Quelques réflexions, encore, sur la France qui se défait, entre bien d’autres facteurs, par la démographie et l’immigration. Sans-doute est-ce là ce qui se voit, se ressent, avec la plus grande netteté. Et suscite cette « formidable colère » que nous voyons monter partout en Europe.
Nous ne sommes pas seuls à le penser. Les sondeurs, pourtant si volontiers conformistes, le reconnaissent : malgré la pression des médias, à vrai dire leur propagande, deux tiers des Français considèrent qu’ « il y a trop d’étrangers en France ». Tout un monde de personnalités, d’auteurs, d’intellectuels, de journalistes, appréciés de l’opinion, tirent la sonnette d’alarme, s’expriment dans les médias, ces derniers ne peuvent plus les ignorer parce que leur audience est grande, que leurs livres connaissent le succès. Et que leur présence sur les plateaux de télévision, ou dans les studios de radio, fait grimper l’audimat. Inutile de citer leurs noms : ils sont connus de tous. En quelque manière, ils ont brisé, sinon l’hégémonie culturelle et politique de la gauche, du moins le mur du silence et du mépris. Au point que les politiques doivent désormais en tenir compte. Ou faire semblant. Ainsi de la déclaration d’Emmanuel Macron, à la suite des élections italiennes dont le résultat le plus clair est l’euroscepticisme et le refus de l’immigration. Largement majoritaires. « Il faudra en tenir compte » a dit laconiquement le Chef de l’Etat. C’est évident !
Nous ne sommes pas seuls non plus en Europe et dans le monde, à nous alarmer des conséquences de l’immigration massive. On sait qu’avec Donald Trump l’Amérique entend à la fois la freiner et la choisir. Ne nous y trompons pas : le slogan « America first » répond au vœu de l’Amérique profonde. Une bonne partie de l’Europe refuse aussi l’immigration massive (les pays de Visegrad, l’Autriche …). En Allemagne même, un courant grandissant – pas seulement l’AfD – en fait autant. L’Italie à son tour, vient de marquer son choix. A vrai dire, l’afflux massif des migrants est devenu la préoccupation citoyenne centrale en Europe. Elle fait éclater les forces politiques traditionnelles et contredit l’idéologie dominante. Elle la déstabilise. Un grand basculement des politiques migratoires européennes pourrait bien s’imposer à terme…
La natalité française – et plus encore celle de nos voisins – faiblit, les démographes s’en alertent ; la proportion de vieillards augmente ; au contraire, les courants migratoires ont été et demeurent massifs. Les jeunes y sont nombreux. Et souvent haïssent la France ou même la combattent. Eventuellement, les armes à la main. La faiblesse de notre démographie autochtone comparée à la puissance invasive des populations immigrées nourrit leur volonté de domination. L’on nous serine que nous avons accueilli ces deux dernières années beaucoup moins de réfugiés ou de migrants que nos voisins. Mais on ne nous dit pas combien s’étaient déjà établis chez nous depuis quarante ans. Les Français le savent.
De sorte que le remplacement progressif de ceux que Finkielkraut appelle drôlement les « souchiens » par des populations principalement africaines ou proche-orientales et très généralement musulmanes est en train de s’opérer. A terme donc, si rien n’est fait pour s’y opposer, quelques décennies suffiront pour que, selon la formule du général De Gaulle, la France ne soit plus la France. Et ce sur le triple plan du peuplement, de la culture et des mœurs qui s’en trouvent déjà lourdement transformés. Ce n’est pas notre vocation ici d’accepter cette perspective d’un cœur léger.
On a parfois abusé â l’Action Française de la formule de Bainville : « la France c’est mieux qu’une race, c’est une nation ». Mais il écrivait en un temps où la France n’avait guère connu que des migrations intra-européennes et encore dans des proportions qui n’avaient pas vraiment entamé le vieux fond celtibère et gallo-romain qui constituait l’essentiel de la population française jusqu’à la deuxième moitié du siècle dernier. Bainville et Maurras n’ont pas eu à juger du danger qu’eût représenté pour la France une invasion semblable à celle que nous vivons. Nous doutons fort qu’ils l’eussent acceptée sans broncher.
Un courant d’inspiration chrétienne voudrait par ailleurs nous faire accroire qu’une France en grande partie peuplée d’Africains et d’Orientaux, serait acceptable si ces derniers – hypothèse sans vraisemblance – étaient catholiques. Nous ne sommes pas d’accord. Fussent-ils catholiques, nous les préférons chez eux. La France ne serait plus la France si elle avait les couleurs, l’esprit, les mœurs de l’Afrique ou de l’Orient. Ce qui nous en différencie ne tient pas seulement à l’appartenance religieuse.
C’est la dose qui fait le poison. La France d’aujourd’hui se défait – entre autres causes – en raison d’une immigration dont la dose excessive devient un poison.
