François Hollande est président de la République ; il est le chef de l’État. Mais il est en même temps candidat à sa propre succession, donc vraisemblablement à la primaire de la gauche. Du moins est-ce l’apparence du moment. Sauf s’il était contraint par les événements à renoncer. Il n’empêche qu’il est entré en campagne électorale et résolument. Toute son activité intérieure est axée sur cette ligne ; de même le budget 2017 tout en trompe-l’œil et en faussetés ; les comptes de la Sécurité sociale pareillement, comme le chômage encore en forte augmentation qui est prétendu en tendance baissière !
Tous ses discours à l’extérieur, jusqu’ y compris à l’ONU, toute sa politique étrangère et européenne, portent la marque de son unique préoccupation. Il n’a dans la tête que le concurrent auquel il sera opposé : Sarkozy, Juppé, Marine Le Pen. Sans même les citer, c’est toujours eux qu’il vise. Il court partout : visites d’écoles, d’entreprises, de centres sociaux, et ce ne sont que promesses électorales, annonces de projets mirifiques, tentatives de gagner ou de récupérer, fragment par fragment, des électorats perdus. Il se fait gauchard avec la gauche, libéral avec le centre, martial avec la droite.
Ainsi le dimanche 25 septembre, dans la cour des Invalides, il reconnaît publiquement au nom de la République la responsabilité des gouvernements français dans « l’abandon des harkis », dans « leur massacre » ou dans « les conditions inhumaines de leur accueil », ce qui ne l’a pas empêché de célébrer six mois auparavant le 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie qui donna le signal du carnage et du honteux abandon. Lundi 26 septembre, le lendemain, il était à Calais, une semaine après Sarkozy.
Il ne visitait pas « la jungle », mais il déclarait solennellement qu’elle « serait démantelée définitivement, entièrement, rapidement », c’est-à-dire que les occupants des lieux seraient dispersés dans des centres d’accueil et d’orientation (!) répartis sur le territoire national. On sait ce que cela signifie. Sourire à Calais, dissémination et dissimulation du problème de fond. Cynisme absolu.
Alors ? La France ne compte plus. La seule question porte sur le point de savoir s’il sera assez fort pour résister sur sa gauche à la progression de Macron qui s’installe au centre, à la pression de Montebourg qui lui reproche ses renoncements, à la fureur de Mélenchon qui l’invective et fera tout pour l’éliminer. Mais ceux-là, que veulent-ils ? La place, c’est tout. Comment être chef de l’État dans des conditions pareilles ? La France n’est plus qu’une proie à conquérir. Par tous les moyens.
Ce n’est pas mieux à droite. Sarkozy ne pense qu’à dominer Juppé, mais le « tout sauf Sarkozy » devient une sorte de règle absolue de toutes les campagnes, à droite comme à gauche. Les affaires judiciaires se multiplient autour de lui ; les livres paraissent ; celui de Patrick Buisson auquel il fallait s’attendre, livre en pâture au public sa personnalité d’agité qui n’a rien d’édifiant. Mais les autres valent-ils mieux ? Juppé n’est-il pas un ancien condamné ? Il dit tout et son contraire avec la même absence de conviction que François Hollande.
L’important, pour lui, c’est de gagner. Fillon avec ses six cents pages de programme, Le Maire avec ses mille pages, n’ont toujours pas compris que l’avenir n’est pas dans des chiffres si nombreux soient-ils, mais dans un esprit, l’esprit de la France, de son histoire, de son identité, puisque ce mot est maintenant au cœur du débat. Jean-Frédéric Poisson est le seul dans cette primaire à droite à en avoir le sens. Quand à Marine Le Pen, elle se trouve confrontée à ce même problème de stratégie électorale qui empêche toute vision véritable.
