que de mettre le feu aux poudres. Cela n’empêche nullement une certaine fermeté pourvu que tout le monde tire la charrue dans
Le même sens
Je m’écarte très sérieusement de votre commentaire @cincinnatus
« … notre désarroi en face d’une idéologie que nous ne comprenons pas … ». Allons donc ! Nos bibliothèques regorgent d’études sur l’islam depuis nos orientalistes de la fin du XVIII ème. Nous comprenons très bien, et nous savons de quoi il retourne. « … Répondre par la force ou la contrainte fabrique des « martyrs » … ». Nous avons des Lois, nombreuses et complètes. Que nous n’appliquons pas. Commençons avec des choses simples : appliquer nos Lois. Quelle allusion faites vous ? Mitterrand parlait de la force injuste de la Loi. Sujet de méditation très ancien. « … une doctrine une croyance une religion qui ne peut se combattre que par l’exemple, une philosophie et des arguments solides . C’est une religion qui cherche à prendre le pouvoir, pas un peuple ni un dictateur … ». Propos plutôt ésotériques. La nature de l’islam est bien connue si l’on se donne la peine d’aller l’étudier. « … Essayons de rétablir nos valeurs et une morale en perte de vitesse , c’est bien plus difficile que de mettre le feu aux poudres … « Cela s’adresse à qui ? Évitons surtout les formules valise. Pour l’instant nous subissons un personnel politique qui est un bloc de lâcheté ; c’est à celui qui trouvera la dernière formulation pour éviter d’incriminer l’islam.
Mais nous sommes loin des élections américaines.
Je comprends votre colère et partage votre opinion sur les gouvernements successifs qui pour avoir des électeurs ont agi par clientélisme , toutefois ce n’est pas parce que vous comprenez et connaissez l’Islam que l’ensemble de nos contemporains savent l’Histoire des religions , sinon on ne parlerait pas de » « fous » mais plus souvent de « fanatisés ». et on assimilerait dans nos raisonnements manichéïstes le fait que les terroristes tuent leurs propres frères jusque dans leurs propres mosquées.
L’Islam est une religion soudée à une politique, nous sommes à leur différence séparés dans une laïcité que nous revendiquons je n’ai pas la prétention de vous apprendr quoi que ce doit mais c’est une religion qui cherche à prendre le pouvoir… . Pas un peuple ni un seul individu.
Enfin pour ce qui est des « formules valises » ce sont celles de ma religion mais comme je ne suis pas en voie de sainteté je ne verrai pas d’un mauvais oeil un Guantanamo à la française.et vous avez tout à fait raison au sujet de la justice
L’Eglise commence à payer ses erreurs, comme cela lui est déjà arrivé. Par la force des choses, elle en reviendra peut-être. Cela aussi lui est déjà arrivé. En attendant, son islamomanie, son alignement sur la doxa, contribuent à faire monter les dangers que nous courrons. Il n’y a aucune raison de l’accepter. Lorsqu’elle courra elle-même ces dangers, lorsqu’elle sera frappée, y compris à Rome, au Vatican, place Saint-Pierre, nous verrons bien si elle maintient son cap actuel. Pour ma part, j’en doute. Heureusement.
Si je vous comprends bien : en clair ce qui arrive a l’Eglise c’est bien fait !
Votre commentaire que je comprends dans ce sens et juge outrancier et pour le moins inapproprié ne reflète pas j’espère votre personnalité qui semble faire abstraction de la multitude des religieux et de tous ceux qui sont le fondement de notre civilisation.
Des « erreurs » tout le monde en fait et l’Eglise est humaine.. Par contre sa vocation n’est pas de prêcher la guerre sainte mais l’amour entre les peuples, je vous rappelle que dans cette optique le Christ était le premier révolutionnaire.
L’Eglise continue comme elle peut dans ce sens , elle est loin d’être parfaite mais elle reste un point d’ancrage, une identité , nos racines et notre Histoire. qui elle non plus n’est pas parfaite avec sa révolution sanglante qui a dévoré ses propres enfants.. Mais c’est notre Histoire ,et l’Eglise en fait partie .
La fin horrible d’un vieillard de 86 ans méritait mieux que votre épitaphe.
Vous me dispensez une morale – ou moraline – conforme voire soumise à la doxa dominante en fait responsable de la dramatique situation actuelle.
En d’autres temps, l’Eglise a prêché le Croisade et lutté de toutes ses forces contre l’islamisation de l’Europe. Croyez-vous qu’elle ignorait l’enseignement et la charité de Jésus Christ ?La condamnez-vous ?
Ma « moraline » comme vous dites péjorativement n’est rien d’autre qu’une remarque envers vos propos déplacés dans le contexte actuel et démesurés concernant l’Eglise . Je ne prêtends pas faire l’éducation des masses , voyez d’autres participants et restons -en au sujet du texte.
Vous ne répondez pas sur le fond des choses et ne souhaitez pas débattre. Dont acte.