Il conviendrait donc si nous voulons survivre de la ramener au minimum incompressible et de la choisir selon nos intérêts et nos besoins. Car une certaine immigration qualitative pourrait être utile à la France et servir son rayonnement. Il faudrait en parallèle définir une politique de remigration efficace et rigoureusement appliquée : expulsion systématique des délinquants étrangers, des naturalisés, ou devenus Français par bénéfice du seul droit du sol, avec déchéance de la nationalité française pour ces deux dernières catégories ; réaménagement des droits sociaux (chômage, sécurité sociale, aides diverses) qui ne pourraient plus être équivalents à ceux des Français ayant cotisé pendant de longues années, ou, si ce n’est eux, leurs parents ou grands-parents. Le bénéfice des droits sociaux pour les nouveaux arrivants pourrait par exemple leur être accordé pro rata temporis de leurs années ou périodes de cotisation ; obligation de respecter les lois et coutumes françaises comme condition de résidence en France … Une telle politique devrait être, s’il le faut, traduite juridiquement.
Nous savons bien que la France se défait de diverses autres façons. Qu’entre elles, elles interagissent et accélèrent le processus de délitement dont nous parlons. Nous savons encore que le mal est d’abord en nous-mêmes et que les insultes, les hauts-cris, à l’encontre des immigrés ne constituent pas une politique, sont vains et, en ce sens, déplacés.
Nous aurons à revenir sur tout cela. •
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Tout bon !
Entre autres , il est méritoire de ne point craindre de » rafraichir » la perception de Bainville et Maurras qui , avec leur talent , avaient la fougue inhérente à la jeunesse alors que le XXéme vivait le printemps puis l’été . Mais sont venus l’automne puis l’hiver modifiant le paysage .
Un nouveau siècle se met en place bien différent de ce qui a pu précéder . Avec les données changées , une nouvelle représentation parait , en effet , nécessaire non pour retrancher – ce serait vain et absurde – mais pour retrouver l ‘ allant avec la juste prise en compte du nouvel état .
Les mensonges officiels sur la misère des réfugiés ne prend plus. Il suffit de voir qui nous envahit, ils ne viennent pas de pays en guerre, mais de pays sous développés. De plus leur démographie est TELLE que même l’ accueil de millions d’entre eux, ne servirait à RIEN. Ils seront toujours plus nombreux à vouloir avoir gratuitement en France, ce qu’ils n’auront jamais en travaillant chez eux
Ce pays, la France, a perdu son bon sens. Le bon sens du paysan. Il est vrai qu’il y en a de moins en moins et que l’agriculture, ce socle de la nation, est en crise. L’idéologie domine tout.Une classe sociale minoritaire gouverne ce pays et la majorité laisse faire. Des veaux… disait le général de Gaulle. Les médias entre les mains d’une poignée de ploutocrates manipulent à longueur de temps une masse informe. La pseudo élite bureaucratique vit dans un autre monde. Quant à la classe politique professionnelle elle n’entend que préserver son niveau de vie et ses privilèges tout en n’ayant comme horizon que la prochaine élection. En somme, rien d’élevé,de supérieur,de vue à long terme ne guide nos gouvernants, eux-mêmes, tétanisés par la bien-pensance et la langue de bois omniprésente.
Excellent texte, clair et limpide auquel on ne peut que souscrire en tous points, sans haine ni clameurs inutiles, ni manifestations racistes : chacun doit rester maître chez soi et ceux qui ont voulu l’indépendance de leur pays doivent en tirer les conséquences chez eux, comme nous chez nous.
Ce texte devrait être diffusé très largement et chacun d’entre nous devrait s’y employer.. La première pollution dans le monde provient de l’hyper-démographie, galopante sur plusieurs continents ou sous-continents, comme en particulier et en ce moment l’Afrique et le Maghreb qui explosent. De là découlent toutes les autres pollutions sans parler des risques de conflits. Le « croissez et multipliez » date d’un temps où la terre était presque vide et l’Eglise fait de l’anachronisme en voulant encore l’appliquer à notre temps..
La France et plus largement l’Europe frisent l’overdose d’immigration et les seuils de tolérance sont dépassés en beaucoup d’endroits. Mais la faute aussi à nos peuples qui ne se reproduisent plus .pour assurer leur renouvellement endogène. « La nature a horreur du vide, parait-il ». On en est peut-être là aussi. Responsabilités partagées, mais la faute en incombe en premier lieu à ceux qui prétendent nous gouverner et le font soit dominés par une idéologie mortifère sous laquelle ils veulent nous endoctriner, soit par leur veulerie et leur lâcheté devant les décisions fortes que la situation impose… Soit « les deux mon général » !…
Une analyse de pur bon sens, que personne ne peut rejeter honnêtement. Il serait nécessaire aussi de montrer du doigt tous les mécanismes-idéologiques et administratifs- par lesquels notre pays a été privé de toute possibilité de réaction, et ce, depuis plus de 40 ans.