A quoi assistons-nous au fond, d’une journée électorale européenne l’autre, depuis le Brexit ?
Il se pourrait bien que ce soit tout simplement à la déconstruction de l’Union Européenne, étape par étape. Chacune nationale. Pays après pays. On peut s’en féliciter ou le regretter, il devient difficile de ne pas le constater.
L’Union Européenne se défait donc elle aussi, du moins telle qu’elle avait été rêvée puis mise en route par les vieux messieurs qu’étaient déjà, dans les années 50 et 60 du siècle dernier, Konrad Adenauer, Robert Schumann, Alcide de Gasperi et Jean Monnet. Tous quatre avaient vécu deux guerres mondiales, deux tragédies immenses, et pensaient devoir faire en sorte qu’elles ne se renouvellent pas. Leur vision – celle qui prévalut – fut celle que Jean Monnet incarnait : économique et marchande. Regis Debray disait dimanche matin sur France Inter qu’ils mirent la charrue avant les bœufs : il eût fallu commencer par la culture qui unit et non par l’argent qui divise. Nous avons toujours dit la même chose. Il faudrait sans-doute ajouter que la menace d’invasion soviétique commandait alors le regroupement. Cette menace, si inquiétante et mobilisatrice en ce temps-là, où Staline et les Bolcheviques régnaient au Kremlin, s’est aujourd’hui évanouie. Nous l’avons oubliée. La CECA, le Pool Charbon Acier, le traité de Rome, le Marché Commun, ce ne sont plus là eux non plus que des souvenirs d’une époque déjà lointaine. Il ne serait pas surprenant que l’idée européenne perdure car elle a toujours survécu au fil des siècles depuis la fin de l’empire romain et l’éclatement de l’unité chrétienne médiévale au XVIe siècle*. Mais sous sa forme strasbourgo-bruxelloise il n’est pas impossible qu’elle ait vécu, que ce ne soit plus qu’une survivance d’un passé révolu. Les peuples l’ont rejetée, le désenchantement n’a fait que grandir. Il s’est installé. Une autre Europe reste à construire. Il faut espérer que ce sera avec bon sens et réalisme.
Est-ce là la leçon qu’il conviendrait de tirer des élections italiennes ? Il nous paraît assez clair qu’après la sécession britannique, la dissidence polonaise, tchèque, hongroise et slovaque, la singularité autrichienne, l’Italie à son tour, quelle que soit l’anarchie de son système politique et les combinaisons palliatives qui pourraient être tentées, consacre l’extension de l’euroscepticisme à l’aire des pays fondateurs. Ce dernier est de toute façon majoritaire désormais en Italie. Il se pourrait bien que les prochaines élections européennes confirment la tendance plus nettement encore. •
* Sur ce sujet, nous recommandons la lecture d’un livre ancien instructif et toujours parfaitement pertinent, Survol de l’Histoire de l’Europe de René Sédillot, Fayard – Les Grandes Études Historiques, 1967.
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Monnet était un banquier français, vivant à Londres et payé par les américains. L’Europe qu’il propose alors avec ses amis au profil semblable n’est qu’un enfumage pour la bonne raison que les nations n’ont pas d’amitié mais des intérêts.A l’Europe, il n’y a que les Français qui travaillent contre l’intérêt de leur pays, C’est pourquoi la mondialisation implique une dictature.
L’Europe s’est bâtie sur une ESCROQUERIE: ce n’est pas l’Europe qui a permis la paix, c’est la paix qui a permit l’Europe .Les peuples ne voulaient plus de guerres entre cousins Germains. De plus les « grands frères » Américains et Soviétiques veillaient au grain et n’auraient jamais permis de guerre entre alliés. On l’a vu en 1974 lorsque Grecs et Turcs, membres de l’OTAN étaient au bord de la guerre pour CHYPRE, ils ont forcé les Colonels Grecs au départ.
J’appartiens à une association qui organise des jumelages sportifs entre Duisbourg et Calais, ça se passe très bien. Par contre lorsque l’Allemagne fait venir 1 million de clandestins et en renvoie une bonne partie chez ses voisins, là: RIEN ne VA PLUS. OUI à une Europe culturelle, sportive, de collaboration aéronautique, spatiale, lutte contre le terrorisme, mais surtout composée d’ETATS s’unissant LIBREMENT et affirmant: composée majoritairement d’ethnies européennes, de civilisation Chrétienne et de culture Gréco Romaine
Tout est dit !
Qui se souvient de ce discours de Sarkozy prononcé à l’école Polytechnique et qui a été si peu commenté ? (en politique il faut une longue mémoire)
tout est dit
Rappel historique à méditer
Nicolas Sarkozy – Discours de Palaiseau du 17 décembre 2008 :
« L’objectif, c’est relever le défi du métissage. […] Ce n’est pas un choix, c’est une obligation, c’est un impératif […] Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore »
http://lesobservateurs.ch/2014/09/10/metissage-obligatoire/
et pour faire bonne mesure encore :
http://lesobservateurs.ch/2017/11/07/metissage-et-grand-remplacement/
Discours non oublié , seulement que voulait dire Sarkozy par » il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore » . Qui a demandé qu’il précise ce qu’il voulait dire là , à l’époque ?