A Marseille, ce jeudi 18 mai, à 18 heures, un dépôt de gerbe et une allocution étaient prévus, de longue date, pour célébrer Jeanne d’Arc, rappeler son action, ses mérites et le symbole fort qu’elle représente toujours, six siècles après. Rien que de très traditionnel, de très naturel, de très normal, pourrait-on dire.
Cet acte calme, réfléchi et solennel fut cependant un peu troublé par une trentaine de terroristes, qui s’étaient rassemblés en toute hâte, dès qu’ils se furent rendus compte de notre présence, et qui se mirent à vociférer, après le dépôt de gerbe, lorsque l’allocution commença.
Accompagnés de quelques énergumènes plus âgés, un petit nombre de jeunes excités (les filles étant les plus furieuses) exprima par des cris de haine son désir de nous voir quitter les lieux. Etaient-ils avinés ? Avaient-ils « forcé » sur le chichon ? En tout cas, ils (et elles) ont offert le bien triste spectacle d’un petit troupeau haineux et, surtout, mécanisé, répétant des slogans creux, vides de sens puisque c’était eux qui prétendaient interdire la libre expression, pacifique, d’un hommage digne et serein à la sainte de la Patrie. Faut-il rappeler à ces personnes, semble-t-il ignares, que la Fête de Jeanne d’Arc est une Fête officielle, depuis bientôt cent ans ? Célébrer cette Fête est donc parfaitement légitime, tenter de l’interdire ne l’est certainement pas.
Si le terrorisme n’était haïssable, on ne pourrait que plaindre ces pauvres zombies, à qui la haine tient lieu de pensée (!) et qui montrent leur vrai visage, dans leur fureur débridée : celle des héritiers des terroristes de la révolution de 89. Plus près de nous, leur violence est la soeur, la fille de celle des terroristes du KGB, des gardes rouges pourvoyeurs du Laogaï, des agents de la Stasi ou de la Securitate, des Khmers rouges de Pol Pot ou des tortionnaires d’Ho Chi Minh. Belle filiation !
Jeudi soir, à Marseille, ils ont tenté de nous empêcher de célébrer Jeanne d’Arc. Peine perdue, hurlements inutiles. Même leurs jets d’oeufs n’ont servi à rien. Même la barre de fer dont s’est, à un moment, muni ostensiblement l’un des meneurs, n’a servi à rien. Nous avons fait ce que nous avions prévu, notre gerbe fut déposée comme nous l’avions prévu, et l’allocution prévue fut normalement prononcée. Nous n’avons même pas fait le plaisir à ces énergumènes de les forcer à se taire. Notre hommage rendu, nous sommes partis, en bon ordre, laissant cette infra humanité à ses chichons et à ses boissons. Qu’ils aillent donc s’abimer encore un peu plus leurs cerveaux déjà bien mal en point, et dans lesquels il semble bien qu’il y ait plus de trous que de matière.
Nous avons laissé les braillards brailler, les excités s’exciter et les terroristes tenter de terroriser : mais ils n’ont terrorisé personne, en tout cas pas nous. Nous les avons laissé là, seuls avec leurs cris de haine, car, à la différence d’eux, nous sommes des militants politiques, nous défendons une Cause, nous avons autre chose à faire que de perdre notre temps à répondre à des provocations grossières, fussent-elles haineuses et, pensaient-ils peut-être, « terrifiantes ».
Notre hommage à Jeanne d’Arc n’est qu’un moment dans notre action, après d’autres moments et avant bien d’autres encore. C’est cela qui nous différencie des énergumènes et des terroristes : nous, nous sommes des militants politiques. Tout ceux qui étaient présents sur place, ce jeudi soir, ont bien pu voir qui était qui, qui était quoi.
Mission accomplie.
Dès maintenant, d’autres tâches, d’autres actions, d’autres rendez-vous nous attendent. Et chacun d’entre nous, militant pour la France, répondra : présent !