Corse … Pays basque …
De soi-disant « nationalistes » ne veulent pas du FN (Marine ou Marion). Ils sont républicains-démocrates, mais pas trop ! Par ailleurs, beaucoup de ces nationalistes ont soutenu les terroristes du FLNC ou de l’ETA. Logique, quand tu nous tiens ! Comme on dit à Marseille – puisqu’on en parle beaucoup en ce moment : Mélenchon y était dimanche, après Macron et avant Fillon, ce mardi – le jour où les couillons voleront, il y en a qui seront chefs d’escadrille. Et même beaucoup pourraient postuler pour être ministre de l’Air !…
Allez, vive la Corse et vive le Pays basque, quand même ! Ces deux magnifiques contrées ne se réduisent évidemment pas à quelques énergumènes, qui ont dû forcer sur la fumette !
Guyane : une « île », un « peuple » : n’en jetez plus !
On s’en souvient, car c’était il y a très peu de temps, Emmanuel Macron avait mis ses pas dans ceux d’un Jean-Louis Debré qui déclarait – à propos de la Corse, justement – qu’il ne voyait pas l’avenir de l’île… séparée du continent ! Macron, lui, dans la grande lignée comique de nos hommes politiques, a répondu à une question sur la Guyane, parlant du département comme… d’une île ! Il fallait le faire, direz-vous, eh, bien ! il l’a fait ! Peu de temps après, s’ouvrait le conflit social que l’on connaît. Madame le ministre des Outre-mer (pourquoi « des » ?), refusant d’abord de se déplacer, a fini par venir sur place (et pas sur l’île !) et a même cru bon de présenter ses excuses « au peuple guyanais ». Tiens donc ! Il n’y a pas si longtemps, l’inénarrable Eric Besson avait déclaré (le 5 janvier 2010) : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage ». Donc, la France n’est pas un peuple, mais la Guyane oui. C’est même une île (pour Macron) : comme aurait dit Pascal, vérité au-delà de l’Atlantique, erreur en-deçà !
Fessenheim : un décret de fermeture pour rien !
Plutôt que de prétendre prendre un décret pour « fermer » Fessenheim, Ségolène Royal aurait mieux fait de « la fermer » tout court. Cela lui aurait évité le ridicule.
En effet, de toute façon, il est prévu que la centrale ne peut fermer avant la mise en service effective de l’EPR de Flamanville. Ce qui n’arrivera certainement pas avant la fin de l’année 2018. Alors, à quoi sert-il de prendre un décret-bidon, annonçant une fermeture bidon, publié par un ministère-bidon, d’un gouvernement qui ne l’est pas moins. Encore ne dira-t-on rien du semble-président de ce gouvernement, parce que nous avons encore le respect de la fonction. Mais nous n’en pensons évidemment pas moins…
Ségolène veut faire croire qu’ainsi la promesse électorale de François Hollande sera tenue : ce serait comique, si ce n’était pitoyable.
Dans quel état se trouve ce lamentable Pays légal !… •
Tout ce que fait ce qui nous sert de gouvernement, n’est que de la poudre aux yeux, juste pour montrer qu’il agit……. mal !
On sait bien que le roi de France disait « mes peuples ». La Coupo Santo invoque « un vieux peuple fier et libre » qui est le peuple provençal. A son propos elle dit « notre nation ». Tout cela ne peut choquer que les esprits jacobins que nous sommes tous peu ou prou devenus. Ce qui est critiquable comme ce grain de sell l’indique, c’est que la dignité est reconnue par la doxa à tous les peuples du monde sauf au peuple français en tant que tel.
De grâce, n’allons pas solliciter de la doxa culture et honnèteté intellectuelle. Elle n’a ni l’une ni l’autre.
J’ai toujours pensé, professé et proclamé qu’il n’y avait pas « un » peuple français, mais des peuples très différents unis par une merveille : l’État, pendant mille ans nos rois qui ont su assembler sur une terre d’une merveilleuse variété des gens qui auraient pu, sans eux, s’ignorer ou même se combattre…
Oui, la merveille de l’Etat. .,. Quand il joue pour le bien, la paix civile, l’ordre social, la civilisation. Quand il met sa redoutable piissance au service du contraire, planquez-vous ! Même s’il remplit encore les exigences élémentaires de l’ordre et de l’administration. Paradoxe qui fait qu’on ne peut souhaiter sa disparition alors même qu’on le combat.