Chênes de la forêt du Nouvion
« L’homme qui plantait des arbres »
Il y a quelques semaines, le magazine « Le Point » sortait un dossier « Les surprenants bienfaits des arbres : vertus médicales de la sylvothérapie, intelligence des forêts, action décisive sur l’environnement ; les scientifiques font chaque jour de formidables découvertes sur ces amis qui nous veulent du bien ».
Dans le même registre, Peter Wohllenben publiait récemment un livre « La vie secrète des arbres : ce qu’ils ressentent, comment ils communiquent, un monde inconnu s’ouvre à nous ».
À Boulogne Billancourt, était organisé le 12 décembre dernier « Le Sommet Une Planète » (en français dans le texte). Il réunissait pays, organisations, industries, financiers. Le président de la République, à l’initiative de ce sommet, s’exprimait à propos du réchauffement et du changement climatique : « on est en train de perdre une bataille, on ne va pas assez vite et c’est ça le drame ». Outre que ce sommet avait lieu autour de Paris, une ville avec une pollution au plus haut depuis 10 ans (un taux causé par une mauvaise météo et une utilisation trop importante des voitures) et qu’il a causé des embouteillages records (en plus de la grève du RER) avec près de 550 kilomètres de bouchons, la déclaration du président de la République m’a semblé décalée, car par principe le climat est changeant et notre planète à déjà connu des réchauffements.
Cela dit, il est important de nous discipliner autant que possible dans nos actes pour respecter la création (pour moi qui suis chrétien) tout en mettant en place des règles de vie communes. Cela commence par un certain bon sens, censé être « la chose du monde la mieux partagée » (Descartes). On est loin de l’idéologie qui anime souvent ces sommets planétaires. La forêt fait justement partie de ce bon sens, restant une des sources principales d’enrichissement de l’atmosphère en oxygène, condition indispensable à toute vie sur la terre, et d’absorption de gaz carbonique.
Je ne peux donc que vous recommander de lire ce petit livre de Jean Giono L’homme qui plantait des arbres. Ce peut être un joli cadeau de Noël ; il existe une belle édition chez Gallimard et il n’est pas très épais. En plus d’être un grand auteur de la nature humaine, Jean Giono vous fera aimer les arbres. •
Jean de France, duc de Vendôme
Domaine Royal de Dreux le 15 décembre 2017
Le site officiel du Prince Jean de France
Un Guisard, chêne 5 fois centenaire de la forêt du Nouvion
Jean de France est la seule personnalité qui me semble ne pas céder aux tics de langage consistant à donner la préférence à l’expression en langue anglo-américaine alors que l’expression en langue française est possible. Ainsi lorsqu’il écrit dans son message à l’approche de Noël que s’est tenu à Boulogne-Billancourt « Le Sommet Une Planète » plutôt que The One Planet Summit choisi par nos autorités nationales. Si ces dernières souhaitaient être comprises de toute la planète, pourquoi n’ont-elles pas fait le choix d’employer le français et en même temps l’anglo-américain ou vice-versa ? Cela aurait ajouté une ligne de plus au titre et évité une humiliation aux francophones rétrogradés à l’état de locuteurs inadaptés à la situation.
Ma foi, lorsqu’on écrit dans un charabia bizarre que Giono est « un grand auteur de la nature humaine » (qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?), et qu’on fait ainsi dans le niais…
Notre Dauphin de France ne parle pas charabia et n’est pas niais. Comme disait ma mère : « si vous n’êtes pas joli,soyez poli ! »
Bien envoyé Carcellé ! Poster ce poulet n’était pas très malin. Ni très poli, en effet.
Auprès de mon arbre , je vivais heureux… L’arbre, la nature végétale et animale sont notre poumon de vie. Faut il encore que l’idiot d’humain sache s’en apercevoir. Nos dirigeants trop urbains , trop possédés par leur place et les honneurs d’un monde artificiel. Et le peuple dont nous faisons partie reste béatement à croire qu’ils (nos dirigeants) pensent à notre bonheur. Les républicains de France, ont assassinés les Vendéens, assassiné et laissé assassiné, par médiocrité et incapacité, leurs armées et leur peuple, depuis qu’ils font la guerre. Deux exemples, mai juin 1940 dans les Ardennes, Février 1962 en Algérie, Oran et Alger. Ils sont toujours très forts sur les mots et en oublient volontiers les maux. Un peuple n’est un peuple que si ses idées convergent vers un seul et unique objectif, bien vivre sur cette terre. Or, oubliant l’arbre et la nature, ils nous amènent tout droit au désastre. Et sous l’arbre, Saint louis, le roi de France. Cette France que nos républicains de pacotille ne veulent pas connaître.
Il suffit d’entrer dans une forêt pour devenir un autre être, l’âme s’élève et haut, très haut nos yeux perçoivent le flamboiement du divin. Ces paroles d’Hölderlin, le poète allemand à l’égal des plus grands, se rappellent alors à nous : » Ô monde sacré des plantes ! m’écriai-je,nous méditons, nous cherchons,quand tu es là tout proche, nous dépensons nos forces mortelles à bâtir des choses de beauté quand il en pousse à côté de nous sans effort… ».
Pourquoi être poli avec ce brave garçon qui fait ce qu’il peut, mais ne peut pas grand chose ?
Ce Prince qui ne peut pas grand chose, qui est, comme disait Boutang, un néant de force, qui ne représente ni ne procède d’aucune puissance d’argent ou autre de ce type, incarne néanmoins singulièrement notre Histoire et notre terre. Il est l’inverse des actuels puissants hors sol et hors mémoire, tout d’artifices et de paroles, vaines le plus souvent.
