Illustration La Couronne
Avec style et couronne
Entendons-nous. Il ne s’agit pas de louer Action française ni de ressortir la bannière à fleurs de lys. Mais de rêver un peu aux bienfaits insoupçonnés d’un système qui, avouons-le, a son charme. Ce que prouve The Crown, une excellente série diffusée sur Netflix à partir du 4 novembre. Attention, on risque de brûler sa carte d’électeur ! The Crown raconte 63 ans de règne d’Elizabeth II, reine d’Angleterre. Un mélange de Game of Thrones (moins la nudité) et de House of Cards (moins la démocratie). Surtout, cette monarchie, mine de rien, affiche certaines qualités absentes de notre vie politique.
Par exemple, l’allure. Entre une Elizabeth (incarnée par Claire Foy) qui descend de calèche, la nuque droite, et un président qui ruisselle sous la pluie, soyons honnêtes, y a pas photo (comparez aussi une Diana qui sut élégamment faire sa vie ailleurs tandis que, en France, nous avons un président en scooter. Le seul Français qui fit preuve d’une noble discrétion, c’est Mitterrand, et c’était bien un monarque). Continuons. Et regardons les effets : une foule qui scande « We want a king ! », une autre, indignée, à l’usine Alstom de Belfort… Enfin, entre un système assez féministe pour privilégier une dame, tandis que son mari reste figurant, et les attaques machistes entendues dans un hémicycle, que choisissez-vous ?…
Ah ! j’oubliais le sens du tragique : de Sissi à la reine Fabiola, chez les aristocrates, même le chagrin a du panache ! Ajoutons qu’une monarchie est compatible avec une logique parlementaire : l’excellente Revue des deux mondes de ce mois-ci, consacrée à « La Nostalgie du roi », rappelle que c’est sous Louis XIV qu’émergea l’Etat français moderne. Moralité : un sondage du 29 août de l’institut BVA révèle que 17 % des Français voudraient d’un roi comme chef de l’Etat, et 39 % (+ 16 points par rapport à 2007) y verraient un effet positif sur l’unité nationale. Ma révérence ! •
Voila qui est, somme toute, très positif pour remettre dans l’esprit des gens l’idée royale. qui redevient ainsi, petit à petit, quelque chose de moins incongru que ce que l’idéologie dominante voudrait continuer à croire et à faire croire.
Mais oui, c’est positif ! Même ce genre de niaiserie instille ici et là des gouttes sentimentales qu’il ne tient qu’à nous de rassembler en un ruisseau, puis dans une rivière, puis…
Dieu sait si le côté « Point de vue-Images du monde » (du « grand monde ») m’exaspère et si les reportages sur les aventures de Gastounet m’accablent mais enfin nous ne ferons rien sans cette adhésion primale, primitive, ridicule et touchante…
Arrêtons de rêver, sachons pour une fois trouver la vérité, celle qui nous sotte aux yeux; et raisonnons ensemble sur le devenir que nous allons l’an prochain offrir à nos enfants . Nous pensons savoir le choix dans cette fameuse démocratie dite universelle d’élire un chef de troupe. Mensonge, mais nous prenons plaisir à entendre les médias à souhaiter un président, quelque soit ses capacités, puisqu’il est issu des partis politiques installés. Et, peu importe si c’est bien votre bulletin qui fait la loi. La gestion électorale et la politique du pays sont descendues si bas que nous pouvons nous poser des questions, sur la démocratie Française. Gauche de gauche, gauche en demi teinte,milieu ou droite dite convenable, il y a de quoi magouiller à son aise. Alors, nous aurons un président normal, et une politique ultra libérale qui détruit notre histoire, nos valeurs, nos coutumes pour imposer une France qui n’a pas d’après eux d’origine chrétienne et même d’origine tout court et il continuera à prendre celles des autres. Il aura suffit d’entendre les haut le coeur des médias en tous genres sur nos ancêtres les Gaulois, ces Celtes prénommés Gaulois par César. A moins qu’un sursaut comme en 14 nous fasse élire le front national au pouvoir? C’est bien l’analyse du moment. Alors oui si nous savions voir la vérité et raisonner en intelligence nous saurions qu’un roi, ou une reine, sans lui coller toute une tribu de cousinade, est notre seule sortie par le haut dans un monde planétaire qui n’est pas tendre. Il faut un souverain de poigne pour redréer une nation Française, sans se faire manger par les grands qui se partagent le monde. Entre la peste et le choléra saurons nous choisir une troisième voie. La vraie