De Cahuzac et Thévenoud hier (vous savez, ces deux pourfendeurs PS de la fraude fiscale, qui appelaient les galeux à « faire repentance »), à Fillon aujourd’hui – et encore, pour ne parler que d’eux, dans l’immense foule qu’il faudrait citer ! – prenons le temps d’être court, comme le conseillait Pascal ; et lisons les mots que Jean-Jacques vient d’envoyer à Jean Le Rond (plus connu par la suite de son nom : d’Alembert).
Ils semblent écrits d’hier, non ? :
« Jamais, dans une monarchie, l’opulence d’un particulier ne peut le mettre au-dessus du Prince ; mais, dans une république, elle peut aisément le mettre au-dessus des lois. Alors, le gouvernement n’a plus de force, et le riche est toujours le vrai souverain »
Jean-Jacques Rousseau, Lettre à d’Alembert sur les spectacles, 1758.
Comprenne qui pourra, comprenne qui voudra … •