Nous avons aimé ce commentaire plein de sagesse et raison reçu d’Henri, hier matin, dans les colonnes de Lafautearousseau. Il y est montré avec bonheur l’absurdité des guerres étrangères ou civiles lorsqu’elles s’imposent principalement par la mécanique des situations – et parfois une série de hasards – plus que par la réflexion ou la volonté politiques proprement dites. De cette sorte de fatalité automatique et malheureuse, Jean Giraudoux avait traité jadis dans La Guerre de Troie n’aura pas lieu qui évoquait tout aussi bien la Première Guerre mondiale que la seconde, alors à venir. Comment aujourd’hui devant la montée du péril de guerre franco-islamique – plus que civile – y faire face de nouveau sans Roi ? Livrés à la doxa médiatique et à l’impéritie des gouvernants ? C’était déjà le problème de la France d’avant 1914 quand le socialiste Marcel Sembat, pour conjurer la tragédie prévisible, destinait à ses amis socialistes son pamphlet « Faites un roi, sinon faites la paix ». Henri apporte sa réponse. A sa façon que nous ne réprouverons pas. Lisons … LFAR
Alain Juppé avec sa formule homérique absurde « l’identité heureuse » craint qu’une victoire de FN entraine une guerre civile. Mais la guerre civile est déjà là avec ses tensions. Il faut être aveugle pour ne pas le voir. Que faire ? Comment réagir ? Sans Roi ou personne pouvant jouer ce rôle, je ne vois pas de solution. Comment séparer ceux qui n’en veulent pas (sûrement de nombreux Musulmans mais qu’on va laisser basculer du côté des incendiaires s’ils ne (la) sentent pas pris(e) en compte par nous et notre volonté claire de réagir). N’oublions jamais que ce sont toujours des ultra- minoritaires qui entrainent à la guerre, civile ou autre, qui se camouflent.
Comme en Russie : en 1917. En 1914 ce fut entre autres Poincaré allié à certains ministres russes bellicistes de l’entourage du Tsar, lors d’un voyage à Moscou dont nous n’avons pas de trace dans les archives, comme c’est curieux, qui ont poussé à la guerre. Il est vrai qu’ils ont été secondés par l’état-major allemand, qui avait ses plans, qu’ils ont imposés finalement à Guillaume II, dépassé par les événements et les gens s’embrassèrent dans la rue à Paris, à Munich, à Berlin à Vienne, dans un grand élan de folle sentimentalité pour se voiler leur suicide collectif, leur arrêt de mort de l’Europe, la vraie.
Aujourd’hui il y a aux USA un parti de la guerre hystérique, qui a ses plans et sa groupie Hillary.
Il n’y avait pas de Roi en France pour calmer le jeu en 1914.
En 1870 quelques imbéciles à Paris voulaient aller à Berlin pour rien ! Un entretien diplomatique écourté. On a vu plus grave comme motif pour se battre. Les incendiaires sont minoritaires, mais qui les laissent faire, impunément, agir, tisser leur toile ? Ceux-là portent une immense responsabilité.
Actuellement en France, c’est la doxa aveugle des médias et le gouvernement. En attendant il faut veiller, regrouper ceux qui veulent réagir sans monter aux extrêmes et si nous n’avons pas de Roi, le porter dans notre cœur pour le jour où il pourra agir. Vaste programme. •
Vous le dites explicitement : le Kaiser Wilhelm II n’a – au final – rien pu face à la guerre qui arrivait.
Ensuite, il a tenté, comme Charles 1 d’Autriche…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tentatives_de_paix_pendant_la_Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale
La confrontation dans les Balkans de l’Autriche impériale avec la Russie de Nicolas II n’est pas pour rien dans le déclenchement du conflit.