Cela fait quelques temps qu’un nouveau livre d’Eric Zemmour est toujours un événement. Nous n’avons pas encore lu, ni vu de critiques d’Un quinquennat pour rien, qui paraît chez Albin Michel. Voici, en tout cas, pour l’instant, la présentation qui en est faite par l’éditeur. En attendant la suite. LFAR
Le quinquennat hollandais a glissé dans le sang. Avec une tache rouge vif indélébile. Les attentats contre Charlie, l’Hyper Cacher de Vincennes, et la tuerie du Bataclan annoncent le début d’une guerre civile française, voire européenne, et le grand défi lancé par l’Islam à la civilisation européenne sur sa propre terre d’élection.
Ce retour du tragique tranche avec la débonnaireté présidentielle qui confine à la vacuité. Comme si l’Histoire avait attendu, ironique, que s’installât à l’Elysée le président le plus médiocre de la Ve République, pour faire son retour en force. Comme si le destin funeste de notre pays devait une nouvelle fois donner corps à la célèbre formule du général de Gaulle après sa visite au pauvre président Lebrun, égaré dans la débâcle de 1940 : « Au fond, comme chef de l’Etat, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef et qu’il y eût un Etat ». Comme si la dégringolade n’avait pas été suffisante, pas assez humiliante, de Pompidou à Sarkozy. Ce dernier avait été élu président pour devenir premier ministre; son successeur serait élu président pour devenir ministre du budget. Un quinquennat pour rien. •
Éric Zemmour est un des éditorialistes français les plus redoutés et les plus lus ou écoutés (RTL, Le Figaro Magazine et Le Figaro). Il conduit le talk-show « Zemmour & Naulleau » chaque mercredi soir sur Paris Première. Il est également l’auteur de plusieurs romans et de nombreux essais polémiques. Son dernier livre, Le suicide français, s’est vendu à 500 000 exemplaires.
Au fil des ans on passe de l’observation, à l’incompréhension, puis à la réflexion ,parfois à la colère, pour finir avec la déception.Ce n’est pas un ou deux présidents qui ont saboté la manière dont nous vivons. Il aura fallu 1940 , la collaboration, la libération, l’indo puis on a cru à une reprise d’identité avec le général, et bien non, tout a été perdu avec l’Algérie. Depuis nos gouvernants se sont arrangés pour que disparaisse toute identité française, pour le bien ou pour le mal, mais ceci est en place et nos petits sont déjà dans le monde du village planétaire. Alors quelques uns embellissent le passé, mais le passé est terminé. Demandez à un écolier de citer, comme au bon vieux temps , le nom des rois, combien y a t-il eu de Napoléon,, d’ou venait Bonaparte. Ce n’est plus dans les tablettes , par contre enfermés dans leurs jeux débiles, ils vont de ce pas faire le jeu des mondialistes. Est ce un bien ou un mal, qui peut le dire , ou est la vérité sans connaissances et raisonnements. Est ce la faute du dernier président, ou simplement un changement déterminé de mentalité et de comportement collectif ? Qui se sent la force de proposer de revenir aux provinces, taille géographique qui autorise de croire à une identité, à l’image de la Corse. La machine planétaire est en marche, ce n’est pas semble t-il un homme qui va pouvoir changer le destin programmé depuis des décennies. Le bloc Est – Ouest est a nouveau en place. Qui va gagner. Le résultat des élections Américaines nous donnera la réponse.
Toutes les trajectoires de fusées ne se ressemblent pas, certaines sont en hyperbole et accèdent à l’histoire, d’autres en paraboles et finissent dans le néant du mépris. Hollande est de celles-là. Hissé sur un tabouret de patchwork idéologique, humant les effluves de ses .machinations, il n’aura jamais su monter au niveau de sa fonction, Institutions oblige, il aura donc tiré la France au sien pendant un quinquennat, oscillant entre le médiocre et le mauvais. Il ne faut pas jouer au grand quand on pense petit. Le ragout fiscal mitonné sur le coin des bureaux de la fonctionnarisation, est une mélasse nauséabonde qui aura étouffé le pays, et dégoutés ses acteurs. L’indécision, l’improvisation, et le mensonge permanent auront fait le reste. Les solipsistes finissent toujours par se heurter au mur de leur isolement fantasmatique, et dans ce cas, pour notre plus grand malheur. Un conte triste et navrant de l’égotisme satisfait. Heureusement, il y a Zemmour.