Les « grands sujets » sont aussi traités dans les commentaires que Lafautearousseau reçoit. Il nous semble intéressant d’en reprendre ici quelques uns datés, grosso modo, de la quinzaine écoulée. La Guyane, le cas Macron analysé par Mathieu Bock-Côté, la promotion de l’arabe à l’école, le royalisme de Michel Houellebecq, les affaires turques … Ce sont les thèmes abordés. On verra que c’est avec pertinence. LFAR
Sur La Guyane sous le joug républicain
Très bonne et intéressante réflexion sur la colonisation et nos « poussières d’Empire ».
La Guyane est stratégiquement indispensable à cause du Centre spatial mais « phare de lumière » avec un coût de la vie d’un niveau métropolitain augmenté de celui du transport elle n’est pas compétitive économiquement « dans l’océan de misère » à bas coûts. Donc il faut payer en particulier avec « l’argent braguette ».
Pour limiter l’immigration, il faut supprimer la pompe aspirante des aides sociales aux étrangers et expulser à tour de bras comme je l’ai vu faire il y a 20 ans.
Voir mon article dans la NRU n°37 de juillet 2014.
Général (2s) Jardin, chef d’état-major des Forces armées en Guyane (93-95)
Écrit par : Patrick Jardin – samedi 8 avril 2017
Je veux bien croire que jadis ou naguère ces confettis onéreux aient pu être pour la France de quelque utilité ; il y a quelques années (ou décennies) on parlait de « notre » domaine maritime, le deuxième plus important du monde paraissait-il, source de richesses innombrables et non encore exploitées : pêche et nodules polymétalliques (!).
Tu parles ! La Guyane, comme Mayotte, sont des boulets qui n’ont jamais servi à rien qu’à importer sur notre territoire des populations de moins en moins assimilables. Et je fais des vœux pour n’avoir pas à écrire la même chose des Antilles et de la Réunion dans quelques années…
Quand je pense que le brave Pierre Pujo tenait à honneur d’avoir contribué à conserver à la France l’islamique Mayotte, première maternité de notre pays submergée par les flux des Comores voisines…
La Monarchie, régime ductile, souple, adaptée aux évolutions du Monde aurait certainement su nous débarrasser de ces scories avant qu’il ne soit trop tard…
(Ah ! Et surtout qu’on ne me dise pas qu’il faut garder la Guyane « pour Kourou » : Kourou fait vivre la Guyane et si elle était indépendante, on pourrait lui payer une redevance d’occupation qu’elle serait ravie d’accepter… Les États-Unis sont bien restés à Guantanamo…).
Écrit par : Pierre Builly – samedi 8 avril 2017
Bien que cela me fasse mal, je crains bien que tu n’aies raison, mon cher Pierre.
Écrit par : Antiquus – samedi 8 avril 2017
L’article de Monsieur Bock-Côté est intéressant car il suscite des idées et des réflexions multiples. Par exemple, l’idée que les « immigrationnistes » idéologiques prétendent demander aux Français de souche qui se sentent bien chez eux et ne demandent rien à personne, de se dés-enraciner en oubliant tout ce que la culture et le mode de vie en France leur a appris à aimer pendant des années et des siècles, afin de faire de la place à des migrants extra-européens, souvent entrés sur le territoire français de façon illégale, qui seraient, quant à eux, légitimes à vouloir conserver leur culture et leur mode de vie d’origine donc leur racines, aussi dissemblables seraient-elles avec celles des Français de souche.
Ces prétentions sont absurdes et inacceptables.
Quand on veut s’établir durablement dans un nouveau pays, on se doit d’en accepter et respecter la culture et le mode de vie, quitte à prôner ensuite de façon modérée et par étapes des évolutions souhaitables et acceptables par tous, y compris et surtout par les Français de souche qui ne sont pas nécessairement bornés ni oublieux de leurs racines par amnésie culturelle.
Écrit par : Gilbert CLARET – jeudi 6 avril 2017
Comme toujours MBC va droit au coeur des choses. En complément de son analyse il faut aller voir le démontage minutieux et très remarquable de ce qui fait de la candidature Macron effectivement un véritable coup d’Etat ! (https://networkpointzero.wordpress.com/2017/03/24/2017-le-coup-detat)
Rappelons que dés 1970 ,dans une interview accordée a l’Express E.de Rothschild avait déclaré : « Notre ennemi ce sont les Nations ». Derrière ce « nous », le futur employeur de Macron comprenait a l’évidence les forces du grand capital et des banques a l’oeuvre dans la mondialisation et la destruction du monde de la longue mémoire.
