Par Guilhem de Tarlé
L’expérience interdite – Flatliners, une science-fiction américaine de Niels Arden Oplev
L’expérience interdite, (interdit aux moins de 12 ans)… Au guichet du cinéma on m’a dit que j’avais manifestement dépassé cet âge. Dommage ! ils auraient dû m’interdire d’entrer. C’est un film d’épouvante et l’épouvante, pour moi, commence à la vue d’une seringue… alors là j’ai été servi.
« Tu meurs et je te ressuscite !»…
C’est ce que fredonnait mon épouse en sortant de la salle… En fait, elle se trompait puisque, dans L’antéchrist, Brassens chantait « Tu montes sur la croix et je te ressuscite ! ».
Mais c’est égal, c’est bien le sujet de ce long métrage.
Nous avons lu, il y a une trentaine d’années un (ou peut-être plusieurs) livre(s) sur « la vie après la vie » et ces « ressuscités » qui racontent les longs tunnels, la lumière blanche, avec l’impression de flotter et de voler au-dessus de leurs corps.
Des essais qui, à l’époque, nous avaient d’autant plus intéressés que la grand-mère d’Anne l’aurait vécu, si on peut dire ainsi…
Elle se serait réveillée dans son cercueil pendant la veillée funèbre… et aurait, elle aussi, évoqué ces mêmes visions… en tout cas, c’est l’histoire – lugubre – qu’on m’a racontée…
Il paraît que cette expérience interdite est un remake d’une production de 1990 avec Julia Roberts… Ce nouveau film me semble pêcher par sa longueur (1 h 49) avec de l’outrance dans l’épouvante, et surtout – mon verbe pêcher n’est pas mis par hasard – un discours niaisement moralisateur qui impose aux « revenants » d’aller confesser leurs fautes.
C’est pourtant mieux qu’un « bon film », même s’il est à interdire aux cardiaques qui risqueraient, eux, de ne pas en revenir. •
Cette Anne là est davantage qu’une « amie », c’est mon épouse.
Désolés pour cette bévue. Nous avons supprimé la mention erronée.