Penelope et François Fillon à la Villette le 29 janvier 2017
Par Raphael
La République, le Système, vus et décrits par un militant d’Action française de 22 ans …
La désignation par le peuple du prochain président de la République n’aura jamais paru aussi incertaine. Habituellement, à ce stade de la campagne présidentielle, les jeux sont plus ou moins faits, et les deux gros appareils : Parti Socialiste et Les Républicains, se disputent sereinement le trône (sic).
En ce début de mois de février, les forces politiques en marche – sans mauvais jeu de mot – sont toutes dans de très mauvaises postures. Nous royalistes, ne nous réjouissons pas d’une situation aussi lamentable et préjudiciable à l’état de la France. Mais nous ne manquons pas d’y mesurer la responsabilité au Système. Commenter, dénoncer et éclairer nos lecteurs sur ce qu’il est en train de se jouer est quasiment une démarche de salut public.
L’affaire Fillon, qui vient d’éclater il y a un peu moins d’une semaine est symptomatique des vices de la République et de son identité : l’imposture. François Fillon, candidat auto-proclamé de la rigueur, de la probité morale et du redressement, n’est ni plus ni moins qu’un profiteur du système républicain et de ses magouilles d’enrichissement personnel. Reprenons un peu les faits : Pénélope Fillon, ayant toujours clamé haut et fort que « jusqu’à présent, elle ne s’était jamais impliquée dans la vie politique de son mari » – lire son interview d’octobre 2016 dans Le Bien Public – a, en réalité, touché près de 900 000 euros brut pour des missions d’attachée parlementaire, sans compter sa rémunération astronomique pour sa collaboration à La Revue des Deux Mondes, pour laquelle elle a touché 100 000 euros brut en un an. Une contradiction majeure, que la mine contrite de François Fillon ne pourra évacuer.
Cette affaire est scandaleuse, tant la défense des intéressés est faible et fragile – l’enquête établit que l’épouse du candidat républicain n’avait ni badge, ni adresse mail de l’assemblée nationale, et tant la partialité des journalistes démontre, une fois n’est pas coutume, les connivences entre monde politique et monde médiatique !
Mais si seulement, il s’agissait d’une affaire isolée ! Rappelons-nous : l’affaire Cahuzac, les montages financiers du feu couple Hollande-Trierweiler, l’affaire Bygmalion, l’affaire des emplois fictifs des attachés parlementaires au Parlement européen du Front national, les exorbitants frais de bouche de Macron, moyen détourné d’étoffer son réseau pour son mouvement « En Marche » … Nous pourrions énumérer tant d’autres affaires !
Le cas Fillon est seulement l’arbre qui cache la forêt peu verdoyante de la vie politique française. Il nous appartient, à nous, seuls vrais contradicteurs du Système, de pointer du doigt les nombreux scandales de la République, et de faire savoir aux Français que seul le recours à la monarchie traditionnelle, incarnée par un roi soucieux du Bien Commun, dégagé des servitudes de l’argent, et désintéressé des questions partisanes s’avère indispensable et salutaire en ce moment crucial, pour sauver notre pays. •
Entièrement d’accord!
Mais que les royalistes des différentes tendances s’unissent pour faire entendre leur voix différente dans la campagne présidentielle!
Comment? En prônant la morale ou le souci de notre communauté de destin ?Attention à ne pas inverser les priorités. Un homme politique est jugé sur son service dans ce domaine, sa moralité est à voir avec la justice quand elle est à peu près indépendante, non avec le tribunal médiatique, que dis-je la guillotine médiatique qui peut s’étendre à tous. L’avaliser sur un homme ou une femme politique, c’est faire le jeu du système .
Filon, Makron, Benamon, Mélanjon, tous des bons et nous des c….
Il ne manque que Gnafron, du guignol !
Vous allez vite en besogne ! vous connaissez les conclusions de l ‘ enquête judiciaire en cours ?
Ne vous joignez pas à la meute …
Le problème n’est pas judiciaire! Fillon ne nie nullement avoir fait verser par le Sénat 84000 € à
ses fils étudiants en droit. Il ne nie pas avoir fait verser un salaire de 9300 € à sa femme. Il ne conteste pas avoir fait salarier royalement son épouse pour un travail symbolique pendant plusieurs années par Ladreit de Lacharrière qui l’a reconnu. Ce qu’il dit, c’est que tout était légal. Peu importe! Le problème est que cet homme politique qui annonce qu’il taxera encore plus les classes moyennes afin de redresser les finances de la France aime vraiment beaucoup l’argent, même et surtout l’argent de l’Etat. Et de plus il est vraiment naïf! Clemenceau disait déjà à la fin du XIX° siècle: « Si vous voulez voler l’Etat impunément, il vous faut d’abord vous assurer de preuves sur les prévarications de vos ennemis. Ainsi, vous serez invulnérables ». Et il s’y connaissait en matière de magouilles!. Fillon se figurait sans doute que ses ennemis l’épargneraient en raison de leur privilégiature commune. C’est lamentable. Et voilà l’homme « honnête et distingué » auquel la bourgeoisie catholique était toute prête à donner ses suffrages. Elle en sera réduite à se rabattre sur Macron ; bien sûr, il est moins présentable, mais il contribuera à préserver, pense t-elle, le statu-quo.
Au train où vont les choses, je ne vois qu’un recours, dont nos médias se gardent bien de parler et de le mettre en avant, c’est la candidature du général Didier Tauzin : un homme droit, une parole claire, un programme réfléchi, une attitude patriote et le respect des institutions de la Ve dans ce qu’elle ont ou avaient de meilleur ou de moins mauvais. Puisque nous n’avons aucun autre candidat sous la main, qu’attendons-nous pour aider celui-ci à émerger et se faire mieux connaitre ?
Explique moi alors, Raphael, que doit on faire en mai 2017? Voter? S’abstenir? Se contre-revolter?
Avec un regard neutre et objectif, il faut s attendre à subir de nouveau un quinquennat de mensonge et de destruction de la nation… que peut on faire?