BILLET – Dimanche 15 octobre au soir, Eric Zemmour a vu du Giscard dans Emmanuel Macron : efficace et technique. [RTL 17.10].
Ce n’est pas de bon augure. Le septennat délétère de VGE n’est ni pour Zemmour ni pour nous une référence. Nous nous souvenons que lors de son élection à la présidence de la République en 1974, contre le soulagement droitier de l’époque provoqué par la défaite de François Mitterrand, nous avions titré quant à nous à peu près ceci [dans Je Suis Français] : « A compter du 27 mai, l’ennemi s’appelle Giscard ». C’était à la veille du deuxième rassemblement royaliste des Baux de Provence. Nous n’avons été compris et approuvés que quelques temps après … LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour
Le président Macron répondait dimanche 15 octobre pour la première fois aux questions de journalistes sur TF1. « C’était clair et net. De l’excellent travail. Sans notes et sans bavures. Tout dans la tête et rien dans les mains », analyse Éric Zemmour. « Pendant une heure, on comprenait mieux pourquoi Emmanuel Macron avait tant séduit nos élites, de Jacques Attali à François Hollande. À la fois rapide et limpide. Une Ferrari de l’intelligence à la française », raille-t-il.
« Il rappelait irrésistiblement aux plus vieux Giscard », constate Zemmour . Il note que « si Macron a les qualités de Giscard, il en a aussi les défauts et les lacunes ». Ainsi « au bout de 50 minutes consacrées à l’économie, on en avait assez d’être à Bercy en compagnie du directeur du Budget ».
« Comme Giscard, Macron est un moderne, c’est-à-dire qu’il pense que nous sommes dans un âge de l’Humanité où tout se règle par l’économie et le droit. La négociation et le deal », ajoute Éric Zemmour : « On songeait encore à Giscard et à la fameuse sentence de Raymond Aron sur l’ancien président : il ne sait pas que l’Histoire est tragique », conclut-il.
Macron est précisément un type d’intelligence qui sera parmi les premières à être avantageusement remplacée par les I.A. car elle est de type mécanique, et binaire.
Comme ce jour- là par exemple …
le 23 octobre 1983 : 58 militaires français sont tués à Beyrouth.
Un attentat terroriste frappe le QG américain et fait 241 morts. Quatre minutes plus tard, à quelques dizaines de mètres, l’immeuble « Drakkar » où sont les soldats Français explose ! On compte 58 victimes parmi les parachutistes français, des 1er et 9ème RCP, basés à Pamiers. C’est le début de cette guerre de civilisation qui se développe aujourd’hui : guerre urbaine, terrorisme des « Fous de Dieu » islamistes, soutenus par la Syrie et l’Iran hier, par l’Arabie, le Qatar et les pays sunnites aujourd’hui.
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