Buste de Mirabeau (Musée de la Révolution française)
BILLET – Les élections législatives italiennes du week-end dernier ont consacré deux vainqueurs – la Ligue (extrême droite) et le Mouvement 5 étoiles (M5S, populiste) – et un grand vaincu – l’ancien premier ministre, Matteo Renzi. [RTL 3.06]. Y a-t-il une commune nature entre Emmanuel Macron et Matteo Renzi ? Zemmour le pense et le montre. Il leur voit même un commun destin… LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour
Il était jeune et beau. il était fringant et élégant. Il était l’idole des médias et de la Commission européenne. Il était l’incarnation de l’efficacité technocratique, un manager au pays des politiciens madrés et pusillanimes.
Il était issu de la gauche, et même du centre-gauche, mais il n’hésitait pas à reprendre les recettes libérales qui venaient de la droite. Il était le meilleur rempart contre le populisme. Toute l’Europe le regardait avec des yeux de Chimène. Emmanuel Macron ? Non. Matteo Renzi. Emmanuel Macron avant Emmanuel Macron. Cinq ans avant précisément.
Il y a cinq ans au pinacle, aujourd’hui à la rue. L’échec économique des réformes libérales a remis au cœur des discussions les questions de l’euro et du libre-échange, qui sont tabous à Bruxelles, et que Renzi, comme Macron, croyait avoir mises sous le boisseau.
Même chose pour l’immigration. Renzi comme Macron, tenait lui aussi un discours équilibré, alliant fermeté et intégration. Mais son discours a été balayé par la réalité.
Macron devait scruter le destin politique de Renzi, comme il regarderait dans une boule de cristal. Renzi est son double, son clone. Il est son passé, il risque aussi d’être son avenir.
sans oublier que son père à Renzi é été mêlé au scandale de la banque Monte paschi de sienne et ruiné des milliers de petits épargnants . Quel dégout