Berlin est en deuil. Un lourd camion pris en main par un djihadiste a semé la mort le 19 décembre dernier dans le plus fameux marché de Noël de la ville. Un attentat islamiste qui est en lui-même un signe évident, signé Daech, revendiqué comme tel.
Oui, l’acte est conçu, voulu en lui-même. Comme en France, à Nice, le jour du 14 juillet. Comme toutes les fois précédentes. Les circonlocutions ne servent plus à rien. L’ennemi est connu. Il fait la guerre comme il l’a toujours faite, y compris et surtout sur ses propres territoires – les pauvres gens, du Proche-Orient au Maghreb et au Sahel, en savent quelque chose – par la terreur, l’arme des faibles qui jouent aux forts.
L’ambassadeur de Russie à Ankara, Andreï Karlov, le même jour a été assassiné à bout portant au cri de « Allahou Akbar » et « N’oubliez pas Alep ». L’assassinat est pareillement signé. En dépit des discours larmoyants et lénifiants des Occidentaux, la Russie menait la guerre où il fallait pour liquider une poche terroriste et assainir le nord-ouest de la Syrie. Toutes les composantes de l’islamisme terroriste représentent le même danger, d’Al Qaida, al-Nosra, Fatah al-Cham et autres à Daech.
Elles pratiquent, toutes, la même stratégie de l’enfermement des civils dans leurs bastions. Partout les mêmes tactiques en Asie comme en Afrique : l’utilisation des gosses comme bombes vivantes, des femmes comme esclaves sexuelles ou comme instruments guerriers et des populations tantôt comme boucliers, tantôt comme champs de batailles. Il en est et sera à Mossoul, bientôt à Idlib, comme à Alep. Refuser de voir la réalité comme le font bureaucrates et politiciens de nos prétendues diplomaties et gouvernances européennes, c’est être complice actif de ces « salopards ».
D’où les réactions. Comment ne pas être lassé, exaspéré par les commentaires indéfinis de nos commentateurs patentés aux ordres de la gouvernance officielle de la mondialisation heureuse ? Ils auront beau dire ce qu’ils veulent de Poutine, les Russes préfèreront pour leur part Poutine qui, du moins, est un chef d’État qui sait ce qu’il doit et veut faire.
Et la même chose pour Trump : l’homme a su se choisir une équipe de fortes personnalités, hommes d’entreprise, de combat, de conviction, généraux éprouvés au feu de la guerre ; l’Amérique se sent à nouveau elle-même, grande et déterminée, comme le proclamait le slogan de campagne du nouveau président.
Les peuples européens frémissent : ils en ont assez des gnomes qui leur dictent leur loi. Qu’est-ce que Juncker et sa commission de grands benêts qui n’ont de ruse que pour leur carrière ? Loin de faire l’Europe, ces bureaucrates et technocrates l’ont détruite, en la saccageant à l’intérieur et en l’ouvrant, désarmée, à tous les vents financiers, à toutes les compétitions sauvages et à tous les flux migratoires.
L’Angleterre s’en est retirée pour se sauver. La Pologne qui renoue avec son passé et qui s’est publiquement et en foule vouée, le 19 décembre, au Christ-Roi (personne n’en a parlé !), ne se laissera pas anéantir. La Hongrie a décidé d’être elle-même.
Il s’en est fallu de peu que l’Autriche reprenne son destin en main. Demain, les Pays-Bas ? Et les pays du Sud minés d’absurde démocratie qui littéralement les tue ? Et, peut-être, l’Allemagne ?
Et la France ? Elle qui a subi déjà tant d’attentats ? Et qui est visée plus particulièrement ? Alors que tout la fragilise : une économie en berne, une agriculture sinistrée, une industrie en grave déclin, des finances publiques grevées de dettes insupportables, un système de santé au bord de la faillite, une immigration incontrôlable, des territoires hors la loi. Eh bien, ses politiciens en sont à jouer comme des gosses à celui qui aura la place, à ceux qui auront les places. Spectacle ridicule dont les honnêtes gens ne peuvent être que dégoûtés.
Que nous réserve 2017 ? Ceux qui ont le sens de la patrie, savent bien qu’au-delà des jeux stériles et des oppositions vaines, la France n’a d’avenir comme toute nation qui se respecte, que si elle retrouve son esprit. Un Français sait quel il est ? Noël ne peut que le lui rappeler. •
Toujours aussi excellent. Merci Hilaire de Crémiers.
Remarquable analyse d’Hilaire de CREMIERS, quelle différence avec les coureurs de votes, prêts à prostituer la FRANCE pour assouvir leurs ambitions électorales.
MERCI MERCI MERCI il existe des hommes qui ont la capacité de mobilisé LE FRANÇAIS dans ses racines BON NOEL
Merci et bien vu. Après avoir coupé la tête du « père » de la nation, les révolutionnaires sont devenus les aristocrates de leur république. Ce n’est pas l’outil qu’il faut critiquer,mais l’esprit qui leur permet de bien vivre à nos dépends. A la suite des guerres meurtrières que ces élus et dirigeants ne cessent de provoquer depuis deux petits siècles nous aurions du espérer la paix et bien non; et ou allons nous. Réfléchissons, réagissons, nous gens de France. Arrêtons de nous opposer les uns aux autres, acceptons l’autre, à la condition qu’il accepte nos principales valeurs Mais avons nous encore quelques valeurs…. D’un coté des énarques focalisés sur la pensée unique de l’homme planétaire, beaucoup pour les avantages personnels, d’un autre coté des fous qui se servent, ou qui sont au service, d’une pensée du début du médiéval pour coloniser le monde et qui utilise grâce à notre passivité notre pays pour envahir l’Europe, aidés semble t-il par nos propres gouvernants. Et nous, le peuple, gens de France au milieu, parce que certains sont encore prisonniers de pensées rétrogrades, aveugles de l’histoire qui se vit sous leurs yeux; Et, si nous prenions le temps de poser le problème,;l’avortement et le mariage pour tous, créer encore des quartiers hors nation, accepter les provocations vestimentaires, se faire élire sur le nombre de fonctionnaires, ce pourrait être redéfinir l’état Nation; or ce ne sont que des foutaises d’intellectuels fatigués, bien loin du monde qui se fige durement. Demain il sera peut être trop tard, Oui vous avez raison, il est venu le temps pour que des intellectuels avertis apportent la ou les vérités sur ce monde en plein bouleversement. La république n’étant qu’un outil, on peut et on doit soit changer l’ouvrier, soit changer d’outil, si nous désirons encore vivre en toute liberté…..et joyeux Noël à tous. Si la France moderne est encore chrétienne, c’est que la chrétienté, la vraie, celle de France, est ouverte à la raison.