Le centre aquatique des Pennes-Mirabeau renonce à accueillir l’association qui s’adressait aux femmes en tenues islamiques. Le maire appelle à la vigilance face à la multiplication de ce type d’événements.
D’un commun accord, le sénateur maire de la commune des Pennes-Mirabeau, dans les Bouches-du-Rhône, Michel Amiel, et le responsable du parc aquatique SpeedWater Park, sont convenus de ne plus louer le centre à l’association Smile 13. La journée prévue par ce groupe de femmes le 10 septembre avait suscité une virulente polémique politique.
De son côté, l’association Smile 13 a publié un communiqué de presse, samedi 6 août, sur sa page Facebook : « Nous sommes tristes et inquiètes d’assister au déferlement de haine raciste, de grossièretés et de menaces dont nous sommes la cible »
Ce qui devrait arriver ? Tout simplement, la multiplication de ce genre d’événements, la montée en puissance de la provocation.
Il y a dix ans que Lafautearousseau prévoit et annonce la libanisation de la société française.
Nous y sommes. Allons-nous vers la soumission ou la résistance ?
Lafautearousseau •
Si la religion est considérée comme un élément de la seule vie privée, l’interdiction de tout signe religieux ostentatoire dans l’espace public (hormis dans les lieux de culte) ne va pas à l’encontre des libertés individuelles, mais au contraire est une garantie pour tous, du maintien de l’ordre public et de la paix civile.
Dans l’espace public, la religion n’a pas sa place, comme elle ne l’a pas en politique ou au niveau de l’Etat, qui par définition est laîc et assure ainsi par sa neutralité le libre exercice de tous les cultes et la liberté de pensée individuelle de chacun.
Dans la sphère publique, il n’y a pas de place pour le communautarisme.