Par Guilhem de Tarlé
Vers la lumière, un drame de Naomi Kawase, avec Ayame Misaki
Il y a deux ans exactement, après ne pas avoir goûté Les Délices de Tokyo, de la même réalisatrice, j’avais dit que je ne me japonerai pas au cinéma asiatique…
Je récidive, et je récidive d’autant plus que ce scénario Vers la lumière est encore en-deçà du précédent, et ladite lumière n’éclaire même pas les quelques jolies photos éparses au milieu des Délices.
Ce film, en outre, cultive le paradoxe qui nous emmène dans l’univers des « malvoyants » dans le cadre de la réalisation d’un film en « audiodescription ».
J’avoue que cette expression m’intriguait, que j’ai maintenant parfaitement comprise. L’aveugle ne pouvant pas voir les images qui défilent sur l’écran, l’audiodescription consiste précisément à les lui décrire, les lui commenter, les lui faire ressentir et surgir dans son imagination.
Dommage, une fois encore, que la réalisatrice n’ait pas eu, pour son long (et très lent) métrage, l’idée lumineuse de mettre cette audiodescription en pratique, au lieu de nous imposer un sous-titrage à la fois rapide et ennuyeux.
Je dois dire que le critique Frédéric Pic, sur TV Liberté, avait insisté sur la difficulté d’entrer dans le film…
Moi… Je n’y suis pas entré. •
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