Par Véronique Hervouët
Cette chronique est une fine analyse des phénomènes médiatiques et sociétaux dont nous sommes en ce moment assommés avec le très vulgaire et dégradant slogan dont il est question ici [Boulevard Voltaire, 21.10]. Précisons que les « mœurs archaïques des sociétés traditionnelles » évoquées dans cet article ne se rapportent sûrement pas aux nôtres, dans lesquels les rapports hommes-femmes ont – en France – pour usage la galanterie et se fondent , plus anciennement, sur l’amour courtois. LFAR
L’affaire Weinstein c’est beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Ce qui est nouveau, c’est que les prétendues élites, dans les alcôves desquelles se passent ces petites affaires, jouent les vierges effarouchées et que les médias qui s’en font les porte-parole posent en modèles de haute vertu scandalisés… Une vaste hypocrisie au regard de la corruption notoire des mœurs dans les milieux où se cotoient le show-biz, les arts officiels et le pouvoir. Mais pas seulement. À des degrés et dans des styles divers, tous les milieux sont concernés. Hier, dans la presse, une universitaire a parfaitement épinglé l’ordinaire de ces pratiques dans son milieu professionnel, non sans pointer avec beaucoup de justesse certaine duplicité féminine et même l’adhésion de nombre de femmes à ce « dispositif promotionnel ».
Une histoire vieille comme le monde, que la promotion canapé… Aussi indigne soit-elle, on peut se douter que la vertu n’est pour rien dans cette dénonciation subite, tonitruante. Plutôt y verra-t-on une cristallisation de symptômes qui signent la fin ultime de la fameuse « libération sexuelle » soixante-huitarde. Sous l’influence du désenchantement, issu de son échec, pointe la lassitude d’être soi, l’envie de devenir autre… d’inverser les dominations !
Les frustrations des « femmes d’en haut » (terminologie employée par Nathalie Saint-Cricq lors de « L’Émission politique » du jeudi 19 octobre) s’engouffrent dans la brèche pour imposer leur loi aux « mâles blancs dominants » qui s’empressent de se battre la coulpe et de déclarer forfait.
Ceci au moment même où la virilité et la combativité des hommes seraient vitales pour s’opposer à la régression vertigineuse du statut féminin, celui des « femmes d’en bas » (pour commencer…) qui subissent les violences des mœurs archaïques des sociétés traditionnelles, se multipliant de façon exponentielle au gré de la submersion migratoire.
Weinstein, qui n’est ni le seul ni le dernier des gros boss à pratiquer sans scrupule la promotion canapé, n’est qu’un bouc émissaire de haut vol et le détonateur ad hoc pour changer de paradigme. Il a suffi d’une dénonciation d’actrice pour entraîner les suivantes et entamer la procédure sacrificielle. Les starlettes (jusqu’alors promptes à se précipiter à demi nues devant les murs promotionnels et autres escaliers de festivals), les journalistes et les femmes politiques se bousculent soudain, avec des trémolos de patronnesses, au tourniquet victimaire, nouveau faire-valoir médiatique de leur puissance, de leur séduction…
Anticipant de quelques semaines ce retour tonitruant de la vertu, une jeune blogueuse avait fait parler d’elle en diffusant des selfies aux côtés de ses « harceleurs de rue », nouvelle modalité de l’hystérique, pour parader, se faire voir en objet inaccessible du désir.
Il en est de même de cette bobo qui avait dénoncé publiquement un malheureux dépanneur de chez Orange qui avait osé lui déclarer par texto son admiration. Comme quoi même un timide hommage masculin peut être instrumentalisé, dénoncé comme du harcèlement sexuel, par une destinataire désireuse de mettre en valeur son pouvoir de séduction sur les réseaux sociaux.
Chassez le duo classique du pervers et de l’hystérique et il revient au galop sous la forme d’une injonction au succès fulgurant : « Balance ton gros porc ».
Autrement dit : rien de nouveau dans la relation femme/homme (et inversement). L’échec de la révolution sexuelle soixante-huitarde est consommé. Les revendications du « genre », ses annexes reproductives (PMA, GPA) et les luttes souterraines pour légaliser les derniers interdits (pédophilie, inceste, meurtre) ne sont que les dernier feux de ce credo. C’est sur la base de cet échec final, d’un regain de combativité et d’un renouveau culturel occidental qui se profilent que la relation homme femme pourra se redessiner. •
Enfin un peu de recul et d’intelligence pour étudier sereinement ces affaires . Il n’est pas inutile , loin de là de rappeler l’association classique du pervers et de l’ hystérique . On est bien naïf de découvrir que le monde d ‘ Hollywood est pourri et que, pour les femmes en politiques aller vers la parité nécessite de caser les hystériques – à gauche- et les épouses ou maitresses -à droite – ( pour schématiser )
Enfin à tout amalgamer on risque de noyer les véritables situations de violence criminelle dans le flot du badinage aussi vieux que le monde et du laisser aller moral de notre temps .
Ce sont les rapports de force qui sont en jeu et rien d’autre. Le pouvoir que ceux d’en haut ont sur ceux d’en bas les plus forts sur les plus faibles . Que ce soit dans le travail l’amitié ou l’amour, que ce soit dans la rue ou chez soi, chacun a un pouvoir qu’il exerce sur l’autre , les animaux êtant en bas de l’échelle et nos derniers esclaves sur lesquels on a droit de vie et de mort.
Il y a des viragos chez les femmes qui imposent leur loi et terrorisent leur entourage tout comme des enfants peuvent être à la fois victimes et bourreaux.
C’est Lorsque la société n’a plus de repères, plus de codes plus de religion ou de principes moraux que les barbares potentiels se croient tout permis et êcrasent les autres de leur puissance :
« .on mesure le degré de civilisation d’un peuple dans le traitement qu’il inflige aux plus faibles »
. « L’homme est un loup pour l’homme » et de tout temps c’est la femme qui a apporté douceur et tendresse dans un monde où il faut se battre pour exister. Vouloir égaliser ou intervertir les rôles n’apporte que le chaos.
L’égalité en droits civiques sans doute, mais l’égalité dans les différences , dans une psychologie dissemblable et dans des forces physiques qui ne se comparent pas. Ce n’est pas l’égalité.
Comment voulez-vous que Les jeunes qui n’ont comme image que des publicités des films ou des medias avec une pornographie a peine dissimulée et qui voient leurs aînés laisser libre cours a leur libido comprennent où sont les limites?
Il va falloir réapprendre à vivre.
Paroles de sagesse . Il faudra un véritable réforme des mentalités ( état d’esprit et ses conséquences dans la façon de se comporter ) pour-réapprendre à vivre-
c ‘est bien de cela qu’il s’agit .