L’ancien ministre de l’économie pratique l’art du grand écart. Celui qui livrait une réflexion inattendue sur la figure du roi il y a un an, puis visitait Philippe de Villiers au parc du Puy du Fou en août, est également un conférencier du Grand Orient de France ; le 21 juin, Emmanuel Macron planchait dans les loges lors d’une tenue blanche fermée. Rebelote en septembre. Tandis que, le 6, il petit-déjeunait « de manière discrète » avec des prêtres influents du diocèse de Versailles – puis le faisait savoir –, il affirmait sur TF1 et dans la presse régionale vouloir réunir « tous les progressistes contre les conservateurs ».
Peu de temps après, il déclarait sur la chaîne I24news que « les réfugiés sont une opportunité économique pour la France ». Macron, candidat progressiste ? C’est ce que suggère l’analyse de ses principaux soutiens. Son association – En Marche – est apparue comme une émanation de l’Institut Montaigne, un lobby libéral financé par les grandes multinationales européennes et américaines, favorable à l’immigration et à l’Union européenne. A son lancement, le mouvement d’Emmanuel Macron était domicilié à l’adresse personnelle de Laurent Bigorgne, le directeur de l’Institut Montaigne.
Pour monter sa campagne médiatique, En Marche a puisé dans les réseaux très puissants de Dominique Strauss-Khan. La communication est assurée par Ismaël Emelien, un homme formé chez le géant de la publicité Euro RSCG, l’entreprise qui contrôle (avec Publicis) la majeure partie des annonces payantes passées dans les médias. Pour vendre l’image de l’ancien ministre (clips, meetings, etc.), En Marche a passé contrat avec la plus grosse entreprise de stratégie électorale en Europe, Liegey Muller Pons. La machine est bel et bien « en marche »… •
Merci pour ces informations
Il est en effet essentiel de savoir qui est derrière ce monsieur …