Ancien chef d’Etat africain et académicien français, Léopold Senghor
Par Péroncel-Hugoz
Notre confrère Péroncel-Hugoz, longtemps correspondant du Monde dans l’aire arabe, a publié plusieurs essais sur l’Islam, et il travaille maintenant à Casablanca pour le 360, l’un des principaux titres de la presse francophone en ligne au Royaume chérifien. Il tient aussi son Journal d’un royaliste français au Maroc, dont la Nouvelle Revue Universelle a déjà donné des extraits. Nous en faisons autant, depuis janvier 2016, en publiant chaque semaine, généralement le jeudi, des passages inédits de ce Journal. LFAR •
Mohamedia, 8 Mars 2015
A la messe, en voyant toutes ces belles Négresses* qui ont abandonné leurs amples boubous pour des jeans et autres pantalons ultra-collants, je pense à ce que me disait un éditeur libano-marocain, en marge du récent Salon du livre casaoui, au sujet de ces jeunes musulmanes voilées qui tortillent du popotin : Dans les deux cas, les hommes normaux sont provoqués par ces appâts plus que moulés… Et après ces femmes se plaignent de « harcèlement sexuel … » Ironie de l’affaire, le même éditeur choqué vient de publier un essai sur ou plutôt contre ledit harcèlement…
A la même messe, je note les tenues débraillées des paroissiennes européennes bon chic bon genre : elles viennent à l’office dans des pantalons de maison, pas collants, eux, mais flasques, froissés, et portés avec des chaussures de sport type baskets…
Finalement, à tout prendre, esthétiquement et moralement, je préfère et de loin tchadors, jilbabs et autres voiles islamiques, jamais laids, jamais provocants, toujours décents. •
* Note de 2016 : j’emploie toujours dans mes écrits « le beau mot de Nègre » (et ses dérivés), selon l’expression du Sénégalais Léopold Senghor, l’un des pères de la Négritude littéraire ; « beau mot » qu’utilisèrent aussi Camus ou Sartre. Ancien chef d’Etat africain et académicien français, Senghor non seulement m’encouragea par lettre à résister au « vocabulairement correct » mais encore, non sans malice, il me confia avoir forgé le néologisme « Nègrerie », pour désigner un lieu habité par des gens venus d’Afrique noire, comme on dit de longue date « juiverie » ou « morerie ».
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