Chirac va très mal. Il aura été certainement le pire de tous les présidents de la Ve République car, avec ses décrets scélérats sur le regroupement familial, pris en 1976, il a touché la France au coeur : en changeant le peuple.
Pour des considérations sordides, bassement matérielles et même – pour parler clair – simplement de « fric », le regroupement familial a consisté à faire venir en masse femmes et enfants du travailleur étranger sous contrat de travail temporaire, afin que son salaire reste en France, et n’aille pas « là-bas », « au bled »…
Sauf que, de cette façon, on a créé d’une manière insensée les conditions pratiques d’une colonisation de peuplement, et installé, à côté du peuple français, une autre population, dont une partie seulement s’est intégrée, l’autre vivant « à part » (ce qui est le sens exact du mot « apartheid »), formant même des poches où les deux tiers, et parfois plus, de la population sont d’origine maghrébine ou sub-saharienne : voyez la ville de Saint-Denis et tant et tant d’autres « quartiers » et « cités », carrément rebaptisées « zones de non-droit »…
En menant cette politique folle, Chirac a littéralement touché la France au coeur. Nous croyons qu’elle surmontera cette épreuve, inédite dans son Histoire, comme elle a surmonté les autres; mais nous ne nous voilons pas la face : c’est déjà très dur, et le pire n’est pas derrière nous, mais devant nous.
Aussi, aujourd’hui que l’on apprend l’extrême faiblesse de Chirac, que l’on ne s’attende pas à nous voir nous réjouir, car nous ne sommes pas des charognards : nous faisons de la Politique, avec un « P » majuscule, et nous n’avons en vue que l’intérêt national; mieux : le Bien commun.
Mais, à l’inverse, que l’on ne compte pas sur nous pour que nous tombions dans l’unanimisme mielleux des fossoyeurs de la Nation France.
Jacques Chirac va mal; comme tout un chacun, vu son état, il mourra un jour, peut-être proche. Ce jour-là, nous dirons : « paix au mort », mais « merci pour tout » ? Certainement pas ! •
Et ,n’oublions pas le plus grave: il était alors le chef du gouvernement qui a voté l’avortement… L’Eglise aurait dû l’excommunier. La rencontre avec Dieu va être compliquée pour lui!
Sans oublier la suppression du service militaire
Société spectacle qui tourne en boucle à vide. cette vacuité doit être terrible à supporter. Du coup j’en arriverai presque à plaindre Jacques Chirac de subir cela, en ces moments , où il doit faire retour sur lui-même..
Quoique qu’on pense de François Mitterrand, lui au moins au delà des hommages de circonstance a su se préserver un domaine intérieur, comme quoi tout n’a pas été perdu de son éducation catholique. .
On peut tenter une liste des ignominies dont Chirac a été l’auteur, froidement et sans mélo inutile. Ce que disaient les Grecs « Ainsi pour lui, pour les autres autrement, pour tous de toute façon ». Ses douze années de présidence ont été une accumulation de décisions ayant gravement porté atteinte à tout ce que la France a de plus cher. Cela a commencé avec le discours de Vel d’Hiv, un tissu d’infamies liant la France au crime (dont tout le monde ignorait l’existence, on ne le dira jamais assez), pour se poursuivre avec des repentances tout azimut, lui qui mit en scène Taubira, accusant une France esclavagiste (??), et longue réécriture de l’Histoire que l’on va mettre beaucoup de temps à corriger. Président du Conseil Constitutionnel, Roland Dumas se vante dans ses mémoires d’avoir sauvé la République en validant les comptes de campagne de Jacques Chirac, jugés pourtant irrecevables par tous ses collaborateurs, des valises de monnaie importantes et non justifiées. Il en remet une couche dans un long entretien avec Thréard dans le Fig du 28 Janvier 2015 « J’ai sauvé la République en 1995 ». Exit le Droit et la morale. Un ami dévot gaulliste m’avait objecté qu’il aurait fallu refaire l’élection. Oui et alors ? Si l’on avait un doute sur le fonctionnement du marigot … Grain de sel parle de décence, je ne crois pas que ce mot soit au vocabulaire de Chirac, ni de sa principale conseillère, sa fille. L’héritage est très lourd. De ce monde ou disparu, cela ne change rien !
Chirac n’a été qu’un instrument des forces masquées, comme Degaulle et tous les autres sauf Louis XVI et Pétain. Est-ce un hasard si ce sont les deux chefs d’États qui ont été condamné à mort ?
Baudouin
La sentence n’a été exécutée que dans l’un des deux cas. Supériorité du roi sur le maréchal de France.
Bonjour à tous !Tous ces commentaires sont frappés au coin du bon sens..
Bien entendu nous n’allons pas nous réjouir de sa maladie car chaque Homme est fils de Dieu par adoption .Dieu est charité nous devons l’être !Ce que vous aurez fait à un des miens c’est à moi que vous l’aurez fait.
Nous prions pour lui car la miséricorde demande une force de caractère exceptionnel Essayons de l’avoir.
Mais en revanche rien n’empêche la correction fraternelle.; Et on reconnait un arbre à ses fruits!
