Les mêmes terroristes – ceux dont il est ici question – semant violence et destruction dans les rues de nos villes, sans qu’il y soit jamais mis fin
La Révolution a été faite par la violence et la Terreur. Elle est née dans elle, par elle, et seulement grâce à elle. Ainsi, bien sûr, que la République dont elle a accouché. Même Emmanuel Macron, alors ministre, l’avait affirmé, reconnaissant avec raison que le peuple français n’avait pas voulu la mort du Roi…
Et, si Lénine parlait – en un autre domaine – de « maladie infantile du communisme », on peut parler, à propos de Révolution et de Républiques, de leur maladie congénitale, en rappelant ce mot si juste de Gustave Thibon faisant remarquer le lien – génétique, pourrait-on dire – entre « le chaos explosif des révolutionnaires » et « le chaos figé des conservateurs du désordre ». La République, devenue le régime de la France, puis maintenant un véritable Système, emploie alternativement, en fonction de la situation et de ses besoins, l’une ou l’autre forme de ce « chaos ». Qu’elle est. Aucun nuage ne se présente-il à l’horizon ? Elle offre le spectacle rassurant d’un régime calme et normal, cachant soigneusement l’immense fleuve de sang d’où elle est sortie. Des oppositions, des dangers surgissent-ils ? Les descendants des sectionnaires de Robespierre sont toujours là car, c’est bien connu, « la république gouverne mal mais se défend bien » …
A Paris et à Marseille, on a pu voir, à l’occasion de cette dernière Fête de Jeanne d’Arc, que la violence terroriste des héritiers de la Révolution et de sa République était loin d’avoir disparu, bien au contraire.
A Paris, à la fin du colloque du Cercle de Flore du samedi 13 mai, auquel le Prince Jean de France participait, un groupe d’une cinquantaine de terroristes a surgi, soudain, pensant probablement disperser le colloque, ou quelque chose dans ce genre. Les militants royalistes les ont promptement fait déguerpir, par un usage approprié de la force, mise au service de la raison…
A Marseille, le jeudi 18, en fin d’après-midi, autre scénario : le dépôt de gerbe et l’allocution prononcée au pied de la statue de Jeanne d’Arc des Réformés (en haut de la Canebière) ne fut perturbé que par des cris haineux d’une vingtaine de terroristes, auxquels il fut décidé de ne même pas répondre – comme à Paris – en les forçant à se taire.
Il n’en demeure pas moins que ces deux événements nous permettent de renvoyer à ceux qui aiment la manier – en la « retournant » à leur intention – la fameuse phrase : il est encore fécond, le ventre d’où est sorti la bête immonde !
La bête immonde, c’est le Terrorisme, né en France avec et par la Révolution, qui a causé le génocide vendéen, le premier des temps modernes, et la mort d’environ six cent mille Français. Un terrorisme qui s’est survécu au fil des décennies, avec une Louise Michel, et la mise à feu de Paris pendant la Commune ; avec la sinistre Epuration de 44-45, et l’assassinat de milliers de Français…
L’amusant – si l’on peut employer ce mot, ici – c’est que le terrorisme est pratiqué par des groupuscules qui s’auto nomment « antifascistes », alors qu’ils ne sont que de « prétendus » antifascistes : les fascistes, ce sont bien eux, ceux qui veulent interdire l’expression de toute autre idée que la leur, et ne faire régner qu’une loi, la leur ; qu’un parti, le leur. Et qui sont les frères, les fils et filles de tous les fascismes et terrorismes venus des origines terroristes de la République, le fascisme rouge du marxisme offrant d’ailleurs de curieuses similitudes avec le fascisme vert de Daech, qui, comme la Révolution, fait commencer l’Histoire avec son apparition, et cherche à détruire autant qu’il peut tout ce qui l’a précédé… •
Vous avez raison à 100 % la bête immonde est toujours la
D’accord entièrement.
Excellente démonstration !
Bravo et merci d’avoir rappelé ces vérités que la république fait semblant d’ignorer, Antifas et autres racailles se portent bien, et ne sont jamais inquiétés par la justice.
Bravo ! bravo ! Voilà ce que nous devrions répondre à tous les professionnels de ces commémorations diverses et variées ! Les femmes tondues à la Libération et plus prés de nous la rue d Isly à Alger , le massacre des Harkis puis encore plus près le terrorisme de Carlos puis encore plus prés les exactions contre les chrétiens .
« Emmanuel Macron, alors ministre, l’avait affirmé, reconnaissant avec raison que le peuple français n’avait pas voulu la mort du Roi… »
Vous ne voyez donc pas qu’il est prêt à dire tout et le contraire de tout?
Nous avons un « président marketing ».
Un psychiatre italien dit même qu’il est psychopathe? je lui laisse la responsabilité de son diagnostic, mais, si c’est vrai, qui a le doigt sur le bouton du feu nucléaire?