Mise au vert
Nous rentrons après quelques jours à la montagne pour retrouver notre chère ville de Dreux.
Nous étions partis dans les Alpes Bernoises. Un petit coin charmant aux petits villages étalés et aux pentes douces. Un joli endroit et paisible par-dessus tout, très agréable pour une famille avec des enfants en bas âges.
Bien sûr nous avons mis à profit ces quelques jours pour améliorer notre niveau de ski, excepté Joseph. Pour ma part, j’ai eu l’occasion, grâce à de très bons amis de Philomena, de pouvoir suivre un professeur de ski, ce que je n’avais pas fait depuis longtemps, ayant passé une partie de mon enfance à la montagne, lorsque nous habitions près d’Annemasse.
Ce professeur de ski s’avérait être un agriculteur de la région. Il possédait une petite exploitation de vaches à lait spécialisée dans la production de fromages ayant remporté des prix internationaux. Nous avons donc abordé la question agricole, notamment la question des marchés de plus en plus globalisés avec de nombreux concurrents de grandes tailles. La seule solution pour lui passait par la production d’un lait d’une qualité irréprochable, avec une exploitation soumise à une comptabilité stricte et un système sanitaire avec des moyens de contrôle des plus avancé scientifiquement et techniquement. Nous avons aussi abordé la question écologique, notamment la pression sur les troupeaux d’une population de lynx toujours plus nombreuse. Un peu ce que nous commençons à avoir chez nous avec les loups. Une discussion de bon sens faisant plaisir à voir, loin des idéologies avancées par des personnes qui malheureusement, souvent, n’y connaissent rien.
L’autre activité de ces quelques jours a été pour moi la lecture des journaux américains : le Financial Times, le Wall street journal, le Herald Tribune. Deux sujets ont particulièrement retenu mon attention. Le premier intitulé « Government spending discourages work » de E. Lazeard (professeur d’économie à l’Université de Stanford et président de l’Association des Conseillers Economiques de la Présidence Américaine) présentait un tableau qui corrélait la proportion d’impôt dans le PIB et les heures travaillées. Plus la proportion d’impôt dans le PIB était importante, moins il y avait d’heures travaillées. L’autre, plus politique, s’attachait à analyser la présidence de D. Trump. L’auteur, Joseph Epstein, sous le titre « The only good thing about Donald Trump is all his policies » y disait approuver à peu près tout ce qu’il avait fait (la nomination de Neil GORSUCH à la Cour suprême, le transfert de l’ambassade américaine vers Jérusalem, la suppression des lois contraignantes pour le commerce, la réforme fiscale) et désapprouver à peu près tout ce qu’il avait dit.
Je trouve toujours intéressant de regarder ce qui se dit ailleurs. C’est souvent loin de ce qui se dit chez nous. Je pense en tout cas que ça permet de prendre un peu plus de recul. •
Jean de France, duc de Vendôme
Domaine Royal de Dreux le 13 mars 2018
Le site officiel du Prince Jean de France
L’avis sur Donald Trump que retranscrit le Prince corrobore assez parfaitement mon sentiment sur cette Présidence plutôt épique.