par Louis-Joseph Delanglade
Les chiffres parlent. Quelques statistiques officielles, donc, pour commencer. En vingt ans, de 1997 à 2017, le nombre des demandeurs d’asile a quintuplé passant de vingt à cent mille. Or, puisque, personne ou presque (même débouté) ne repart, qui dit demandeur d’asile dit immigré de fait. En 2017, record battu, 262 000 étrangers ont obtenu un premier titre de séjour. Quelques uns seulement (10 % ?) repartiront. Enfin, statistique de l’Ined la plus « explicite », 40% au moins des bébés nés en Ile-de-France sont de mère immigrée (un peu plus de 30% ailleurs).
Inutile sans doute d’insister ici sur l’origine de la grande majorité de « nos » immigrés. Le seul aspect quantitatif de cette immigration africaine et de ses conséquences démographiques pose tout simplement la question de la perpétuation de ce qu’on a pu jusqu’à présent, d’un millénaire à l’autre, et malgré des changements et des évolutions, continuer d’appeler « la France ». Problème vital donc face auquel M. Macron ne pourra pas rester toujours dans l’ambiguïté de ses dernières déclarations, en même temps pragmatique et « humaniste ».
On ne sait pas si M. Rocard a vraiment prononcé la fameuse phrase qu’on lui prête sur l’immigration (« La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais elle doit en prendre sa part »). Si l’on en croit Libération, le doute est permis et sur les termes et sur l’intention. Mais peu importe puisque, vraisemblable, elle reste la référence qui a permis à la droite et à la gauche « de gouvernement » de justifier la politique immigrationniste qu’elles ont menée à l’identique successivement – malgré quelques gesticulations (à droite) et de grandes déclarations de principe (à gauche), ce que M. Zemmour a fort justement qualifié de « grand théâtre ». Le résultat, à défaut d’une quantification jugée « nauséabonde » par les élites du système, est visible et bien ressenti par les « souchiens » : des millions d’immigrés légaux ou clandestins, sans compter les naturalisés et la descendance de tout ce beau monde. On (les gouvernements successifs) a donc fait tout ce qu’on pensait pouvoir et surtout ce qu’on croyait devoir faire en faveur de l’immigration, sans avoir jamais demandé au peuple français ce qu’il voulait que l’on fît en son nom.
Certains trouvent qu’on n’en fait d’ailleurs pas assez. Trois exemples significatifs en ce début d’année. D’abord, Mme Autain, député.e de « La France insoumise », qui déclare qu’il faut accueillir « tous » les migrants qui se présentent : voilà qui a le mérite d’être clair. Ensuite, M. Toubon qui, peut-être parce qu’il est affligé du ridicule mais certainement lucratif titre de « Défenseur des droits », se croit autorisé à dire n’importe quoi : les migrations telles que nous les subissons constitueraient un phénomène « séculaire » et les migrants avec lesquels nous serions tenus de « faire société » devraient avoir tous les droits « comme les autres ». Enfin, ce chef d’un Etat étranger (le pape, puisqu’il faut bien le nommer) qui profite de son magistère spirituel pour s’immiscer régulièrement dans le débat, reprenant ainsi dans ses voeux l’essentiel de ses récentes vingt-et-une propositions dites « de l’Assomption », visant toutes à faciliter, légaliser, légitimer, c’est-à-dire promouvoir l’immigration en Europe, donc en France – injonction morale inacceptable pour tout Etat souverain.
Ceux qui brandissent les « valeurs de la République » évitent soigneusement d’évoquer les conséquences désagréables directes et évidentes de l’immigration : l’ensauvagement de la société, la radicalisation religieuse islamiste, les scènes de guerre civile récurrentes, le développement exponentiel des trafics et violences en tout genre. Ils insistent en revanche sur la situation prétendument irréversible créée par l’afflux de certaines populations conduisant à terme à une société multiculturelle et métissée conforme au nouvel ordre mondial. Mais ils oublient que, tant que les vagues submersives de l’immigration ne nous auront pas fait disparaître complètement, rien n’est définitivement joué : la conjonction d’une opinion publique exaspérée et d’une volonté politique disposant des moyens adaptés peut encore permettre un reflux migratoire. •
Plusieurs signes à venir (sans date et dans le désordre) de l’approche imminente des tribulations, transmis par Dieu à Frère Elyôn :
-déces de Yasser Arafat : réalisé le 11 novembre 2004
-décés d’Ariel Sharon : réalisé le 11 janvier 2014
-décés de Fidel Castro : réalisé le 25 novembre 2016
-inondations à Paris : réalisé le jour de la Fête du Sacré Coeur, le vendredi 3 juin 2016
parce que le Sacré-Coeur est en colère contre les français, mais une inondation plus importante
est à venir.
