Par Marcus Graven
Une réflexion qui, dans sa rudesse, dit bien des vérités. [Riposte laïque du 13.10] … Un lecteur avisé écrit sur le sujet : « Pour ce qui est des juges nous pourrions nous croire au XVIIe et XVIIIe siècles : les Robins ont toujours emmerdé le Pouvoir. » Encore fallait-il qu’il y en eût un, ce qui était alors le cas et ne l’est plus. LFAR
Les propos de Hollande continuent d’agiter la caste. Non pour leur véracité, mais pour les dégâts que pourrait faire la vérité.
On lui reproche de parler comme un enfant en utilisant la répétition du pronom personnel du sujet : « La France, elle est…», de tenir des propos incorrects sur l’islam, sur l’absence de cerveau des footballeurs et surtout sur les juges.
Ces petits messieurs sont vexés d’être considérés pour ce qu’ils sont, les membres d’une « institution de lâcheté ». « C’est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats. On se planque, on joue les vertueux… On n’aime pas le politique ». Des lâches, arrogants, imbus d’eux-mêmes, des donneurs de leçons qui refusent la moindre observation critique.
Les deux plus hauts « enrobés » de France, Bertrand Louvel, le premier président de la Cour de cassation, et Jean-Claude Marin, procureur général, sont choqués et au nom de la confrérie sont venus se plaindre à l’Elysée du manque de respect du Président de la République envers eux.
« Il n’est pas concevable de diffuser parmi les Français une vision aussi dégradante de leur justice », a déclaré Louvel.
Messieurs les juges, vous êtes les premiers à diffuser une image dégradante de votre profession.
Chaque fois que l’on se retrouve devant vous, on sort dégoûté de cette justice rendue en notre nom, alors qu’elle n’est rendue que selon votre bon plaisir et vos accointances idéologiques.
Qui n’a pas rêvé de vous poursuivre pour mise en danger de la vie d’autrui quand vous libérez des racailles plus vite que leurs ombres ; pour intelligence avec l’ennemi quand vous mettez sur le même plan les agresseurs musulmans et ceux qui osent se défendre comme Philippe Vardon, comme les deux Corses de Sisco ; pour complicité d’assassinat quand vous laissez dans la nature des terroristes « allahou akbarisés » comme Larossi Abballa, le tueur du couple de policiers de Magnanville (Yvelines) alors qu’il avait été condamné en 2013 pour liens avec une filière d’envoi de combattants dans les zones tribales pakistanaises ; pour atteinte à la liberté d’expression quand vous refusez d’entendre Eric Zemmour ; pour entrave à la justice quand vous acceptez de prendre en compte les plaintes les plus connes contre les patriotes ; pour outrage à la dignité humaine quand vous faîtes embastiller un homme de 82 ans qui a surpris deux cambrioleurs à son domicile et tiré en l’air pour les faire fuir ?
Entre 1940 et 1944, vos prédécesseurs siégeaient dans les sections spéciales et appliquaient rétroactivement les lois.
Aujourd’hui, vous hurlez que « l’autorité judiciaire doit s’émanciper enfin de la tutelle de l’exécutif ». On se demande bien pourquoi. Pour être sûrs de votre totale impunité ?
N’importe quelle profession peut être poursuivie pour faute. Sauf vous.
Nous avons pu le constater avec le juge Burgaud à peine réprimandé par votre caste pour ses errances qui ont brisé tant de vies. Avec les écoutes illégales que vous employez tout de même pour poursuivre ceux qui vous déplaisent. Avec l’établissement d’ « un mur des cons » où figuraient ceux qui ont dénoncé vos contradictions et vos outrances. Avec vos prises de position sur l’immigration.
Vous ne jugez pas les Français, vous les détestez. Vous les rêvez en « espèce amoindrie, presque ridicule, une bête de troupeau, quelque chose de bonasse, de maladif et de médiocre » (Nietzsche).
Vous êtes payés par nos impôts, vous nous appauvrissez en nous prélevant avec des amendes souvent iniques et injustifiés des sommes considérables (Renaud Camus en sait quelque chose) et vous voudriez, contrairement à tous les autres travailleurs, ne jamais rendre compte de rien ?
« Indépendance des juges », clamez-vous comme des renards réclamant la liberté de la volaille devant un poulailler.
Laxistes quand c’est l’Autre, sévères quand c’est le Même, vous voulez être intouchables.
Vous vous sentez humiliés, dites-vous. Parce que ceux qui passent devant vous ne le sont pas quand vous leur faites vos cours de morale à deux balles.
Hollande vient de formuler ce que la majorité des Français pensent des juges.
Je conseille à tous ceux qui sont convoqués devant un tribunal parce qu’ils ont dévié du politiquement correct, de la bien-pensance islamophile, de venir avec le passage du livre de Hollande vous concernant et de vous le lire. •
Merci à Yves BOULON de nous avoir signalé ce texte.
Lire aussi dans Lafautearousseau …
Riposte laïque : « En disant le réel, Hollande a appuyé sur le bouton, tout va sauter…»
On ne saurait mieux dire. La justice française est un modèle de partialité et de lâcheté et d’inefficacité. Je dînais dernièrement avec 3 magistrats de haut rang qui m’ont avoué que les décisions « politiques » n’étaient pas motivées par le droit mais par la prise en compte de leur retentissement éventuel. Tout est dit.
Bravo Marcus, avec quelques petites remarques cependant.
