Il y aurait beaucoup à dire sur les ambiguïtés de Podemos en Catalogne, comme sur le plan national espagnol en général. Anti-indépendantiste, ce parti attrape-tout de gauche radicale défend la plupart des revendications du mouvement séparatiste et ses protagonistes …
Néanmoins, dans la bataille électorale qui vient de s’engager en Catalogue en vue du scrutin décisif du 21 décembre prochain, destiné à élire un parlement qui devra désigner ensuite un nouveau président de la Généralité, les déclarations que vient de faire Ada Colau, maire Podemos de Barcelone, fussent-elles seulement dictées par les intérêts de son parti plus que par le souci du Bien Commun, devraient avoir, nous semble-t-il, une importance tactique certaine.
En voici quelques extraits significatifs, selon le compte-rendu que Le Parisien en a donné hier dimanche. • LFAR
Ada Colau demande des « explications » au gouvernement de la région.
La maire de Barcelone, Ada Colau, a accusé samedi le gouvernement catalan destitué de Carles Puigdemont d’avoir mené la Catalogne « au désastre », en estimant que la majorité de ses habitants « ne voulait pas » d’une déclaration d’indépendance.
Lors d’une réunion de son parti Catalunya en Comú (gauche), Ada Colau a réclamé « des explications » de la part des dirigeants séparatistes, tout en appelant à la libération de ceux qui sont actuellement détenus.
« Nous voulons que les prisonniers soient libérés mais nous voulons aussi qu’un gouvernement irresponsable qui a conduit le pays au désastre affronte (ses responsabilités) et reconnaisse ses erreurs », a-t-elle dit, avant de participer samedi après-midi à une grande manifestation à Barcelone pour la libération des dirigeants incarcérés.
« Ils ont fait la déclaration puis ont disparu »
« Ils ont provoqué des tensions dans le pays (la Catalogne) et porté une déclaration unilatérale d’indépendance dont ne voulait pas la majorité » de la population, a-t-elle accusé. La maire de Barcelone n’est pas indépendantiste, mais partisane d’un référendum d’autodétermination de la région pour trancher la question.
« Ils ont fait cette déclaration d’indépendance en trompant la population pour des intérêts partisans », a-t-elle ajouté. La déclaration d’indépendance votée le 27 octobre par 70 des 135 députés du parlement catalan « n’a pas amené la république », a-t-elle constaté, en reprochant au président de l’exécutif catalan destitué Carles Puigdemont d’être parti en Belgique en laissant la Catalogne « seule face à l’incertitude ». « Ils ont fait la déclaration puis ont disparu », a-t-elle lancé.
« Ils ont fait la déclaration puis ont disparu » … Y’avait pas d’ hélice hélas !, c’ est là qu’est l’ os …. Mais qu’ imaginais-tu , ma vieille !!! . là, ou la citoyenne Colau se trompe, c’ est que seul un référendum NATIONAL espagnol pourrait trancher un cas de séparatisme ; et la seule question acceptable serait : « désirez vous que l’ Etat espagnol continue d’ exister , oui ou non ? » …C’ est du surréalisme à la belge = « on l’ a pas fait exprès !! » Le grand Dali, va sans doute quitter sa tombe pour de bon !!!. Pauvre catalans, on dit d’ eux que lorsqu’ ils veulent se suicider, ils se jettent de la hauteur de leur orgueil !… Il y a de sérieux courants d’ air entre leurs 2 oreilles … et la citoyenne Colau ne vaut pas mieux que l’ ex futur président de la pupublique tacalâne… Elle se réveille bien tardivement ???