Il nous présente un guisard, chêne, de cinq siècles, de la forêt familiale du Nouvion en Thiérache, le même sans-doute, que celui sous lequel, à Vincennes, Saint Louis rendait la justice il y a huit siècles en gouvernant le Royaume.
Ce qui manque aux puissants du jour qui, toutefois, ne peuvent pas grand chose non plus pour enrayer le déclin de la Patrie, c’est sans-doute cette épaisseur venue de l’Histoire et de la terre. De Gaulle, Pompidou, Mitterrand qui connaissait les couleurs des arbres et des terres de France, avaient encore quelque chose de cette épaisseur historique, végétale et minérale. Elle manquait d’évidence à leurs successeurs jusqu’au pauvre Hollande et Emmanuel Macron en semble assez dépourvu. Saura-t-il, avec le temps, aimer la forêt française et les chênes de cinq siècles ? Il n’en a pas l’apparence. Mais nous verrons bien. Tout est possible et la voie est libre.
tres bien le commentaire
Oui, bon commentaire.
Bien analysé M.Fabre, les présidents de notre république sont déjà dans l’histoire. Les derniers sortant tout droit de l’école ne sont pas enracinés à la terre. C’est un espoir quant on perçoit depuis l’Europe de l’Est de grands changements dans les comportements. La France des gouvernants et des médias n’a plus de racine et s’évapore sur le néant planétaire. De règlements en règlements de plus en plus contraignants et absurdes , nous approchons (peut être) du changement…lequel? à savoir?
Fabre, j’aime votre commentaire : notre époque n’a pas besoin de maîtres (ou elle ne les écoute pas…) mais de témoins, d’exemples. Et le Prince, avec sa belle famille, saine, stable, joyeuse, donne l’exemple serein et tranquille de ce à partir de quoi pourra se rebâtir la France. Que voudrait-on qu’il fît, dans notre triste époque où chacun de nous peut si peu ? Qu’il se perdît en bavardages ou en activisme, par nature superficiels ? Il préfère montrer l’exemple, donner à voir que, selon la belle formule de Jacques Bainville, « le remède est à côté du mal ». C’est certes moins « com » que certains, mais c’est plus solide; c’est du solide. Etre là, être simplement présent et prêt pour le moment où… telle est la tâche du Prince. Il la remplit, et je trouve que nous avons de la chance de l’avoir, et que nous devons nous estimer heureux. Pour le reste, que chacun fasse tout ce qu’il peut, et même davantage, hors des jérémiades et lamentations aussi inutiles qu’infondées…
C’est l’arbre qui cache la forêt. Ce matin notre « Speaker » de la radio,bien connu, préconisait un bus pour les femmes et un autre pour les hommes. Et voilà notre arbre et nos racines jetés aux oubliettes de l’histoire. Pour revenir à notre bus, demain un mari devra se séparer de son épouse pour voyager, pour aller promener , adieu les promenades amoureuses. Oui, il faut être de bon aloi pour résister en silence devant la désintégration des esprits. Il est temps d’envisager une autre vie pour tout le monde. Et, cette vision ne passe t-elle pas par l’écologie en France et dans le monde.
M. Pierre Builly, Giono de notre Haute Provence à écrit en 1953 une nouvelle: »l’homme qui plantait des arbres ». Cette parabole de l’action de l’homme , d’un berger, sur la nature, a fait le tour du monde ( des arts, des lettres et du cinéma). Elle est considérée de nos jours, comme un manifeste de la cause écologique… merci
Je ferai tout de même remarquer à M. de Kerviler que, quand j’étais enfant, les hommes et les femmes étaient séparés à l’école comme à la messe, et ce n’était pas une concession à l’Islam! Les femmes couvraient leur chevelure pour sortir, et l’expression méprisante: une « femme en cheveux », sanctionnait les contrevenantes.
M. Anticus, pour l’église j’ai donné, c’est de nos jours un souvenir. Vous aurez noté que je n’ai pas parlé d’une quelconque religion. Je disais simplement que l’écologie ( bien vu par notre prince) devrait être à n’en pas douter l’idéologie des prochaines années. Mais n’oublions pas nos cours de mathématiques: » les révolutions(en maths) ne se font pas en détruisant les mondes anciens, qui doivent garder leurs légitimités. Elles se font en construisant de nouveaux univers qui englobent les précédents, et se placent à leurs cotés. » Un bel exemple de cohabitation entre les anciens et les plus jeunes, serait de s’opposer aux mensonges de ces quelques riches qui nous empoisonnent et détruisent les sols de France, pour être encore plus riches. Un d’axiome implicite qui ferait que nous soyons naturellement du côté de l’opprimé et non de l’oppresseur. Résister dans le silence me disait il y a quelques jours un vieil instituteur.Si vous avez regardé la patrouille de France dans son périple aux Etats unis d’Amérique, vous aurez noté l’union naturelle spontanée des foules envers les soldats venus de France. Ici on siffle la Marseillaise et depuis 1914 on rejette le soldat, le voisin, qui est mort pour notre liberté. Nous acceptons l’oppresseur et son cortège de restriction des libertés, mais nous nous pensons plus intelligent que les autres peuples.
Mon garçon, vous pourrez difficilement m’apprendre quoi que ce soit sur Giono… Qu’est-ce que ça a à voir avec notre brave Prince Jean (et à Gastounet ) ?