Il faut lire le bulletin de SOS Education, et nous reprenons d’ailleurs régulièrement dans nos colonnes des informations puisées à cette bonne source.
Voici, par exemple, le texte d’une dictée qui a été donnée à des élèves de CM2 par la direction de l’évaluation du Ministère de l’Éducation nationale :
« Le soir tombait. Papa et maman, inquiets, se demandaient pourquoi leurs quatre garçons n’étaient pas rentrés.
– Les gamins se sont certainement perdus, dit maman. S’ils n’ont pas encore retrouvé leur chemin, nous les verrons arriver très fatigués à la maison.
– Pourquoi ne pas téléphoner à Martine ? Elle les a peut-être vus !
Aussitôt dit, aussitôt fait ! À ce moment, le chien se mit à aboyer.»
Cette courte dictée, vous en conviendrez, ne présente aucune difficulté majeure. Et pourtant !
En 1987, les élèves de CM2 faisaient en moyenne plus de 10 fautes à cette dictée ! 10,6 très exactement ; plus de deux fautes par ligne ! Les « pédagogies modernes » étaient passées par là : méthodes de lecture globale ou semi-globale, diminution des horaires de français…
En 2007, on a soumis à des élèves du même niveau cette même dictée. : les élèves ont fait en moyenne 14,3 fautes, soit plus d’un tiers d’erreurs en plus ! Quasiment 3 fautes par ligne !
En novembre 2016, la direction de l’évaluation du Ministère de l’Éducation nationale a publié en catimini les résultats de la même dictée, donnée en 2015 : en catimini, car les élèves d’aujourd’hui ne commettent désormais plus sur ces 5 lignes 10 erreurs, ni même 14, mais pas moins de 17,8 ! Ce qui signifie qu’en dehors de « papa », « maman », « le » et « ne », les élèves de CM2 d’aujourd’hui font en moyenne quasiment une faute par mot : et le rédacteur de cette note du site de SOS Education de conclure, hélas avec raison : « la France est entrée dans l’ère de l’illettrisme de masse ».
Rappelons que, depuis les années 80, si le budget militaire a constamment décliné, le budget de l’Éducation nationale a été plus que doublé en euros constants !
Partout ailleurs, en Europe, ou dans n’importe quelle entreprise privée, avec de tels résultats, les responsables de ce qui ose encore s’appeler « Ministère de l’Education nationale » seraient remerciés, et tout serait changé, de fond en comble, dans ledit Ministère. Or, courant novembre, Najat Vallaud-Belkacem, le sinistre de l’Instruction, a osé plaider à l’Assemblée nationale la demande – pour 2017 – d’une enveloppe de 68,64 milliards d’euros, hors retraites des fonctionnaires, en vue de placer « l’école au cœur du redressement du pays ».
Plus c’est gros, plus ça passe ! •
mes chers instituteurs,Vous m’avez appris à lire,ecrire,compter ( méme trés bien ) .Aujourd’hui à 73 ans ,je vous en remerçis encore et encore . Mais c’est vrai ?? c’etait avant
mes chers instituteurs,Vous m’avez appris à lire,ecrire,compter ( méme trés bien ) .Aujourd’hui à 73 ans ,je vous en remerçis encore et encore . Mais c’est vrai ?? c’etait avant
Il est vrai qu’il vaut mieux mener un troupeau de moutons plutôt qu’une horde de loups. Les gouvernants dont le rôle est de gouverner, par définition, le savent bien,eux…
Je vous remercie ègalement chers profs de l’ancien temps et merci aussi aux parents qui donnaient des fessées. La vie plutôt dure venue ensuite a été abordée avec le courage nécessaire et la guerre a été vécue sans les cellules de psys et les anti- dépresseurs . Merci donc pour ce qui maintenant serait jugé comme de la maltraitance et qui fait que bon nombre ont tenu le coup sans geindre et continuent encore dans une société qui ne leur fait pas beaucoup de place.
Les élèves contemporains sont des illettrés bilingues
Bilingues?
Ils ne parlent correctement aucune langue et ne maitrisent aucune grammaire