1) Ce n’est pas le pouvoir judiciaire qui est inféodé au pouvoir politique, mais le contraire, étant lui-même inféodé aux forces masquées. C’est pour cela que les juges sont assujettis au retentissement des média, qui sont la voix de ces forces masquées. Ce qu’a très bien exposé Antiquus.
2) Ce sont les Parlement qui ont fait tomber la Monarchie et non le peuple, mais avec l’aide de la Finance. Les Parlements étaient la caisse de résonance des forces masquées. Ils ont aboyés quand Louis XVI a voulu instaurer l’égalité de l’impôt à tous les Français, et l’ont forcé à convoquer les États généraux à la faveur desquels ils lui ont pris le pouvoir.
Quand la justice tombera, la République suivra, par inversion du cours de l’Histoire.
3) C’est une erreur de stigmatiser les Sections spéciales instaurées sous le gouvernement de l’État français. Nous avions signé un armistice avec nos vainqueurs à qui nous avions déclarer la guerre. Cet armistice n’a pas été respecté par les disciples du déserteur de Londres, ni par ceux du déserteur de la datcha de Crimée (Thorez), lequel avait été pro-nazi en vertu du pacte germano-soviétique.
Ce sont donc nos vainqueurs qui nous ont obligé à créer les Sections spéciales et la Milice, sous la menace qu’ils allaient faire la vilaine besogne eux-mêmes.
Les juges de ces Sections spéciales étaient des gens courageux qui savaient, par le sort de ceux qui les avaient devancé, qu’ils allaient à la mort, par l’assassinat ou par la vengeance après la Libération.
Ce sont ces deux déserteurs qui ont fait l’Épuration, et qui ont ramené les partis, dont le communiste, et la franc-maçonnerie, qui tous avaient miraculeusement disparus.
Baudouin
Votre article est excellent !Oui c’étaient des gens très courageux qui se sont sacrifiés pour éviter à leur compatriotes des peines terribles .
En ce jour de la Toussaint qu’ils reposent en paix .
Tout ceci est bien dit, oui, mais on aurait aimé que ce soit écrit sans cette abondance de fautes d’orthographe., ce qui arrive trop souvent, hélas ! y compris dans Politique Magazine….
L’emballement est de mauvais conseil, et les coupables sont rarement ceux qui sont désignés par la vindicte, souvent orientée voire manipulée, qu’elle soit populaire ou singulière. Juger les juges est une de ces tartes à la crème que d’aucuns aiment mener pour soulager leurs frustrations ou leurs ressentiments, compréhensibles, souvent légitimes, mais en l’espèce plutôt mal orientés. En effet, les juges ne sont que la partie visible d’un système judiciaire dont ils ne font pas les règles, puisque ces dernières sont édictées par la Loi, elle-même fruit des débats, ou de leur absence éventuelle, du parlement rempli d’élus, donc de politiques. Que le premier d’entre eux, se livre ainsi, dans un livre, devant des journalistes ravis de la bonne aubaine, est sidérant, et consternant, du fait qu’il eut plus de quatre ans pour changer les choses et qu’il n’en fit rien. Il est donc le plus mal placé pour émettre des commentaires sur les conséquences de sa totale absence de gouvernement et de propositions de Lois afin de rendre la justice et le comportement des juges plus en conformité avec les attentes des Français. Rappelons que la Loi est normative en France, autrement dit, que ce qu’elle dit est obligatoire, et que ce qu’elle ne dit pas, n’existe tout simplement pas. Il en découle une très faible possibilité d’interprétation, en dehors de l’application du présupposé logique de la règle de Droit, et de la qualification juridique des faits. Ceci veut dire qu’un juge n’invente pas le Droit, il l’applique, et qu’il est donc parfaitement intellectuellement malhonnête lorsqu’on est Président de la République, de critiquer des juges qui ne sont pas décideurs, quand on n’a rien fait pour améliorer leurs décisions, c’est à dire le Droit applicable, alors même qu’on en avait le pouvoir. Les élucubrations de ce président de carnaval, ne sont qu’un voile d’hypocrisie démagogique pour utiliser à son profit les sentiments négatifs des Français sur leur justice et les juges, alors que les vraies causes de leur mécontentement sont à rechercher chez lui, chez ses ministres de complaisance, et sa majorité kaléidoscope. Une fois de plus il fait honte à sa fonction en prenant en otage le Peuple et les Institutions que sa fonction lui commande de protéger pour le bien de la France. Ce comportement faisant fi des devoirs et des responsabilités de sa charge, est à son niveau une infamie.
Je suis assez d’accord avec le point de vue exprimé par J.F. d’Estienne. Le juges ont le devoir d’appliquer les lois, même si elles les heurtent sur le plan personnel, que des politiques souvent démagogues ont fait voter par le parlement pendant les cinquante dernières années et continuent de faire voter sans mesurer leur impact ou au contraire en le mesurant trop bien. Tous les juges ne sont pas membres du Syndicat de la magistrature qui clame sa faveur pour une politique de gauche depuis plus de quarante ans, alors que la dignité des magistrats réside dans le respect de leur devoir traditionnel de réserve. Les juges ne devraient pas se mêler de politique sauf à démissionner au préalable de leur fonction.
Ceci dit, il n’est pas très malin de la part de François Hollande de critiquer comme il l’a fait l’institution judiciaire dont il est garant en tant que Président de la République de l’indépendance à l’égard de de tout pouvoir, de tout lobby ou autres groupes de pression.