Tout le monde connait ce vieil adage qui sous-entend que l’histoire est pensée d’un seul point de vue et utilisée à des fins politiques voire idéologiques. A la suite de la longue tradition des chroniques hagiographiques du Moyen-âge, le XIXe siècle crée le Roman National, récit idéologisé de l’Histoire de France.
En sommes-nous sortis? Un coup d’oeil sur les programmes d’Histoire de l’Education Nationale nous prouve une fois encore que l’enseignement de l’Histoire sert un but politique. Est-il possible d’envisager un enseignement de l’Histoire neutre? L’Histoire, clé de voûte de notre identité, doit elle forcément être instrumentalisée pour créer ou détruire le sentiment national ? Quelle est la frontière entre mythe et réalité en Histoire ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre. •
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» Est-il possible d’envisager un enseignement de l’Histoire neutre ? L’Histoire, clé de voûte de notre identité, doit elle forcément être instrumentalisée pour créer ou détruire le sentiment national ? Quelle est la frontière entre mythe et réalité en Histoire ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre. • »
Quelles excellentissimes interrogations !
Voici une petite contribution pour votre réflexion :
En marche vers la découverte de la vérité sur le destin de Louis XVII …
http://cril17.eu/marche-vers-decouverte-de-verite-destin-de-louis-xvii
En général l’enseignement de l’Histoire doit être neutre pour les absents du pouvoir, et engagée pour ceux qui y sont parce qu’elle doit selon eux les servir. Les positions étant d’ailleurs bizarrement interchangeables dans la pratique, reflétant la double inconstance des hommes qui la font, puisque sans eux elle n’existerait simplement pas. Sortir de ce dilemme nécessiterait peut-être une forme d’arbitre extérieur à l’Homme, on notera toutefois avec quelque intérêt, que le sport s’y essaye, souvent hélas, aux dépends de l’arbitre lui-même. Il semble que la notion d’objectivité en Histoire soit comme l’intersection de deux parallèles, donc à l’infini, et que la meilleurs façon de l’approcher est de présenter tous les points de vue en référence au moyen des fameuses notes de bas de page chères aux universitaires honnêtes.
Un historien sérieux se doit d’essayer d’être le plus objectif posible et relater des
faits extraits de ses recherches dans les récits et biographies en citant ses sources.
Un historien n’est pas un romancier et ses sources doivent être éclectiques. C’est pourquoi je pense que les moins engagês se trouvent dans les pays étrangers ainsi je pense à l’excellent Louis XI de Paul Murray Kendall entre- autres.
Quand on. voit l’interprétation actuelle de faits que certains d’entre-nous ont vécus on mesure parfaitement la justesse de vos propos,