« Un seul interlocuteur, en la personne de Mariano Rajoy »
Lors d’un entretien au téléphone, hier, après lui avoir dit son « attachement à l’unité constitutionnelle de l’Espagne », Emmanuel Macron lui a réaffirmé qu’il n’avait « qu’un seul interlocuteur, en la personne de Mariano Rajoy ». C’est ce que l’Elysée a fait savoir dans l’après-midi d’hier et que les médias, pourtant manifestement favorables dans leur ensemble à l’indépendantisme catalan, ont aussitôt relayé dans les mêmes termes.
Cette position, si elle ne varie pas, ce que l’on peut toujours redouter, est juste en soi-même mais elle a aussi le mérite de faire savoir aux institutions bruxelloises et à l’ONU, l’une et l’autre pressées par les Catalans et tentées de s’en mêler, que la France n’est, quant à elle, pas favorable à un quelconque interventionnisme international ou extérieur à l’Espagne. Ce qui devrait couper l’herbe sous le pied à ces velléités. On pourrait, certes, rêver d’un meilleur interlocuteur que Mariano Rajoy, mais c’est lui qui, de fait, préside aujourd’hui le gouvernement espagnol.
En l’occurrence, Emmanuel Macron a posé, en situation de crise, un acte de politique étrangère important et positif. Il est simplement objectif de le noter. • LFAR
Parfait. Un bon point pour l Élysée