Junker et Asselborn
Il est le chef de la diplomatie luxembourgeoise, ce Jean Asselborn qui vient de proposer, sur un ton martial et avec des mots très durs, d’ « exclure, au moins temporairement la Hongrie de l’Union Européenne ».
Pourquoi ? Parce que la Hongrie « viole les valeurs démocratiques fondamentales ». Ah, bon ! Mais, comment ça ? Eh ! bien, tout simplement parce que la Hongrie – comme du reste plusieurs pays du centre et de l’est de l’Europe – refuse le diktat du « parti immigrationniste », et ne veut pas accueillir de réfugiés syriens sur son sol !
Mais, en voilà une idée qui est plus que bonne : excellente. On peut même dire : excellentissime ! Oh ! oui, monsieur Jean Asselborn, s’il-vous-plaît, excluez, excluez encore ! Mais pas seulement la Hongrie : excluez-nous nous aussi, les Français ; et, tant que vous y êtes, excluez toute l’Europe : vous resterez ainsi seul avec Junker et votre clique technocratique « hors-sol » et non élue – donc sans aucune légitimité – et, nous, nous irons enfin un petit peu mieux, et nous aurons enfin – du moins de ce côté-là – la paix ! •
Voilà un vœu pertinent. Cependant il convient de dire que les réfugiés qui se pressent aux frontières de l’Europe sont en majorité issus d’autres pays que la Syrie, Éthiopie, Soudan, Mali, Côte d’ivoire, et que ces réfugiés sont en grande partie des réfugiés économiques.
« Réfugiés syriens », c’est l’excuse, le paravent, l’alibi pour tous les autres … Oui, bien d’accord.
Ces gens de l’Europe pourraient bien être « subventionnés », indirectement cela va de soi, par des multinationales dont l’intérêt premier est de vendre leurs productions. Pour cela il faut des consommateurs, de préférence dociles, pas trop riches, ni trop éduqués, afin qu’il puissent profiter en toute inconscience d’un système de crédit, qui les ruinera, afin de pouvoir s’acheter les biens qui leur seront proposés, et ainsi rester indéfiniment dépendants. Donc, il faut des immigrés, de préférence économiques, afin d’amorcer une pompe quasi éternelle pour des industriels-financiers-commerçants, unis dans la jouissance sans fin d’une société ouverte au réservoir de pauvreté éternelle du monde. Un beau projet, bien inhumain, sous couvert d’humanité aux couleurs de l’accueil, avec l’appui, comme toujours, des idiots utiles. Le grand homme de marketing qu’était Trujillo commençait ses séminaires à New York par cette phrase dans les années d’après-guerre : « Nous allons respecter une minute de silence à la mémoire de toutes les compagnies qui seront mortes cette année, pour avoir refusé une goutte de perte dans un océan de profit » La logique a été transposée par le moyen de l’OTAN à l’Europe, et, dans l’esprit des clercs en place, les nations doivent aujourd’hui laisser la place aux nouveaux consommateurs individualisés déracinés, et pour cela, les Peuple être changés. Toutefois, même si le projet semble bien avancé, il existe une constante qu’il serait bien hasardeux de trop longtemps négliger sans danger, « Il en va des Peuples comme l’eau et l’huile, ils ne se mélangent pas durablement. » Avis de tempête.