-décés de Jhonny Halliday : réalisé le 6 décembre 2017
-réhabilitation dans l’affaire Ceznec.
-Faillite et fermeture des banques en France et en Europe, ce qui provoquera des pénuries et des conflits
civils et ethnico-religieux sanglants.
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/
Chiffres effarants donnés par LJD ; à un tel niveau, une situation de mise devant l fait accompli a bien été créée . Depuis 40ans on s’est bien f…. de la gueule des français ; les plus à blâmer étant ceux qui donnèrent des « coups de menton » mais ne firent strictement rien d’efficace .
Peut on espérer , encore un reflux migratoire de ces » joyeux vagabonds » ?
Notre pays risque de s’acheminer , au mieux , vers une situation comparable aux USA avec leur importante minorité noire ( mais aux USA celle-ci est de même religion et d’implantation concomitante avec le peuplement d’origine européenne ) . En prime , nous avons les populations du monde arabe , civilisation tellement différente de la notre et » conquérante » que l’on sera peut être contraint- à terme- et pour éviter l’affrontement inter religieux d’organiser un Etat pluri confessionnel . ( cela permettrait de faire tomber le laïcisme – seul point positif- et aussi d’empêcher que notre pays se transforme en ruine complète )
LJD parle , avec franchise du Pape François Un ; il serait opportun de noter que nos journalistes-informateurs donnent un large écho à ses opinons sur l’immigration mais observent un silence pincé pour tout ce qui touche au domaine de la spiritualité et des traditions religieuses . Finalement la médiatisation de la papauté n’aboutit qu’à son instrumentalisation .
Les temps changent; Autour de 100 avant JC, des immigrants économiques, les Cimbres et les Teutons sont descendus vers le sud car la situation , avec le refroidissement climatique de l’époque était invivable chez eux. ( le cacatoès vert qui nous sert de ministre n’était pas encore né pour donner à ces malheureux la solution à tous leurs maux climatiques.) Toujours est il que les envahis ont appelé Rome au secours et que Caius Marius a réglé le problème du côté d’Aix . Il va de soi que l’histoire ne se répète jamais puisqu’on l’oublie, n’est ce pas?
Bis repetita placent? Tout le monde sait que les Romains n’étaient pas civilisés!
Sacré article ! 100% juste, 100% d’accord !
Tout cela est vrai et on le sait depuis longtemps. La seule vrai question est : comment faire pour créer le grand rassemblement qui forcerait nos gouvernants à changer de politique ?
Et quant au Pape qui conduit l’Eglise au suicide, il faudrait lui rappeler ce qu’il a dit au Chili : « Il faut écouter les peuples autochtones, souvent oubliés et dont les droits ont besoin d’être pris en considération et la culture protégée, pour que ne se perde pas une partie de l’identité et de la richesse de cette nation ».
Certes, il visait les peuples autochtones d’Amérique latine, menacés dans leur survie et dans leur rapport à leur environnement naturel, écologique et social.
Mais en Europe, où il nous tient un autre discours, il faudrait lui rappeler qu’il y a aussi des peuples autochtones, que nous sommes sur ce continent : Italiens, Français, Allemands, Espagnols, Polonais, Hongrois, Roumains et tous les autres dont la diversité fonde l’identité spécifique et la richesse culturelle commune de l’Europe. Ceux-là, bien que menacés dans leur existence même par la vague migratoire massive qui déferle sur eux sans volonté d’intégration, n’ont-ils pas besoin d’être entendus et protégés pour que ne se perde pas une partie – voire la totalité, au train où vont les choses – de leur identité nationale et collective ?
Pour ce pape, c’est donc deux poids et deux mesures… Le terme « autochtone » n’aurait-il donc pas la même valeur dans tous les pays et sur tous les continents ? A partir de quels critères ? Qui peut nous expliquer cette dichotomie dans le traitement des peuples et de leurs nations ; des peuples et de leurs cultures ? Il faudrait mettre le Pape François en face de ses contradictions et lui dire fermement que les Européens ne sont pas d’accord pour disparaitre et que ce n’est pas dans sa mission de pousser à leur disparition.