Le prince Jean avec le prince Joseph
Vendredi 03 mars, Leurs Altesses Royales le duc et la duchesse de Vendôme se sont rendues avec les jeunes princes au salon international de l’agriculture à Paris. Suite à la visite qu’ils en ont faite, voici les réflexions du prince Jean publiées sur son site internet. On verra comment de cette visite et de l’expérience familiale, le Prince tire une idée générale et des orientations d’actualité pour la France.
« Adieu, veau, vache, cochon, couvée ? Dans l’atmosphère d’une campagne électorale peu amène et plus que délétère, dont on ne sait ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, rien de mieux qu’un petit tour en famille au salon de l’agriculture pour un vrai retour à la terre et au réel.
Veaux, vaches, cochons, couvées … Il y en a pour tous les goûts, petits et grands. Comme notre filière bois, notre filière agricole se porte difficilement, mais nos agriculteurs restent des passionnés de leurs animaux et de leur terroir. C’est ce qui fait mon admiration. C’est aussi notre esprit français auquel il est bon de rester attaché et qu’il faut soutenir, dynamiser développer.
Petit, pendant les quatre années où nous avons habité la Haute-Savoie, un petit village près d’Annemasse, notre maison jouxtait une exploitation laitière. Nous y passions tout notre temps. Des années plus tard, je suis retourné travailler l’été dans une ferme modèle près de Morestel. Depuis que nous sommes à Dreux nous nous intéressons aux poules (Orpington, Bantam de Pekin, Araucana, Flaverolles, …). En fin de semaine dernière, après une vingtaine de jours en couveuse, nous avons vu éclore, dans l’excitation générale, une dizaine de poussins.
Et oui, il est bon, me semble-t-il, quand tout part à vau-l’eau de revoir ses fondamentaux. Dans cet esprit, il n’y a rien de mieux que le retour à la terre. »
Porte de Versailles le 3 mars 2017 •
Le prince Jean et le prince Joseph
La princesse Antoinette et le prince Gaston
La princesse Philomena
Le site du Prince Jean de France
« Revoir ses fondamentaux » : voici en effet la plus saine manière de « vivre » cette metanoia dont parlait Boutang, face au désastre actuel. La Famille de France montre, une fois de plus, sa présence discrète mais bien réelle au milieu des préoccupations des Français, et elle le fait en prêchant par l’exemple. Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit…
Merci
Plus que jamais en cette période trouble nous avons besoin d’exemple et de fond. .. et puisqu’il est dans l’air du temps d’aplanir les clivages des partis , la monarchie qui réunit sous un même drapeau semble la solution.
Nous avons besoin de retourner à ce qui a fait la grandeur de notre pays du temps où gauche et droite n’existaitent pas. Nous avons besoin d’une image a laquelle s’identifier un chef de file avec une famille cohérente et un comportement exemplaire , nous avons besoin de croire et d’admirer parce qu’on ne peut faire allegeance et donner sa confiance qu’à ceux qui nous dépassent en donnant un exemple à suivre.
Il doit être délicat d’être prince dans le monde moderne. Je ne veux pas dire, prince au sens people ou seulement honorifique. Non, prince français, au sens historique, dynastique et finalement, dans l’acception plénière, politique. Et cependant, même loin du pouvoir effectif – dont tout porte à douter qu’il le soit – le Prince, comme jadis le Roi, est celui – l’expression est de Jean Guitton – qui « porte le tout ». En France, au temporel. Le remarquable – et cela semble finalement naturel aux princes français, particulièrement au prince Jean, – c’est qu’ils ont conservé le souci du tout, la faculté de s’exprimer de ce point de vue, de façon simple, réaliste, presque paternelle, comme s’ils régnaient.
C’est ce que fait ici le prince Jean avec une lucidité, une simplicité, un réalisme, qui forcent le respect et, s’il le veut bien, l’affection. Deux sentiments qu’il nous est bien humainement impossible de nourrir pour l’un quelconque des candidats du cirque présidentiel.
Sans aucun doute, ce qui manque le plus aux Français d’aujourd’hui, c’est qu’ils aient quelqu’un à mettre à leur tête pour qui ils puissent avoir à la fois du respect et de l’affection.
Barrès s’était refusé à suivre Maurras dans son engagement royaliste parce que, disait-il, il n’avait pas avec lui « les puissances du sentiment ». Peut-être avait-il raison. Mais un siècle et quelques vingt ans ont passé, et bien des événements. Où sont aujourd’hui les « puissances du sentiment » ? Sont-elles républicaines ? Je ne crois pas utile de répondre à cette question.
Votre réponse Benoit me touche infiniment . Vous avez pointé du doigt un sentiment qui n’existe plus et dont on a honte et qui poussait certains a donner leur vie pour un roi
Et pourtant, ils furent nombreux au cours des siècles ceux qui ont donné leur vie pour le Roi de France. Qui donnerait sa vie, aujourd’hui, pour le Président de la République ?
L’essence de la royauté s’exprime par les vieux cris du peuple : Vive le Roi. Et même : le roi est mort, vive le roi !
Personne ne mourrait pour un président de la République, aujourd’hui. Donner sa vie a d’ailleurs un sens propre qui n’implique pas nécessairement la mort. La vie vaut infiniment mieux …
Autrefois la notion de patrie et de nation n’existaient pas , on donnait sa vie pour un roi auquel on appartenait comme par la suite ( aprés la révolution) on a donné sa vie pour la patrie. c’était le roi qui était la patrie le père le chef le maître aprés Dieu. . Difficile de nos jours de comprendre ce que pouvait ressentir un homme du XVII ème siècle , ses craintes et sa foi entre autres….