Relions également la très juste formule de MBC : » La culture française ne serait qu’un communautarisme parmi d’autres dans un univers soumis a la loi du multiple » et la déclaration en 2010 d’Eric Besson (Ministre de l’Identité Nationale – un comble – nommé par Sarkozy dans le gouvernement…Fillon) : dans un discours prononcé à La Courneuve : « La France n’est ni un peuple,ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage ».
Métissage dont Sarkozy disait a D.de Villepin quelques années plus tôt (Ils se parlaient encore) qu’il était pour la France et l’Europe « la seule solution ».
Cette déclaration de Besson n’entraina aucune réaction de sa part ,ni de celle de Fillon.
En fait ce n’est pas seulement la négation de la culture française qui est au programme de nos politiques, mais bien celle de la Nation toute entière…
Écrit par : Richard Portier – jeudi 6 avril 2017
Pour en revenir au sujet de l’article, la question n’est pas seulement de savoir si tel ou tel ministre a conservé une nationalité étrangère, il faut également se demander pourquoi le provençal ou le breton étaient considérées comme ennemies de la république à ses débuts, à l’époque où elles survivaient encore, alors qu’aujourd’hui la même république française recommande la locution de l’arabe ! La réponse qui s’impose est que la république considère d’emblée comme ennemi tout ce qui est « traditionnel’ en France, et considère avec bienveillance ce qui est étranger à notre passé. Quand Maurras disait que la république en France était le règne de l’étranger, sa formule allait encore beaucoup plus loin que l’on pouvait le penser.
Écrit par : Antiquus – jeudi 6 avril 2017
Sur Tous royalistes ? Nous ne sommes pas les seuls [A propos de Michel Houellebecq]
Dès la lecture de ses premiers romans – Extension du domaine de la lutte et les Particules élémentaires -, vilipendés par les bien-pensants qui poussaient des cris de chaisières violées par des soudards en raison de leur rapport cru et dévastateur avec la sexualité, je m’étais dit qu’un type aussi fort pour mettre en exergue la décomposition vitale de notre monde ne pouvait qu’aller loin…
Qu’il continue…
Écrit par : Pierre Builly – vendredi 17 mars
Au risque de passer pour un éternel mauvais coucheur je me permets de poser quelques réserves sur cet éditorial. J’admets parfaitement la première faute : la condamnation à cinq ans de prison avec sursis du policier qui avait tué un gangster armé en fuite. On peut en effet considérer que la Cour d’Assises d’appel a été influencée par les pressions médiatiques insupportables qui sont parties intégrantes du régime que nous subissons.
Pour la deuxième « faute », en revanche, je serais plus nuancé. LFAR écrit ainsi : « Erdogan est un dictateur islamique, un danger pour la paix. Il veut tous les pouvoirs »Tout en ajoutant, il est vrai, avec raison : « Cela le regarde, lui et son peuple ». Sincèrement, en quoi sommes-nous concernés par le type de régime dans l’Etat turc ? Et par le désir de M. Erdogan de devenir le nouveau sultan du néo-ottomanisme ? Nous pouvons l’être si sa politique s’oppose à nos intérêts, en aucune façon par le « viol de la démocratie » dans un pays étranger qui ne nous concerne pas. Or les refus de visa à l’égard des ministres turcs par les gouvernements allemand et néerlandais ne se réfèrent nullement à la souveraineté de ces pays, ni même à la crainte de voir une affaire de politique interne turque interférer dans leurs cités. Du reste, si ces arguments avaient été utilisés, la Turquie n’aurait pas réagi d’une manière aussi violente. Aussi bien Berlin que La Haye ont mis en avant le non-respect de la démocratie par Erdogan pour refouler à la frontière M. Casutoglu, ce qui constitue à l’évidence une ingérence insupportable dans les affaires d’un pays souverain. Si la France avait agi de même, comme l’éditorialiste de LFAR semble le souhaiter, cette « solidarité européenne » aurait eu pour résultat de bétonner encore davantage l’idéologie occidentaliste mortifère qui nous écrase, nous européens.
D’ailleurs, qu’est-ce qu’une dictature, et toutes les dictatures sont-elles intrinsèquement perverses ? Nous ne pouvons en opiner que pour notre pays, et sur ce point, la république opprime nos libertés comme bien des dictatures en seraient incapables. Pour en revenir à la Turquie, ce pays a-t-il connu dans son histoire autre chose que des despotismes ? Quant à la religion musulmane, elle est la religion de la Turquie depuis le XIV° siècle et, tout en répétant comme la princesse Bibesco : « la chute de Constantinople est un malheur personnel qui nous est advenu la semaine dernière », il faut nous y habituer. Il est donc nécessaire de négocier avec les despotes mais il ne sert à rien de les juger. En conclusion, il est possible que la France aurait mieux fait de refuser l’entrée du territoire aux ministres turcs, mais certainement pas pour ces raisons détestables.
Écrit par : Antiquus – vendredi 17 mars 2017