« La langue de la République est le français ». Cela, c’est ce que dit la Constitution de la Ve République, dans son Article 2. Mais les organisateurs de la candidature de Paris aux J.O. de 2024 ont, librement, choisi de rédiger leur slogan… en anglais !
On pourrait se contenter d’un haussement d’épaules ; ou dire que cela n’a aucune importance ; ou s’étonner que ces organisateurs aient une si piètre opinion de la culture des anglo-saxons, qu’ils trouvent leurs capacités intellectuelles si limitées, pour penser que, s’ils veulent les atteindre, il faut leur traduire deux petits mots (« Venez partager ») ; on pourrait même dire que tout cela est offensant pour les anglo-saxons, au fond…
Mais le message envoyé au monde par ce surprenant slogan nous renvoie aussi, et surtout, à une réalité et à une évolution assez attristante, et bien pire que tout cela…
A l’époque des rois, qui firent de la France la première puissance de la Terre, toutes les élites du monde parlaient naturellement français. Il n’était nul besoin d’inscrire dans quelque texte que ce fut que les gens cultivés devaient parler français. Les gens cultivés parlaient français parce que la France était, démographiquement, « la Chine de l’Europe », c’est-à-dire le pays le plus peuplé, et de très loin ; et aussi parce que le rayonnement intellectuel du pays, joint à sa richesse économique et à sa force militaire, « étonnait le monde », selon le joli mot de Jean Dutourd.
228 ans après la catastrophique Révolution, et 141 ans après l’instauration – encore plus catastrophique – de la République idéologique, celle-ci a déclassé la France à un point tel ; elle a mis la France dans un tel état de ruine, en tous domaines, que celle-ci ne brille plus, n’attire plus, ne séduit plus. Si le soleil fut l’emblème de Louis XIV, l’éteignoir pourrait être celui de la république idéologique !
« Eteignoir : Instrument en forme de cône creux, destiné à éteindre la flamme de la chandelle », nous disent les dictionnaires. C’est exactement cela, la France, après 142 ans de calamiteuse république idéologique : une bougie, une flamme, éteinte par le « cône creux » d’un Système creux, d’ailleurs lui-même à bout de souffle, épuisé, au bout du rouleau. Au bout du creux…
L’abandon par le Système et par les pouvoirs publics eux-mêmes de la langue française, leur manque d’amour, de passion envers ce trésor que le monde entier continue d’admirer en fournit l’une des preuves les plus accablantes : le Système n’aura réussi, au bout d’un siècle et demi d’existence, qu’à voiler qu’a effacer le rayonnement de la France, et à faire même partager à des Français l’indifférence vis-à-vis de leur héritage, voire son rejet pur et simple.
Ce qui est d’ailleurs logique, puisque le programme de la révolution idéologique est « du passé faisons table rase ! »
C’est ce Système-là qu’il faut dénoncer sans discontinuer comme la cause de notre décadence stupéfiante ; et avec lui ce pays légal, corrompu jusqu’au trognon, qui épuise le Pays réel, entraînant notre Terre, sa Culture, sa Civilisation dans la spirale sans fin d’une décadence et d’un déclassement qui n’en finissent plus. •
Il faudrait peut(être leur rappeler que les J.O. ont été remis au goût du jour par le Baron Pierre de COUBERTIN, un Français
Non seulement les J. O. modernes ont été rétablis par Pierre de Coubertin, mais la charte olympique stipule que le FRANCAIS est la langue OFFICIELLE des jeux olympiques.
Il faut visiter les sites des fédérations pour mesurer les dégâts. Affligeant! Ayant personnellement oeuvré toute ma vie dans la natation, je suis complètement écoeuré de voir l’évolution de ce sport. Nous parlons de Fillon, mais si on mettait le nez dans le sport, on n’aurait pas fini. Le sport est un outil de la politique , autrefois moment de liberté, aujourd’hui instrument du totalitarisme. autrefois activité où chacun s’engageait selon ses motivations, aujourd’hui, activité économique à but lucratif. Bientôt un lupanard..
Du » hidalgo » tout pur alliant la bêtise et la provocation et comme d habitude cela débouchera sur rien. Peuple de Paris ressaisie toi et vire la !