Tout d’abord, il est hors de question pour un chrétien de « tirer sur l’ambulance », bien au contraire, il faut avoir de la compassion pour Chirac, malade, mais aussi touché par la perte de sa fille. En tant que chef d’Etat, il aura accumulé pas mal d’erreurs, mais n’oublions pas qu’il s’est opposé fermement au clan Bush, et à l’UE cornaquée par les Travaillistes anglais qui désiraient entraîner la France dans son sillage, dans l’aventure irakienne. Lui, a tenu bon, pour empêcher que la France n’aille s’enterrer dans cet immonde bourbier. Je me permets de faire un parallèle avec Mitterrand qui n’aura lui, eu de cesse de réduire la France à sa portion la plus congrue, lui extirper son identité, sa personnalité, avec Maastricht en entraînant tout le peuple avec lui dans un référendum truqué. Mitterrand, l’initiateur d’ une nouvelle forme de gouvernement ni de droite, ni de gauche d’ailleurs, mais fortement marqué par un clientélisme nouveau genre, internationaliste et en favorisant les dérives immigrationnistes. Il fut une calamité du genre, son arrivée au pouvoir peut-être marquée d’une pierre rouge. A partir de là, la France a subi une lente mais inéluctable descente aux Enfers ! Comme disait Berthold Brecht que je paraphrase, si le peuple ne convient plus, il faut changer de peuple. C’est ce à quoi s’est employé MItterrand et sa clique. Egalement Mitterrand, le florentin, qui connaissait son bréviaire et la portée des actes symboliques, s’est attaché à pervertir la culture française, en essaimant de ci, de là et partout à la fois, des constructions paraboliques qui n’ont eu d’égale que leur laideur et leur démesure. Saccage de notre patrimoine national. C’est dans cette lignée toute socialiste, d’ailleurs, que continue bruyamment Hidalgo, qui, comme une pom-pom girl et ses cymbales, bruyamment, à coups de milliards, à empuantir l’atmosphère avec ses grands projets inutiles et gargantuesques pour les poches des contribuables, ainsi que d’autres « destructeurs ». Nous devons donc rendre grâce à Chirac également et c’est important de sa prestance d’Homme d’Etat, c’est peut-être superficiel, mais l’image compte aussi. Nous devons nous rappeler que depuis Chirac, nous n’avons plus que des « guignols » à la tête de l’Etat, que plus aucun dirigeant de la planète ne respecte, et se montrent tels qu’ils sont, des tous petits bonhommes, des petites bonnes femmes, vides et sans substances. Qde Quant à Etat, du moins ce qu’il en reste, parlons-en ! quelques parcelles régaliennes, ce qui fait peu, au regard de la main-mise de l’UE et de l’OTAN sur nos institutions réduites comme peau de chagrin.
Demain, si les socialistes sont réélus, avec qui que ce soit à la tête de ce parti, nous pourrons dire adieu à l’espoir de revenir en arrière pour réinstaurer en France la grandeur souveraine de la Nation. Mais, dans la situation actuelle et l’atmosphère délétère du pays, je n’accorde à la droite, aucune confiance, rien que le veto de la suspicion.
Suspicion parfaitement justifiée par la spectacle lamentable des représentants d’une droite minable et inféodée à l’UE. Ces gens-là, n’ont aucune idée du pays qu’ils prétendent gouverner. Ils le « haïssent » bien trop. Ils méprisent trop le peuple qui compose la France.
La grandeur de la France, nos rois ont su la préserver avec beaucoup d’intelligence et une portée presque messianique du destin français. Comment, dans ce cas comparer l’ambition mesquine et personnelle de ces petites bonnes femmes et petits bonhommes, paniqués à l’idée de perdre leur place et l’idée que l’on se fait de la France à travers le pacte du St-crême, le jour du couronnement ?
@bergeronnette
L’état de sa santé m’est totalement indifférent, et n’est absolument pas l’objet du billet de Grain de Sel. Jacques Chirac appartient à l’Histoire de notre pays, au même titre que son maître Henri Queuille.
J’en reste à ce qu’en a dit Marie France Garaud :«Je croyais que Jacques Chirac était du marbre dont on fait les statues, alors qu’il est de la faïence dont on fait les bidets».
Je ne peux pas lui pardonner d’avoir largement participé à dynamiter la Constitution et ce qui en faisait l’esprit. Nous vivons en plein cette tragédie au quotidien, qui nous soumet à une élection majeure tous les cinq ans, liant de fait par le calendrier l’élection de l’AN. Tout est faussé. Et alors qu’un minimum de fierté et de sens de l’État aurait dû lui interdire l’idée même de cohabitation, son ambition personnelle et son goût du pouvoir lui ont fait supporter de servir de paillasson à Mitterrand (qui le dépassait de cent coudées). Nous imposant 9 ans de cohabitation sur 16 années de gouvernement de 1986 à 2002. Déliquescence de l’Etat. Quant au saccage de notre outil militaire, l’histoire n’est pas à réécrire. Il n’est jamais facile de regarder des évènements avec du recul et un œil sec, et ça n’a pas été un exploit de ne pas rejoindre l’opération d’intoxication américaine contre Saddam Hussein ; c’était l’intérêt de notre pays.