Ce n’est pas la première fois que nous évoquons ici Nicolas Doze, cet excellent vulgarisateur d’un sujet parfois difficile, voire rebutant pour le grand public : l’économie.
De par son sujet – probablement – mais aussi parce qu’il doit l’être au fond de lui-même, Nicolas Doze n’apparaît pas comme un esprit sectaire, dogmatique, confondant sa carte de presse avec la carte d’un parti. Il parle juste et vrai, s’en tient aux faits et s’abstient de tout commentaire ou jugement partisan. Ce qui, dans un monde journalistique où le politiquement correct règne quasiment en maître, mérite d’être salué…
Ecoutez les 2’34 de cette courte « chronique éco » (courtes, donc pédagogiques et assimilables par le grand public, toutes ses chroniques le sont) : passée la première minute où il annonce deux bonnes nouvelles pour notre économie, Nicolas Doze commence à établir avec justesse et vérité un état des lieux de la situation globale de la France : ses points faibles, qu’il ne cache pas, bien au contraire (ses « trois boulets »+ : fiscalité trop lourde et inefficace, rigidités administratives, dépense publique…) et que nous ne cessons de dénoncer; mais aussi ses points forts, son attractivité malgré tout, et les multiples raisons de celle-ci….
L’ensemble est instructif, intéressant et juste ; et, surtout, dans la morosité ambiante, où l’anxiogène est presque partout, Nicolas Doze donne des raisons d’espérer : l’écouter, c’est comme respirer un grand bol d’air frais dans notre monde radio-télé si pollué par le conformisme et le parti-pris, à sens unique (de gauche) évidemment; et si déprimant, le plus souvent, à entendre tous ces prophètes de malheur nous expliquant que la France est finie …
Sa conclusion, que vous allez entendre, nous la faisons nôtre, bien sûr, et c’est tout le sens de notre combat politique pour un changement d’Institution. •
Nicolas Doze, « un chroniqueur économique » de grand talent? Il ne faut pas être difficile mais pour une fois qu’il ne critique pas totalement notre pays « et ses boulets » Pour l’écouter régulièrement je pense que c’est qu’un chroniqueur ultralibéral parmi tant d’autres partisans de l’Europe et de la mondialisation néolibérales. Un champion du patronat partisan de la déréglementation et de la précarité sociale la plus poussée pour les salariés, bref toutes les politiques qui échouent depuis plus de 30 ans. Tout ce que la droite la plus bête du monde s’entête à promouvoir, elle devrait se mettre à l’écoute de Theresa May qui bouleverse la donne politique, économique et sociale en vigueur depuis l’arrivée de Margaret Thatcher.
Grain de sel bien inspiré d’attirer l’attention sur Nicolas DOZE, et l’on pourrait étendre à la totalité de la chaine BFM Business, seule émission francophone en économie. Après plusieurs années d’écoutes, j’en tirerai les commentaires suivant :
Son très court billet du matin mérite effectivement d’être écouté, avec sa grande liberté de ton, toujours très bien documenté. En binôme avec l’économiste Jean – Marc DANIEL, X Ensea, administrateur de l’INSEE, et surtout d’une immense culture générale.
DOZE conduit à partir de 9 h, une émission originale «Les Experts» où il invite pendant une heure trois chefs d’entreprise ou responsables économiques. Demande du CSA ou sa propre initiative, quelques esprits socialisant très keynésiens (Alternatives économiques), voire des fous furieux du communisme (tel le Christophe Ramaux) se glissent dans les invités, mais en moyenne, l’assemblée est plutôt tournée vers l’entreprise, et les événements économiques mondiaux majeurs.
Sur BFM Business les émissions sont très inégales, vont des observations pertinentes et riches de Benaouda Abdeddaim, au journaliste terne Fabrice Lundy, politiquement correct et caisse de résonance de la propagande élyséenne.
Les autres chaines sont américaines ou britanniques.