L’histoire de l’Abbaye de Jumièges s’étend des années 654 – celles de sa fondation – jusqu’à 1790 – année où la Révolution dispersa les moines, avant d’entamer la démolition de l’édifice.
Détruite une première fois par les Normands le 24 mai 841, l’Abbaye fut reconstruite et solennellement consacrée en présence de Guillaume le Conquérant le 1er juillet 1067; son abbé participa au procès de Jeanne d’Arc, prenant parti contre elle, forcé par les Anglais et la Sorbonne (Paris était alors aux mains des Anglais); Charles VII y résida, avec Agnès Sorel, et Charles IX y vint également, pour constater les dégâts causés par les Guerres de religion.
Il revenait à la funeste Révolution – là comme ailleurs : elle a détruit entre le quart et le tiers de notre Patrimoine artistique !… – d’achever définitivement l’édifice, qui ne cesse pourtant de rayonner, tellement ses ruines sont splendides et évocatrices.
En 1947, l’Abbaye de Jumièges et son parc furent classés monuments historiques.
Depuis, de nombreuses initiatives permettent à ce lieu magnifique de continuer à transmettre son message, comme l’on dit un peu pompeusement – et ridiculement – aujourd’hui.
Nos lecteurs connaissent bien l’excellent Patrimoine en Blog de Benoît de Sagazan, que nous avons cité à de très nombreuses reprises ici même. Entièrement repensé et présenté sous une forme des plus attrayantes, ce Blog nous a apporté récemment, à propos de Jumièges, une excellente nouvelle : une convention de mécénat vient d’être signée pour la restauration d’une partie de cette abbaye ,que Benoît de Sagazan, vidéo à l’appui, n’hésite pas à appeler « la plus belle ruine de France ».
Jugez vous-même !…
FAIRE ET DÉFAIRE C’est toujours travailler si seulement après les déboires de la révolution cette abbaye reprend sa splendeur et bien parfait car il n’y aurait pas autant de chômage si on aimait nos pierres de FRANCE !!!
c’est vrai que la culture çà dégouline mais nos moines de CONQUES on laissés un héritage culinaire ‘l’aligot’ ET PRENONS LE TEMPS DE VOIR ce que tous nos consacrés ont laissés au pays !
Si seulement la restauration de l’Abbaye pouvait être complète avec un retour de moines attachés à la Règle … alors nous pourrions non seulement dire Merci Monsieur Benoît de Sagazan mais aussi Merci Mon Dieu !