L’agence immobilière Laforêt à Levallois-Perret
Ils sont, soi-disant, pour la liberté de la presse, les soi-disant antiracistes. Pour eux, par exemple, Charlie Hebdo peut se moquer en des termes particulièrement brutaux et grossiers des religions ou des sinistrés d’Amatrice, ils s’en fichent, du moment que, Charlie Hebdo, c’est « leur » côté, et « leur » presse, et « leur » opinion. Mais, dès qu’on dit une chose qui leur déplaît, alors, là, ils hurlent à la mort. C’est cela que nous dénonçons ici, une fois de plus : cette tartufferie, cette arnaque du siècle qu’est le soi-disant antiracisme dont ils ont fait leur fonds de commerce (juteux, le fonds de commerce !), cette mauvaise foi abyssale des chantres du politiquement correct.
Voyons-y donc d’un peu plus près : « Pas de noir », spécifiait – il est vrai sans ambages – une annonce de location immobilière à Levallois-Perret. Et, aussitôt, le sieur Sopo et toute la clique de monter au créneau.
Au dit sieur Sopo, et à toute la dite clique, conseillons donc de relire (mais, pour certains, ignares et incultes, de lire…) ce court extrait d’un dialogue fort intéressant entre Claude Lévi-Strauss et Didier Eribon :
Claude Lévi-Strauss : …que des cultures, tout en se respectant, puissent se sentir plus ou moins d’affinité les unes pour les autres, c’est une situation de fait qui a existé de tout temps. Elle est dans la normale des conduites humaines. En la dénonçant comme raciste, on risque de faire le jeu de l’ennemi, car beaucoup de naïfs se diront : si c’est cela le racisme, alors je suis raciste…
Didier Eribon : Y a-t-il des apparences physiques qui font naître en vous de l’antipathie ?
Claude Lévi-Strauss : Vous voulez dire des types ethniques ? Non, bien sûr. Tous incluent des sous-types qui, les uns nous semblent attrayants, d’autres pas… j’appartiens à une culture qui a un style de vie, un système de valeurs distinctives ; et donc des cultures très différentes ne me séduisent pas automatiquement.
Didier Eribon : Vous ne les aimez pas ?
Claude Lévi-Strauss : Ce serait trop dire. Si je les étudie en ethnologue, je le fais avec toute l’objectivité et même toute l’empathie dont je suis capable. Il n’empêche que certaines cultures s’accordent moins volontiers que d’autres avec la mienne… Il y a et il y aura toujours des communautés portées à sympathiser avec celles dont les valeurs et le genre de vie ne heurtent pas les leurs propres ; moins avec d’autres. Ce qui n’empêche que même avec celles-ci, les rapports peuvent et doivent rester sereins. Si mon travail requiert le silence, et qu’une communauté ethnique s’accommode du bruit et même s’y complaît, je ne la blâmerai pas et n’incriminerai pas son patrimoine génétique. Je préférerai toutefois ne pas vivre trop près, et apprécierai peu que sous ce méchant prétexte, on cherche à me culpabiliser… •
Voilà une référence choisie avec à-propos. Cependant, il faudrait également signaler le caractère inique du corpus juridique de l’anti-discrimination qui sanctionne une intention alors que l’acte incriminé est de nature « intuitu personae », Autrement dit, vous pouvez discriminer pour n’importe quelle raison, puisque vous n’avez pas à justifier vos motivations, qui ne peuvent pas être recherchées, SAUF…pour des raisons de race, de religion ou de nationalité. Rien ne montre mieux le caractère totalitaire de l’injonction brutale de métissage et de multiculturalisme, injonction suicidaire pour les peuples qui s’y soumettent. Il faut abroger l’ensemble des lois liberticides sur l’anti-discrimination. Déjà la Norvège et le Danemark ont supprimé l’application de ces lois dans le domaine privé. Quand verra-t-on un parti politique courageux réclamer la démolition de cette arme absolue contre tout héritage collectif?