Nous serions sacrément incohérents si nous pleurions sur le coup de balai exterminateur qui vient d’être promptement donné dans la fourmilière politicienne, les députés sortis, les caciques et les vieux profiteurs renvoyés, le concept même de parti contesté, la présidence normale abolie, etc.
Sera-ce seulement au profit d’un nouveau parti, d’une jeune caste aux dents encore plus longues que celle de ses prédécesseurs repus, d’une nouvelle « élite » mondialisée, anglicisée, encore plus proche que l’autre du monde de l’Argent ? Au fond, le Système n’avait-il plus d’autre ressource que de sacrifier ses anciens pour se sauver ?
Dans tous les cas de figure, ce qui vient de se passer – le « coup » Macron – signe l’épuisement du régime bien plus que sa résurrection.
Macron ou un autre quelconque ne réussira pas à grand-chose s’il ne s’agit ni de sauver le Pays de son déclin, ni son identité en péril, mais seulement le Système, sa caste dirigeante, son idéologie et la mise en œuvre de cette dernière.
S’il ne s’agit que de cela, quelle que soit la force persistante des Institutions de la Ve République, il y a de fortes chances pour que Macron et ses amis soient assez rapidement et assez durement rejetés.
Sans-doute est-il en train de monter dans le Pays – Patrick Buisson l’a montré – une aspiration insistante à des changements d’une tout autre nature et profondeur.
Contredisant tous les dogmes de la démocratie française, c’est à un homme – non â un parti, non â une idéologie – que les Français ont remis le pouvoir.
Un homme, c’est â quoi les peuples ont toujours cru, se sont toujours confiés pour être gouvernés. A fortiori, lorsqu’au-delà de l’homme, une lignée, une dynastie instaure une légitimité.
Alors, au delà de Macron, en marche pour une monarchie en bonne et due forme ? •
Macron, c’est le joueur de flûte de Hameln et non la réincarnation du général Monk, même si l’homme paraît secrètement fasciné par la monarchie.
Oui le système est plus qu’à bout de souffle.Songez depuis janvier 2012 nous avons eu cinq Premier Ministre ! (Fillon Heyraut , Valls Cazeneuve Philippe Bertrand )! ET trois Présidents de la République .
Etant amateur de foot on dit que ce qui caractérise un grande équipe c’est la stabilité .Et c’est vrai (Jacquet plus loin Hidalgo et même Domenech )
Ca serait vrai pour une équipe de foot mais pas pour un pays…
Je ne partage pas l’optimisme de l’auteur !
Si vous n’avez aucun espoir, cher camelot, cher camarade, vous êtes mort.
Oui bien entendu vous avez raison ! l ‘avenir commence toujours demain et ne pas avoir l’espoir est foncièrement anti chrétien.Je reconnais m’être mal exprimé j’ai l’espoir en la France mais pas en la classe politique actuelle !C’est un roi qui nous faut !
Mais sans espoir on est mort c’est bien vu .
Philippe Bertrand, journaliste, n’a jamais été 1er Ministre. Depuis 2012, il y a donc eu Fillon, Ayrault, Valls et Cazeneuve : quatre.