À l’occasion de la sortie de son livre La Cause du peuple, Patrick Buisson évoque ici pour Boulevard Voltaire [10.12] Nicolas Sarkozy, Donald Trump, le hiatus entre les promesses de campagne et l’action politique, le combat entre « les enracinés du local » et « les agités du global », l’absence de culture de la classe politique, l’identité, l’amitié française, le lien social, les enjeux métapolitiques, la révolution conservatrice, le fait religieux, le sursaut identitaire, la possible guerre civile… mais aussi son espérance : nous sommes à la fin d’un cycle et au début d’un autre.
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Comme un maurrassien, Buisson fait remonter ce cycle finissant aux Lumières et le définit par ce que nous appellerions ici un processus révolutionnaire conduisant à la société que nous connaissons aujourd’hui. En ce sens, Patrick Buisson est aussi un antimoderne. Volens nolens, il se rattache à la pensée contre-révolutionnaire. Laquelle serait donc, un jour, maitresse du nouveau cycle qui s’ouvre. C’est évidemment à ce titre qu’il nous intéresse éminemment. C’est, pour la cause que nous défendons ici, d’une importance majeure. Lafautearousseau •
La Cause du peuple
Boulevard Voltaire
Ce ne sera pas une « contre-révolution » mais une large pause de la modernité. Comme le dit le sociologue Jean-Pierre Le Goff ce sera une conservation de la modernité, la fin du gauchisme culturel issu de Mai 68.
Chers tous ! Ce livre est merveilleux et l’ on comprend pourquoi les médias ont tout fait pour accabler Patrick Buisson .Sans aucun doute c’est un livre de fond de bibliothéque .L’analyse sur ce qu’est devenu la « droite » et sa trahison envers la classe ouvrière est véritablement somptueuse. Tout comme le passage sur les médias .L’aspect critique sur Sarkozy est le complément indispensable pour nous proposer un vrai remède à notre France si décadente.. Lisez faites lire ce chef d’œuvre et nous comprendrons mieux la grande manip républicaine !
Bonjour, Camelot
Vous parlez de la « droite » et de sa trahison des classes populaires. Vous évoquez certainement les Socialistes, ceux qui se disaient de gauche et s’avéraient n’être que des « libéraux » réactionnaires (pléonasme) les plus rancis.
Libéralisme au sens français du terme, par opposition au « libéralisme » anglo-saxon qui veut dire « Démocrates », par opposition à « Républicains ».
La gauche (socialiste) a opéré depuis Maastricht une grande révolution orbitale vers la droite extrême. On en retrouve tous les ferments mortifères, dans les lois Macron-El Khomri sur le travail, la loi Urvoas sur l’organisation des élections Présidentielles, et la démolition de l’héritage Gaulliste né en 1946 du CNR, avec la privatisation de la sécurité sociale, privatisations de l’ EDF, Poste, autoroutes, bref, démantèlement de la France, engagée depuis Bruxelles, sous l’égide de l’UE.
Par contre la droite « conservatrice » gaulliste et non « réactionnaire », renforcée par une vision chrétienne sociale a pu gouverner pendant près de trente ans, et donner à notre pays un destin. Vous remarquerez comme moi, que nous n’avons plus rien à offrir de vision sociale et d’avenir aux générations futures. L’héritage socialiste et des libéraux en général se résumant à un chaos destructif.
Je suis entrain de lire le livre de Buisson et je dois dire que je suis très admirative de la forme littéraire achevée de cet ouvrage.
J’ai d’abord cru – évidemment sottement influencé par les gazettes – que le livre de Buisson n’était qu’un compendium de ragots, comme il y en a tant et tant.
Selon beaucoup – et notamment LFAR et ses lecteurs – c’est beaucoup mieux que ça : un véritable livre politique. Je viens de me l’acheter et peut-être faut-il conseiller à tous de demander au Père Noël de placer le bouquin dans les petits souliers de chacun.
Cela dit, je ne lez lirai pas avant quelques semaines, parce que je suis sur autre chose.
Parlera-t-on encore de Buisson en mars ?
Je ne suis pas d’accord Buisson ce n’est qu’un satellite de la pensée maurrassienne il ne fait que répéter ce que Maurras a pu prédire pour l’avenir du pays
Cher fada,
Un satellite de la pensée maurrassienne, c’est déjà ça.
Non Buisson ne fait pas que répéter ce que disait Maurras.
Il fait ses propres analyses des réalités d’aujourd’hui, mais, il est vrai, à la maurrassienne. Faut-il le lui reprocher ?
La question de l’héritage maurrassien est loin d’etre close depuis que le regretté Victor N’Guyen l’a posé lors du Colloque Charles Maurras de 1968. Elle se pose aujourd’hui pour Buisson mais pas « que Buisson ».
Le feu couve toujours sous la cendre…