Par Antoine de Lacoste
Depuis le 18 février, l’aviation syrienne bombarde à nouveau La Ghouta, cette vaste banlieue qui ceinture Damas. En 2013, à l’apogée de l’insurrection, les islamistes contrôlaient 150 000 km2 de ce territoire où les zones urbaines alternent avec les vergers.
Cette proximité rendait la vie difficile à Damas, en raison des obus qui tombaient quotidiennement dans la capitale. Depuis, l’armée syrienne a méthodiquement repris le contrôle du terrain perdu.
Seules deux enclaves islamistes subsistent : une petite au Sud (avec plusieurs centaines de combattants de Daesh) et une plus importante à l’Est, 110 km2 qui échappent à Damas. Quatre-cent- mille civils y vivent.
C’est cette dernière enclave qui fait l’objet de l’offensive syrienne d’ailleurs pas si récente : depuis plusieurs mois, l’armée a repris plusieurs dizaines de villages et tente de négocier avec les milices islamistes pour une reddition puis un transfert vers Idleb, comme cela avait été le cas à la fin du siège d’Alep.
Si l’Armée de l’Islam (soutenue par l’Arabie Saoudite) est prête à discuter, ce n’est pas le cas de ses deux concurrents : Fatah al-Cham (l’ex al Nosra, proche d’Al Quaida) et Faylak al-Rahman (affilié aux Frères musulmans et au Qatar).
Ces groupes reproduisent exactement la même tactique qu’à Alep : prise en otage de la population (tout civil qui veut quitter la zone est abattu), installation des armes lourdes dans les hôpitaux (pour obliger l’aviation à les bombarder et ainsi discréditer le régime), interception des rares convois de ravitaillement à leur profit.
L’impact médiatique compte beaucoup dans cette guerre, et est utilisé avec maestria par les insurgés : les fameux casques blancs tant célébrés en Europe, sont tous, sans exception, des militants ou des combattants islamistes. Ce sont eux que l’on voit partout en photo évacuant les blessés après un raid aérien. Les photographes autorisés à opérer dans ces zones sont évidemment triés sur le volet par les islamistes : il ne faudrait pas qu’ils révèlent le dessous de certains montages…
Quant au bilan des pertes, fourni quotidiennement par nos médias, il est invérifiable mais a une source unique : l’Observatoire syrien des droits de l’homme, l’OSDH. Basé à Londres, il est affilié aux Frères musulmans, et c’est lui qui, depuis le début de la guerre, donne les chiffres des morts et des blessés, docilement reproduit en boucle, sans la moindre vérification. La guerre en Syrie est un magnifique monument de désinformation.
Cette offensive syrienne était inévitable. Chaque semaine, des obus tombent sur la capitale et cette situation ne pouvait durer. L’armée syrienne, depuis la libération de Deir ez-Zor, peut maintenant concentrer ses efforts sur la Ghouta orientale.
L’aviation russe, absente depuis des mois dans cette région, est intervenue également. Dans le ballet diplomatique qui entoure cette nouvelle flambée de combats, les Russes veulent aller vite, comme à Alep. •
Retrouvez l’ensemble des chroniques syriennes d’Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.
certains journalistes me donne la nausée . Les médias gobent vraiment tout .
Non ! les médias ne gobent pas tout
les médias ne sont QUE des organes de propagande. Les mondialistes se sont emparés du pouvoir et l’Europe est vassalisée par les USA
Une fois qu’on a compris ça, on a tout compris !………
Du même avis que petitjean ; parfois une info est « objective » mais elle sera placée en fin de journal ou encadrée par deux avis la minorant ou bien donnée avec gesticulations grotesques figurant des guillemets
Les journalistes cathodiques sont plutôt des » speakerines » et leurs techniques ainsi que la soupe qu’ils servent sont du » sous Goebbels » .
L’ internet permet de leur échapper ; pour l’information , c’est une révolution .
Nous ne sommes plus au dix neuvième ou vingtième siècle. Nous avons la chance d’être doté de l’informatique et d’un nouveau monde informatisé. Chacun des non acteurs, peut savoir ce qui se passe à tout moment de la journée. La planète est couverte de moyens d’information. Le moment dans l’histoire est venu pour que tous les esprits s’interrogent et s’instruisent de ce que notre esprit doit faire de cet outil informatique. Nous le laissons aux charlatans qui gouvernent encore ou nous exigeons de mettre à plat toute cette mascarade qui tue. Ce monde de gestionnaires est dépassé, ils créés des guerres pour vendre leurs armes, qui sont de plus en plus destructrices. Les actuelles religions si elles ne font pas d’effort pour s’améliorer à l’échelle planétaire entre elles, sont mortes. Les fous de dieu en sont l’image visible. En attendant une intelligence numérique humaine, les morts comme dans les siècles passés, enrichissent les plus riches.
Vous avez entièrement raison !Les tueurs Islamistes qui contrôlent la Ghouta se servent de la population civile comme d’un bouclier et bombardent Damas !
Comment s’étonner que l’Armée syrienne riposte ces terroristes?
Espèrons qu’ils seront rapidement écrasés , ne serait-ce que pour épargner les coivils
et ramener la paix.