Par Guilhem de Tarlé
La Douleur, un drame d’Emmanuel Finkiel, avec Mélanie Thierry, Benoît Magimel et Benjamin Biolay, d’après le roman de Marguerite Duras.
Il y avait un silence de mort dans la salle au moment du générique final, une atmosphère lourde de spectateurs se sentant sans doute « coupables » des camps de concentration et d’extermination nazis. Heureusement, nous dit-on en filigrane, les communistes étaient là pour libérer la France ! et dans la liesse populaire, à Paris, le chant de L’internationale couvrait La Marseillaise !
Oui le film est bon, et je n’y ai même pas ressenti – une fois n’est pas coutume – les longueurs qui ont ennuyé mon épouse.
Le film est bon, et même intéressant qui nous incite à revisiter les icônes, mais précisément j’en ai marre de cette cinématographie univoque, cette hagiographie récurrente des intellectuels de gauche (pléonasme) quand en même temps La Pléiade renonce à publier les pamphlets de Céline, et le ministre de la Culture exclut des célébrations 2018 le cent cinquantenaire de la naissance de Maurras.
Un peu de pudeur MM. les réalisateurs : faisant fi du pacte germano-soviétique et des sabotages du début de la guerre, les résistants Marguerite et Robert Antelme ont adhéré au PC « F » en 44-45 alors que Staline dictaturait en Union soviétique et construisait le rideau de fer.
N’est-ce pas un comble que les mêmes qui ne cessent de se vanter de la résistance d’hier nous invitent aujourd’hui à collaborer au Grand Remplacement ? •
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