Jacques, c’est Jacques Bainville; et François, « pour le meilleur et pour le pire », c’est notre Pape actuel.
D’où cette réflexion de Bainville, qui nous revient à l’esprit :
« Je me demande si le Pape n’est pas trop loin des contingences de ce monde depuis qu’il a cessé d’être un souverain temporel.
Et peut-être, jadis, en lui donnant à gouverner un morceau de terre, Pépin le Bref s’était-il dit : « Comme cela, le Saint-Père verra que ce n’est pas si facile de faire régner entre les hommes la paix et l’amour« … » •
Jacques Bainville, Doit-on le dire ?, Les Belles Lettres, 2015
Jacques BAINVILLE, disparu trop tôt en 1936, méritait bien l’appellation d’historien de l’AVENIR. Ses propos sont toujours, hélas , d’actualité.
Le pape a cessé d’être un souverain temporel lorsque Paul VI a déposé sa tiare aux trois étages symbole du pouvoir temporel, mais c’est certainement à la suppression des États pontificaux, qui tel un ballon captif qui rompt ses amarres, la papauté a pu prendre son envole dans le ciel de notre terre.
Baudouin