L’affaire Malik Oussékine
BILLET – Comme un baigneur qui renonce à plonger dans l’eau après l’avoir longtemps tâtée du pied, le gouvernement a finalement renoncé. [RTL 31.10].
Sur ce même sujet, celui de la sélection à l’université, on lira ci-dessus l’analyse de François Marcilhac … LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour
« L’eau du Rubicon était trop froide.» Éric Zemmour analyse le choix du gouvernement de ne pas mettre en place de sélection directe à l’université. « Comme un baigneur qui renonce à plonger dans l’eau après l’avoir longtemps tâtée du pied, le gouvernement a finalement renoncé », analyse-t-il.
Pour Éric Zemmour, le sujet est au point mort depuis des décennies politiques. « Le dernier à avoir osé s’appelait Jacques Chirac. Il était Premier ministre d’un gouvernement de cohabitation en 1986 », rappelle-t-il.
Le ministre des Universités d’alors, Alain Devaquet, « était un naïf audacieux ». « En politique, on appelle ça un candidat au suicide. (…) Dans la fureur des manifestations étudiantes, on releva un mort sous les coups de la police : Malik Oussékine. Depuis, le syndrome Malik Oussékine tétanise tous les politiques », estime Éric Zemmour.