La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : les institutions de la République sont-elles à la hauteur des enjeux ? L’esprit de parti n’a-t-il pas tout pulvérisé dans la représentation comme dans la direction de la France ? Le quinquennat qui n’est plus qu’une machinerie partisane n’a-t-il pas anéanti la notion même de chef de l’État ? Le résultat est là, tangible. La France perd ses frontières, sa substance, son être, son patrimoine, même ses enfants, et peu à peu toute sa vie économique, politique et culturelle. Ce numéro de Politique magazine en fait son dossier. Le sursaut est possible. Encore faut-il accepter de comprendre la cause de tant d’échecs. •
Et le général Didier Tauzin, avez-vous lu son programme ? Pourquoi n’en parlez-vous pas ?
Le général Tauzin , combien de divisions ?
juste un petit facteur de division en vue a la prochaine présidentielle?
Il pourrait arriver un moment où la France aura plus besoin de ses généraux que de Marine Le Pen.
Le texte ci-dessus complete parfaitement le trés remarquable « le retour des peuples » du dernier
Politique Magazine . Indispensable Hilaire de Crémiers……!
, Les généraux qui ont une Armée,peut-etre ,et encore…… Deux exemples ,trés differents . Clemenceau (quoiqu’on pense du personnage…..) : « la guerre est une chose trop serieuse pour la la laisser diriger par des militaires…. »;
Et ,souvenir trés cruel de ma jeunesse et de ma patrie charnelle perdue, le Général Challe qui, ,excellent général de terrain, ruina tout espoir de solution acceptable du drame algerien ,donnant a de Gaulle toute latitude d’en faire ce qu’il en fit :une horreur sans nom
La candidature du Général TAUZUN, si noble soit-elle ne fera qu’accentuer les divisions dans le monde de la droite nationale, qu’il rejoigne la mouvance Monarchiste: sa présence sera hautement approuvée et utile
La République, « l’homme malade » de la France !
Ce système uninominal à deux tours est sûrement la pire des forfanteries, lorsqu’il suffit de quelques effets d’annonces, de promesses vaines tenues par des femmes et des hommes habitués à la rhétorique des sophistes, pour manipuler un électorat « volatile » et prompt aux volte-faces, par vocation, et se disperse selon l’air du temps selon la « bouille » du candidat le plus bavard, le plus « menteur », à la rhétorique d’une anti-France catégoriquement arc-boutée sur le « multiculturalisme », un dissolvant rapide du peuple français. C’est ainsi que l’on nous annonce le fade et consensuel Juppé, la parfaite illustration de ce que la République est capable de produire de plus « has been ».
Ce système est entrain de nous enfoncer très profondément, la France et le peuple Français dans les abysses d’une contre-civilisation, qui se voudrait le seul « modèle » à suivre, de gré ou de force, exceptionnel et exclusif mondial et global, Comme ose l’avouer sans détours ni ambages, un Cohn Bendit sur un plateau de télévision, qui pour savoir manier la langue de bois, sait aussi parfois manier la langue d’acier !
Se rendent-ils compte de ce qu’ils font ? comme aurait dit Poutine.
Mais plus grave encore, se rendent-ils vraiment compte de ce qu’ils sont ?
Hélas oui !Combien de divisions ?Remarquez qu’en démocratie très souvent les phraseurs ,se présentent !Les bonimenteurs !
Un homme seul et sans argent ne peut pas se présenter .Et pour dire vrai il faut être soutenu par lobbies qui se moquent des intérêts du pays .
C’est pour cela que la démocratie est un système pervers !
Le système uninominal a deux tours est une escroquerie !Remarquez que ce sont les élus qui se choisissent eux mêmes leur propre mode de scrutin !Ils vont pas se choisir un mode qui risque de les éliminer !On pourrait penser à une autorité indépendante !Mais non ils s’en occupent eux mêmes !
En démocratie il y a deux types de promesses :
celles faites à l’électorat et qui sont rarement ou jamais tenues !
celles faites aux lobbies qui vous soutiennent financièrement et qui sont toujours tenues !
On reconnait un arbre à ses fruits !On voit les fruits de la royauté avec des chefs d’œuvre de bon gout et puis ceux de la République avec la pyramide du Louvre ou les beaux HLM !
Oui ils savent ce qui ‘ils font détruire la France !Cohn Bendit a dit une chose vraie « élections piège à …;
Le contre civilisation c’est la religion du new âge !