Par François Teutsch
Il faut savoir gré à François Teutsch d’avoir fait écho [Boulevard Voltaire, 4.07] aux déclarations courageuses et non-conformes au politiquement et même au moralement correct, du nouvel archevêque de Strasbourg. Certes, elles sont une exception, parmi quelques autres, à la politique générale de l’Eglise en matière migratoire. Une politique que nous réprouvons. Mais l’archevêque de Strasbourg, est tout de même, traditionnellement, une autorité. Quel écho ses paroles auront-elles parmi ses confrères ? Dans la mouvance catholique et au delà ? Attendons les suites. LFAR
Le nouvel archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, est fils de général, polytechnicien, et ancien évêque aux armées. Voilà un homme de caractère, qui plaisait aux militaires, et qui détonne dans le milieu habituellement feutré de l’épiscopat français. Pensez donc : le successeur du très politiquement correct Mgr Grallet vient d’effectuer quelques déclarations percutantes aux Dernières Nouvelles d’Alsace. Normal, pour un militaire, direz-vous. Un peu moins pour un évêque.
À propos de l’avortement, ce grand tabou de la société française qui fait si peur à ses confrères, le nouveau Strasbourgeois n’y va pas par quatre chemins : « L’avortement n’est pas seulement concédé, mais promu. C’est une promotion, et ça, je ne peux pas l’accepter, pas que pour une question de foi, mais parce que j’aime la France. ».
C’est ce qui s’appelle envoyer du lourd. En deux phrases, trois hérésies : l’avortement est encouragé, ma conviction n’est pas seulement religieuse, et c’est une question de patriotisme. Mais que veut cet homme ? Être lynché par la bien-pensance ? Il est acquis, définitivement, que la question est interdite. Exprimer son opposition à cet acte est mal, un mal objectif, qui ne peut procéder que d’une foi religieuse forcément obscure et antique. Mais pas, au grand jamais, de la raison.
Quant à lier la chose à l’amour de la patrie, c’est carrément monstrueux. Pourtant, il ose.
Il ose d’autant plus que, persistant dans la provocation outrancière, Mgr Ravel continue : « Les croyants musulmans le savent très bien que leur fécondité est telle qu’aujourd’hui, comment ils appellent ça ?… Le Grand Remplacement, ils vous le disent de façon très calme, très positive, “Mais de toutes façons, un jour, tout ça sera à nous”. »
Luc Ravel est-il atteint de folie, de démagogie aiguë, de populisme incoercible ? Présente-t-il les symptômes du masochisme le plus grave ? Avec de tels propos, il pourrait bien se mettre à dos une bonne partie de son presbytérium, de la conférence épiscopale, et peut-être même d’une partie de la curie romaine. Sans compter les journalistes, les politiciens, les responsables d’associations diverses et variées et les artistes – n’oublions pas ces grandes consciences de gauche. Ces paroles pourraient lui coûter fort cher.
Pourtant, il ne semble pas invraisemblable à tout homme de bonne volonté que l’avortement soit encouragé plutôt que toléré. Que la question relève de l’anthropologie et non de la foi. Que 220.000 avortements par an aient un effet démographique certain. Que les musulmans ne pratiquent pas – ou très peu – cet acte. Qu’ils aient, par ailleurs, beaucoup plus d’enfants que les ex-chrétiens. Que, logiquement, les deux sujets soient liés, et que le remplacement démographique, qu’il faut assimiler à un suicide français, ne soit pas une chimère.
Un autre évêque le clame : c’est un Ghanéen, Mgr Turkson, cardinal de la sainte Église. Récemment encore, il expliquait qu’il fallait fermer le robinet de l’immigration à sa source, c’est-à-dire en Afrique. Quelques années auparavant, il avait fait scandale en diffusant une vidéo contraire à l’ordre public officiel aux cardinaux réunis à Rome, une vidéo intitulée Muslim Demographic…
Comme quoi, avec un peu de courage, beaucoup de charité et de foi, un évêque peut dire la vérité sans faux-semblant. Sans jeter l’opprobre sur ses frères en humanité, mais simplement en rappelant une réalité que seuls les Occidentaux refusent de voir. Merci, Monseigneur ! •
Un homme courageux . Quand à l’église moderne je commence à me poser des questions .
Et pour nos politiciens de la vieille Europe que dire alors pffffffff
merci Monseigneur !
C’est grâce à de tels pasteurs que l’on peut être fier d’être catholique; cela donne du courage, de voir des pasteurs courageux !
C’est grâce à de tels clercs que l’on peut espérer que les chrétiens de bon sens ne se découragent pas tous, de cette Eglise de France et d’Occident… et ne tombent pas à cause du scandale que nous donnent un certain nombre de clercs et prélats…
Prions bien pour nos évêques, surtout les courageux qui doivent avoir encore plus d’oppositions, et de combats pour la Foi…
Monseigneur Luc Ravel a dit de façon très calme des évidences dont le sens et la vérité sont si aveuglants par leur force lumineuse depuis des années qu’aucune personne de raison et de bonne foi ne devrait refuser de les voir. Mais reconnaissons que si voir est une chose, en tirer les conséquences en est une autre. Dans un pays où la liberté de parole et de la pensée qui la précède est restreinte par des intellectuels, de politiciens et des juges obtus, que faire ?
L’IVG consiste à déchiqueter un humain in utero et à jeter ses restes sanguinolents au crématoire de l’hôpital. C’est un assassinat que Weil a dépénalisé, » nulla crimen sine lege » dit l’adage latin pénal. Lorsque j’étais étudiant, ce geste relevait de la Cour d’Assise et nous prévoyons ce qui allait arriver aujourd’hui: il n’y a plus de limite à l’interdiction. Au début la loi imposait un état de détresse de la mère ( on ne mentionne pas le père ) et un délai de réflexion avant de passer à l’acte, mais il manquait des services d’aides pour palier dans la mesure du possible aux détresses afin de sauver le bébé à naitre, mais qui était déjà un être humain. Il faut beaucoup insister sur ce point et sur la parole de Dieu à Moïse » tu n’assassineras pas « .
Il n’en demeure pas moins que depuis la loi Weil , c’est 10 millions de morts Français qui sont remplacés par des étrangers qui veulent nous imposer leur culture, leur religion et pour certains leur haine puisque certains leur enseignent que » la colonisation fut un crime »
Bravo à cet évêque pour son courage et merci de l’annoncer.