Jamais deux sans trois, selon le dicton. Nous avions déjà épinglé, par deux fois, le 5 mai 2011 et le 13 septembre 2013*, les stupéfiants mensonges de François Reynaert, sa propension inouïe à déformer et truquer l’Histoire, sa mauvaise foi abyssale.
Nous sommes revenus, dimanche, sur le personnage, pour lui asséner un troisième « pan sur le bec », bien mérité après ses propos sur Maurras, qui ne discréditent et ne disqualifient que lui. Dans l’actuel jargon des journaleux bobos-gauchos, on dirait de ses propos qu’ils sont « nauséabonds », « stigmatisants », voire « glaçants », qu’il s’agit d’un dérapage. Mais, là, il s’agit d’un dé-constructeur de la vérité historique, de notre Histoire, de nos racines.
Le pire est qu’il est content de lui, le pseudo historien mais vrai menteur François Raynaert, toujours en train de rigoler, un peu comme – toutes proportions gardées – un Laurent Ruquier ; ravi de ses blagues qui ne font rire que lui et ses acolytes, réunis pour ça, et qui sont persuadés, comme lui, dans leur bulle télévisuelle, qu’ils sont le centre du monde.
Nous avons pointé, ce dimanche, les mensonges sur Charles Maurras de cet « ennemi déterminé et déguelasse », comme le désigne un commentaire de Pierre Builly.
Mais, le hasard voulant que jeudi dernier (le 3 novembre) la chaîne 23 de la TNT ait diffusé L’Ombre d’un doute, de Franck Ferrand, Fallait-il condamner Marie-Antoinette ? nous reviendrons sur un autre sujet d’opposition frontale avec François Reynaert, celui de notre note la plus lointaine (celle du 5 mai 2011) : qui a trahi la France ?
Et, Franck Ferrand le montre bien dans son émission, c’est la déclaration de guerre à l’Autriche, en 1792, qui est au centre de tout. Et qui condamne notre Système actuel, qui se fonde sur la révolution de 1789, comme le stipule le court et néfaste préambule de notre Constitution.
La vérité vraie, pas la vérité officielle réécrite par François Reynaert, est claire et limpide. Avant même d’exister, la Révolution et la République ont été pensées et voulues en intelligence avec l’ennemi : à savoir, la Prusse. La Royauté française, après une longue lutte de deux siècles contre la Maison d’Autriche, commencée dans les années 1500 entre François premier et Charles Quint, avait remporté la victoire. Le moment était venu de s’allier à l’ennemi d’hier vaincu – l’Autriche – pour combattre le nouvel ennemi, dont l’émergence avait assombri les dernières années du règne de Louis XIV, assailli de sombres pressentiments qui, malheureusement, ne le trompaient pas.
Cela, la royauté française, progressiste au vrai sens du terme, l’avait bien compris, et Louis XV, avec raison, procéda au renversement des alliances : France et Autriche contre Prusse. Mais les philosophes, malgré leur intelligence, raisonnèrent au passé prolongé, et ne comprirent pas ce progressisme ; ils furent rétrogrades et passéistes, admirèrent la Prusse. Cette prussophilie – véritable « intelligence avec l’ennemi » – durera jusqu’au réveil brutal de 1870, et même encore après, pour certains.
On l’a bien vu, ce jeudi, avec Franck Ferrand : c’est en forçant Louis XVI à déclarer une guerre à laquelle il ne pouvait que s’opposer; un Louis XVI qui n’avait plus le pouvoir, et presque plus de pouvoir – par sa faute – que la révolution a pu triompher, la royauté être abolie et la république être instaurée : car les révolutionnaires mettaient ainsi le roi en contradiction frontale avec les exaltations suicidaires d’une opinion publique trompée, et peu compétente en matière de politique extérieure.
Oui : Encyclopédistes, révolution, républiques et empires n’ont été possibles – et n’ont mené de politique – qu’en intelligence avec l’ennemi, en trahissant les intérêts supérieurs de la Nation française.
Que cela plaise ou non au pseudo-historien mais vrai désinformateur François Reynaert, apôtre aveugle et sourd d’un Régime, d’un Système nés de la trahison des intérêts supérieurs de la Nation… •
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mais à la fin, qui est ce françois reynaert ?
comme bhl, un informé autoproclamé ?
même en se tenant à peu près au courant de ce qui se passe, un illustre inconnu, sauf peut-être dans sa bulle