Dans le premier tome, Louis Groston de Bellerive de Saint-Ange (1700-1774), dernier capitaine français en poste, devait remettre les clefs de différents forts français aux mains des Anglais. C’était là une manière de mettre un terme (physique) à la guerre de Sept ans.
Mais fin 1765, les Français ne sont toujours pas partis. Pourtant l’accord signé avec les Anglais date de 1760. Certains chefs indiens ont signé la paix avec ces derniers mais tous ne sont pas disposés à suivre la « perfide Albion ». Même Louis de Saint-Ange doute des intentions réelles des Anglais sur leurs nouveaux fiefs.
Il est fort peu pressé d’honorer les engagements de la reddition française. Surtout qu’il convole en justes noces avec Dimanche Manitoua, jeune femme indienne native de la province de l’Illinois…
Ce deuxième opus invite le lecteur à s’envoler vers les belles contrées d’Amérique du Nord et du Canada à la manière d’un Jean Raspail qui nous invitait à le suivre dans le Royaume d’Auracaunie et de Patagonie avec Antoine de Tounens.
Il est vrai qu’il a adapté les Sept cavaliers et Les Royaume de Borée du grand écrivain. Avec un sens de la mise en scène et du détail, en particulier celui des uniformes, Jean Terpant prouve qu’il compte dans le milieu du 9e art. Pour le plus grand bonheur de ses lecteurs. •
Capitaine Perdu -Tome 2 – Jacques Terpant – Editions Glénat – 56 pages – 14,50 euros